Civilisation extraterrestre
Ummo est une planète dont prétendent provenir des individus qui envoient périodiquement des lettres dactylographiée à des individus de différents pays, principalement des Espagnols.
Les Ummites (habitants de Ummo) affirment avoir leur planète située à 15 années-lumière, mais ils disent être capables de faire des voyages en 6 mois. Les lettres Ummites totalisent quelques milliers de pages. Elles décrivent la civilisation Ummo, sa science, portent des jugements sur notre planète et racontent leurs aventures sur la Terre.
Ils disent nous ressembler (à part quelques détails sur leurs corps cachés derrière les vêtements), s'amusant des monstres extraterrestres issus de la science-fiction terrestre car pour eux toute forme de vie intelligente doit avoir la forme humanoïde. Les lettres sont d'un très haut niveau intellectuel, et si elles sont terrestres, elles ne peuvent provenir que d'une équipe de scientifiques pluridisciplinaires.
La planète Ummo
La gravité y est un peu plus forte, 11,9 g au lieu de 9,81. Les Ummites, s'ils sont réellement extraterrestres devraient se sentir plus léger de 20% en foulant le sol de notre planète.
Des calculs ont montrés que ce chiffre est compatible avec la masse de la planète et son rayon voisin de 7000 kilomètres (6400 pour la Terre). Sur Ummo, les saisons sont identiques à celles de la Terre quoique un peu moins marquées. Une journée durerait 32 heures au lieu de 24. La planète Ummo ne possède pas de satellite comme notre Lune et ses nuits sont très obscures.
Elle tourne autour d'une étoile étant moins chaude que la nôtre (4500 degrés au lieu de 6000).
La planète étant plus proche de son soleil et son atmosphère ayant une composition à peu près identique à la nôtre, sa température superficielle a une valeur semblable à la nôtre, quoique un peu plus froid. La planète Ummo n'a pas subi le phénomène de dérive des continents, son magma interne n'étant que peu actif. Les Ummites précisent dans leurs lettres que ce phénomène de dérive des continents est très rare. La Terre constitue donc une exception. Le nombre d'espèces vivantes sur Ummo est bien inférieur à celui que nous connaissons.
Les reliefs sont peu accusés : « Si vous voulez avoir une idée des paysages ummites, ils sont comparables à l'Irlande » disent les lettres, donc point de montagnes chez ces gens qui ont été fort surpris en survolant pour la première fois notre planète et en découvrant ses sommets enneigés. Il n'existe aucune barrière naturelle dans leur continent monobloc, les individus se sont donc mélangés entre eux et il n'existe qu'une race unique de grands blonds parlant une seule langue.
La diversité des ethnies terrestres constituerait, selon eux, l'essentiel de nos problèmes géopolitiques.
La société totalitaire Ummite
Toutes les terres de la planète Ummo sont rassemblés en un unique continent. La planète est peuplée par une seule ethnie, formant une seule nation. Les Ummites doivent un dévouement absolu à la collectivité, incarnée par un exécutif suprême de quatre personnes qui est obéi « dans ses moindres caprices ». Les adolescents (à partir de 13 ans) sont éduqués loin de leurs parents et sont soumis à une discipline stricte.
Le régime totalitaire Ummo est semblable à celui de l'Union soviétique mais les Ummites ne conseillent pas pour autant le communisme aux Terriens, car ce qui est adapté à une race ne l'est pas forcément à une autre. Ummo est prospère et la propriété privée n'existe pas. Chacun est rémunérée en fonction des efforts qu'il fait pour se rendre utile à la collectivité, et non en fonction de ses capacités.
Comment les Ummites ont découvert notre planète ?
Les Ummites expliquent qu'ils ont découvert notre planète en 1934 grâce à l'enregistrement d'un message radioélectrique émis par un bateau norvégien au large de Terre Neuve. Après vérification, le radiotélégramme existe effectivement. Seize ans plus tard, en mars 1950, les Ummites affirment avoir effectué le premier atterrissage sur notre planète et c'est une quinzaine d'années plus tard que les premières lettres seront envoyées (vers 1965). Ils ont nommé notre étoile « Gaa », qui signifie Quadrant, et notre planète « Ooyagaa », c'est-à-dire « Etoile froide du Quadrant ».
Ce qu'ils pensent de nous
Le spectacle de notre monde ne réjouit pas les Ummites. Deux lettres reçues en 1973 et 1974 en témoignent. Dans les pays capitalistes, les citoyens sont transformés en une masse d'esclaves abrutis par la consommation de biens artificiels. Dans les pays pauvres, des tyrannies injustes entraînent la violence, des guérillas et des actions terroristes dirigées vers les pays riches. Les pays communistes ne répondent pas du tout aux besoins des Terriens.
Le rapide développement des armements va finir par déboucher sur la redoutable « arme à plasma » que les Ummites connaissent bien. Elle peut détruire en peu de temps une planète comme la Terre dans un « tourbillon de feu ». Une expédition Ummite vers un système solaire lointain a découvert une planète vitrifiée par cette arme.
Les Ummites affirment ne pas être la seule race extraterrestre à visiter notre Terre. Ils nous mettent en gardent à propos des agissements des "petits Gris", d'autres extraterrestres. Ceux-ci seraient arrivés sur Terre en 1946 et leur planète serait à 96 885 années-lumière de la notre (!). Un de leurs objectifs est de réaliser des expériences psychiques et parapsychiques sur les êtres humains.
Ils n'auraient pas un sens moral très développé. Les Gris trouveraient normal de faire des expériences variées sur des êtres étrangers à leur planète.
La science Ummite
Parfois les Ummites livrent dans leurs lettres des bribes de leur savoir, ils parlent de la propulsion MHD de leurs vaisseaux ou des armes à micro-ondes,... Ainsi le physicien J.P. Petit a puisé dans les documents Ummites certaines de ses idées concernant la propulsion des OVNI.
Les Ummites parlent aussi des trous noirs, des « feuillets » de l'Univers, de la parapsychologie (télépathie, clairvoyance, prémonition,...) et de la vie après la mort. Pour les Ummites, tous les êtres vivants auraient une âme ; en mourant, la communication entre le cerveau et l'âme serait rompu et on continuerait d'exister dans un autre monde.
Vaste canular ou réalité ?
L'Affaire Ummo n'est-elle qu'un immense canular ? On peut être tenté de le croire mais force est de constater que les lettres ummites sont très en avance sur leur temps ! Ce n'est que dernièrement que des scientifiques tels J.P. Petit ont pu comprendre certaines lettres des années 1960.
Des textes annonçaient que nous découvririons des traces d'une vie pluricellulaire sur Mars : les sondes envoyées sur la Planète rouge semblent évoquer cette question. De même pour la mémoire de l'eau contenue dans nos cellules pouvant transmettre des signaux électromagnétiques. Plus étrange encore : les premières lettres des années 1960 nous mettaient déjà en garde contre l'utilisation des antibiotiques, leur abus ne pouvant conduire qu'à la résistance des germes (ce qui est aujourd'hui reconnu).
Enfin, toutes les histoires que racontent les Ummites sont basées sur des faits réels (voir les extraits de lettres, ci-dessous).
Deux exemples de lettres ummites
L'arrivée sur Terre
« Le 28 mars 1950 à 4 heures 16 minutes 42 secondes GMT trois de nos nefs apparurent subitement en un point situé à 7,338 km au-dessus d'un endroit situé à 13 km de la ville de Digne et à 8 km de la localité de La Javie, dans le département des Basses Alpes. Les trois vaisseaux descendirent rapidement et touchèrent le sol à 4 heures 17 minutes GMT.
Les pieds extensibles s'enfoncèrent à peine dans le terrain rocailleux d'un contrefort alpin, non loin de ce que nous avons identifié par la suite comme le pic du Cheval-Blanc, haut de 2323 m au-dessus du niveau moyen de la mer et non loin du petit cours fluvial de "la Bléone"... Une grande nébulosité empêchait à cette heure nocturne une vision directe des alentours. Les images obtenues dans la gamme des 740 millimicrons permirent néanmoins de visualiser les alentours.
Des plantes d'une morphologie étrange poussaient dans les environs. La morphologie érodée du terrain permettait de reconnaître quelques accidents accusés, comme le lit de la rivière citée... L'une des nefs se tenait à une altitude de 30 centimètres, prête à intervenir en cas d'attaque. Néanmoins l'endroit paraissait désertique. Furent recueillis au sol quelques insectes et arrachés quelques espèces végétales identifiées par la suite comme des Erica carnea et des Valeriana celta... il était nécessaire de commencer les travaux d'une construction souterraine d'urgence... On travailla la nuit jusqu'à cette heure.
Peu avant l'aube, nos nefs se déplacèrent dans un petit bois d'étranges arbres à feuilles filamenteuses identifiés après sous le nom de Pinus montana. La galerie ouverte dans le sol avait une longueur de 4 mètres, à une profondeur de 8 mètres et était étayée avec des cintres extensibles modulaires faits d'un alliage de magnésium... Le nouveau jour reserva aux expéditionnaires un beau et nouveau spectacle. Le ciel était plus indigo que sur Ummo... L'origine des lumières aperçues le matin fut rapidement éclaircie. Elles correspondaient aux localités de Digne et de La Javie. La forme anarchique des étranges constructions attira notre attention. Dans Digne apparaissait, dominante, une étrange tour, que nous sûmes correspondre à une vieille cathédrale romane. Les instruments optiques de fort grossissement révélèrent les images des premiers êtres terrestres.
On ne notait aucune activité exceptionnelle ni de nervosité parmi ces personnes qui ignoraient de toute évidence notre présence... Le 29 mars, à 11 heures du matin les nefs repartirent, laissant sur le sol terrestre six expéditionnaires, quatre hommes et deux femmes... Ce même jour, deux de nos frères reçurent l'ordre de réaliser une première exploration à une certaine distance de la galerie pendant que les autres poursuivaient les travaux dans celle-ci. L'entrée de la galerie se trouve dans l'un des contreforts montagneux de la région, pas très loin du pic du Cheval-Blanc. De là-bas on domine toute la vallée dans laquelle coule la rivière Bléone. Avec de bons instruments d'optique on voit les édifices de Digne, sa vieille cathédrale et même fragmentairement on peut apercevoir le Bès et quelques tronçons du chemin de fer. On peut également observer parfaitement le hameau de La Javie et quelques constructions humbles des environs. Comme information intéressante nous vous dirons que l'historique galerie existe encore, renfermant à l'intérieur une partie de l'équipement scientifique d'origine qu'amenèrent nos frères. Son accès est parfaitement camouflé.
Le jour, peut-être pas très lointain, où nous nous présenterons officiellement aux Organes gouvernementaux de cette planète, nous offrirons ces installations au gouvernement français, en remerciement symbolique de notre civilisation à celle des Terriens. »
Un cambriolage chez des Terriens
« La nuit du 24 avril 1950 quatre de nos frères pénétrèrent dans une maison isolée en pleine campagne. Auparavant l'endroit avait été reconnu par nos UULEWUA (sphères détectrices capables de se déplacer à une altitude quelconque). A 3 heures du matin, le 25, les ouvriers, qui dormaient dans un appartement, un couple, propriétaire de la maison, et leurs trois enfants furent anesthésiés en plein sommeil. Nous dérobâmes sur les lieux soixante-dix milles francs, des vêtements, des pièces d'identité à partir desquelles nous fîmes des fausses, deux stylos à bille, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et des factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux déjà anciens, des livres spécialisés dans l'élevage du bétail, un texte expliquant les phases d'une moisson ainsi que la notice du tracteur. Nous prîmes également une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour les plaies, un réveille-matin, deux ampoules électriques, que vous en Espagne, appelez bombillas et un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur et le compteur électrique.
Nous prîmes de plus quelques pièces détachés du tracteur, des tubes de médicament sous forme de dragées, un cartable avec les devoirs scolaires, six paires de chaussures d'hommes et deux de femmes (tout ce qu'il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural et un quinquet.
Sur un gravat dormaient deux Terriens sous l'effet du gaz anesthésique. Bien que sachant déjà que sur Terre les femmes se laissaient pousser les cheveux nos frères ne purent déterminer le sexe respectif. On leur retira leurs vêtements en en prenant un petit morceau. Les deux corps furent partiellement dénudés et on préleva de la sueur des aisselles et du bas-ventre. On préleva aussi des échantillons de poils venant de la tête, des bras, du pubis et des jambes, des échantillons de mucosité nasale, des poils et des sécrétions de la vulve. En plus des objets emportés, des fragments de meubles, d'ustensiles, de carrelage et de parement furent prélevés et répertoriés en fonction des images stéréoscopiques que nous avions prises. Il ne fut possible de prélever de la salive sur aucun Terrien. Dans une veste emportée on trouva de plus un briquet et des cigarettes. En même temps nous pûmes prélever des fragments sur des vaches présentes dans un enclos et nous dûmes anesthésier deux chiens qui commençaient à hurler.
Aussi étrange que cela puisse paraître, nous constatâmes avec regret que, malgré le grand nombre d'échantillons et d'objets que nous avions en notre possession, si l'analyse effectué nous renseigna exactement sur leur composition chimique, il n'en fut pas de même quant à leur fonction ou utilité. Par exemple, il nous fut impossible de déterminer l'usage du morceau de savon. Toutes les méthodes employées pour découvrir l'utilité du quinquet se soldèrent par un échec.
A part cela, il fut merveilleux de trouver que le moteur du compteur fonctionnait en courant alternatif et de voir comment les indications portées sur le cadrant frontal étaient liées à l'énergie. Mais il nous fut impossible de déterminer si cet appareil servait à mesurer le temps, ou une autre grandeur périodique quelconque. La fonction d'un vieux réveille-matin nous intrigua quelque temps. Dans un premier temps nous avions craint que cet appareil, s'il était constitué d'un émetteur, ne nous fasse découvrir. Mais ses caractéristiques purement mécanique furent rapidement découvertes.
Pour prélever un fragment de filament nous perçâmes prudemment le verre des ampoules électriques, ce qui fut une erreur et retarda beaucoup notre connaissance de l'utilité de celles-ci. Les filaments s'oxydèrent rapidement et fondirent lorsque nous les soumîmes à des tensions croissantes. Les cigarettes furent identifiées grâce à des photos d'homme prises antérieurement. Nous crûmes qu'il s'agissait d'un dispositif émetteur d'un gaz permettant aux Terriens de respirer plus facilement. Nos frères furent assez déconfits de ne pas trouver à l'intérieur les mécanismes compliqués auxquels ils s'attendaient. L'énigme n'en fut que plus forte. Mais il ne fit aucun doute que l'importance de l'argent, des billets de banque, des vêtements et des chaussures dépassait largement celle des autres objets. Nous comprenons très bien que ces vols pratiqués sur cette paisible famille française puissent soulever chez vous l'indignation, bien que cette famille ait été largement indemnisée par la suite en 1952. »
Note :Il s'est réellement passé un vol dans cette ferme la nuit du 24 avril 1950. Un jour, le père Violat (le propriétaire de la ferme) était arrivé au village tout ému. Lui et les siens étaient pieds nus et très mécontents. Des voleurs avaient visité leur maison pendant la nuit et leur avaient volé toutes leurs chaussures ainsi qu'une liste invraisemblable d'objets, dont leur compteur électrique.
La liste des objets dérobés est identique à celle trouvée dans les lettres. L'affaire mis le paysan dans un grand émoi, pas seulement à cause de l'étrangeté des vols, mais aussi parce que la somme dérobée, 70 000 francs, était assez importante.
Ummites (L'affaire)
La genèse de l'affaire.
Planète Ummo,les océans occupent 62 % approximativement. Le reste se concentre en un seul continent plein de grands lacs.
Prolongements pouvant être révélateurs.
D'autre part, (au cas très improbable où cette affaire a été "classifiée" en "Secret Défense" car en 1950, personne ne pourrait imaginer que la simple disparition de quelques objets dans une ferme était reliée à une affaire d'extraterrestres),
Source : http://myterieux.centerblog.net/