Entretien avec Alain Duchesne, un Québécois «enlevé par les extraterrestres»
Il y a quelques semaines, j’ai entendu parler du lancement de son livre dans les médias. Il y a eu des articles dans les journaux, de courts reportages à la télévision et des interviews à la radio, mais le traitement restait très superficiel. Je surveillais ce dossier du coin de l’oeil en ayant toujours l’impression qu’on ne lui posait pas les bonnes questions.
J’ai visité son site Web et, à tout hasard, je l’ai contacté pour lui demander s’il était prêt à répondre à quelques-unes de mes interrogations. Et il a eu la gentillesse de me répondre par l’affirmative.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je n’ai pas tous les jours la chance de poser des questions à un homme qui dit avoir été enlevé par les extraterrestres, à plus forte raison quand il est Québécois. Car, comme vous le savez peut-être, ce type de déclaration est relativement courant aux États-Unis mais rarissime dans le reste du monde.
Je sais qu’il s’agit d’un sujet très délicat dont l’existence est fortement contestée. Je suis d’ailleurs le premier à chercher des explications alternatives pour les cas d’«enlèvements». Mais je garde l’esprit ouvert, suffisamment ouvert en tout cas pour me pencher sur son cas et écouter ce qu’il dit avoir vécu. Pas vous?
Voici donc un entretien (le premier publié exclusivement sur le Web, semble-t-il) avec Alain Duchesne, un Québécois originaire de Rimouski qui affirme donc avoir été enlevé par des extraterrestres à trois reprises. Il raconte ses expériences dans O.V.N.I. Êtes-vous prêt?, un livre qui a été publié en août 2006 par les éditions A.D.A.M. Notez que les questions de BlogParanormal.com apparaissent en caractères gras.
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Bonjour M. Duchesne, vous dites que des extraterrestres vous ont enlevé à plusieurs reprises. Pouvez-vous nous raconter très brièvement les circonstances de ces enlèvements? Qu’avez-vous alors ressenti?
Alain Duchesne : Bonjour JC et un salut à tous les lecteurs du Blog Paranormal.
Je suis content de vous parler des rencontres du troisième type que j’ai vécues ici au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Ma vie a tout simplement été une montagne russe d’événements qui, je pense, ont servi à sauvegarder un échantillon de l’humanité. Parce que j’ai des preuves circonstancielles qui me laissent croire que j’ai carrément été préparé dans le foetus de ma mère pour devenir un géniteur. Peu importe ce que les sceptiques du monde pourront penser, ils sont vraiment venus chercher mon sperme à plusieurs reprises quand j’étais dans la vingtaine.
Revenons à la question, mon premier vrai souvenir d’un contact extraterrestre est à l’âge de six ans. J’étais sorti dehors après souper pour jouer avec des amis et tout de suite notre attention a été attirée par les eaux du fleuve Saint-Laurent. Il y avait une lumière étrange qui émettait des flashs de toutes les couleurs. Moi et mes amis nous demandions ce que ça pouvait bien être. Tout à coup, une autre lumière est sortie de la première et elle s’est dirigée vers la ville.
On jubilait d’enthousiasme de voir ce qui se passait et la lumière, après un périple vers la ville, est revenue à la lumière originelle. Puis, une pause. Ensuite à plusieurs autres reprises d’autres lumières ont effectué les mêmes manoeuvres vers la ville et vers l’île Saint-Barnabé située juste en face de la ville de Rimouski.
C’était un spectacle fantastique à regarder et après de longues minutes à se demander ce que ça pouvait bien être, on a pu apercevoir des gens qui se tenaient juste en face d’une des lumières qui était à plusieurs mètres du sol. Et exactement au même moment, on se rendait compte que cette lumière ramassait des gens. Une des lumières s’est précipitée vers nous à une vitesse ahurissante. Une peur atroce nous envahit et j’ai juste eu le temps de dire: «Aye! Y’en a une qui s’en vient ici» et vlan!, la lumière était rendue et puis plus rien. Nous nous sommes réveillés couchés les uns à côté des autres, fatigués et étourdis sans savoir pourquoi…
En rentrant à la maison ma mère était en train de plier du linge sur la table de cuisine et elle me dit: «tu rentres donc bien tard» mais moi, tout surpris de cette réplique, je lui dis: «bien non, je viens juste de sortir.» Me questionnant sur ce qu’elle venait de me dire, j’ai regardé l’horloge sur le mur et il était plus de 10 h 30, il me manquait donc environ trois heures de temps.
C’est pour cette raison que je me souviens très bien de cet évènement parce toute cette aventure ne fonctionnait pas dans ma tête, il y avait des bouts que je ne pouvais pas figurer et cette peur atroce que j’ai ressentie, je ne l’oublierai jamais. À chaque fois c’est la même chose, une peur m’envahit devant ce phénomène extraordinaire parce qu’à l’époque, je ne pouvais pas comprendre ce qui se passait.
Malheureusement pour nous, on nous a caché la vérité toute notre vie. Soi-disant pour notre bien-être. Baliverne, je connais la vérité aujourd’hui et je dois la dévoiler au grand jour peu importe ce que l’on en pensera. Un jour tout le monde va comprendre que je dis la vérité.
Vous parlez d’étranges lumières et de «temps manquant» (ou de «trou temporel») pour votre première «rencontre». Cet événement a-t-il été étudié par des ufologues? Avez-vous également pu voir des êtres?
Alain Duchesne : Oui, cet évènement a été étudié par des ufologues réputés. Moi, dans le passé, à six ans, je n’avais pas de souvenir de cette étude par ces spécialistes mais, il y a deux ans maintenant à la suite d’une dépression à cause de tous ces secrets qui devenaient trop lourds à porter, j’ai décidé d’aller faire des recherches dans les archives de journaux de l’époque pour voir si ce que j’avais vécu était vraiment arrivé.
Je cherchais des événements étranges pour corroborer ce qui m’était arrivé à travers les archives et ce que j’ai trouvé surpassait toutes mes attentes. J’ai découvert qu’en juillet 1971, la ville de Rimouski a été envahie par des phénomènes extraterrestres pendant plus d’une semaine. Ce qui corroborait exactement mon souvenir d’enlèvement. Enfin j’étais soulagé car plusieurs citoyens du Bas-Saint-Laurent ont été témoins comme moi de ce qui s’était produit.
C’est à ce moment que j’ai découvert dans les journaux de l’époque que quelques semaines après les évènements de juillet 1971, il y a eu une réunion d’information au Centre civique de Rimouski par la Société de recherche sur les phénomènes mystérieux du Québec (S.R.P.M.) pour rassurer la population. Cette conférence était menée par M. René Pigeon, directeur des recherches de la S.R.P.M. et étudiant en physique, ainsi que par M. Jean Casault, président fondateur de la société et rédacteur en chef de la revue Alfa. Ces gens ont mené une enquête et monté un dossier sur cet événement précis.
J’ai beaucoup aimé ce que M. Jean Casault a dit à ce meeting. Ce qu’il a dit m’inspire énormément, j’aimerais bien rencontrer cet homme un jour. Voici les paroles exactes de M. Casault à cette réunion de 1971 : «Lorsqu’on vous parlera du sujet, pensez sérieusement qu’il y a des éléments extrêmement importants que l’on néglige parce que les gens qui nous dirigent l’ont voulu ainsi, pour sauvegarder inconsciemment notre bien-être. En réalité, ils font peut-être une erreur. Je vous invite à penser sérieusement, à réfléchir à cette fusion de l’esprit, à considérer chaque chose, chaque événement inconnu. S’intéresser aux mystères les plus profonds de l’humanité, à ses sources les plus profondes.»
C’est exactement ce que je vous disais plus tôt. M. Casault sait tout comme moi que les gens qui nous dirigent ont caché la vérité et qu’ils continuent toujours ce manège destructeur de nos jours. Imaginez, admettre la vérité effraie bien du monde. Moi-même, j’ai caché mon aventure toute ma vie de peur qu’on ne me croie pas. Tout ça c’est une grosse erreur, la vérité c’est tout ce qui compte. J’ai compris aujourd’hui que toute cette affaire est plus grande que ma petite vie parce qu’il y a une éternité à découvrir.
Et pour vous répondre à propos des êtres extraterrestres : oui j’en ai vu. Mais à cette première occasion, à Rimouski en 1971, tout a été mis de côté dans ma mémoire, entre le moment où la lumière nous a engloutis et notre réveil. Alors j’ai dû avoir recours à un expert pour récupérer cette mémoire perdue et, à ma grande surprise, cet homme a réussi à débloquer ce souvenir que j’ai vécu dans la soucoupe, qu’il m’a fait revivre sous hypnose et que je raconte en détail dans mon livre.
M. Duchesne, vous dites que vous avez pu revivre ces événements de 1971 grâce à l’hypnose. Vous savez certainement qu’un hypnotiseur peut, consciemment ou inconsciemment, créer de faux souvenirs chez ses sujets. Dans votre cas, avez-vous des raisons de croire que vos souvenirs n’ont pas pu être suggérés ou créés par l’hypnotiseur?
Alain Duchesne : Écoutez, c’est le genre de scepticisme qui me prouve encore une fois que j’ai raconté mon histoire non pour convaincre les fermés d’esprit mais bien pour aider les gens qui ont du vécu. Désolé de dire ça, mais je pense que certaines personnes ne pourront jamais comprendre l’ampleur de ce que l’être humain est en réalité.
L’homme qui m’a hypnotisé est un professionnel de l’hypnose fier de faire un travail qu’il aime. Pour vous dire franchement, je pensais qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il a fait, c’est-à-dire me ramener dans le passé, et, pour être sûr que tout soit conforme, j’ai amené un allié à la séance, une personne en qui j’ai une confiance aveugle justement pour être sûr qu’il ne se passe rien d’irrégulier.
L’hypnose a été la dernière étape de mes recherches, je n’avais pas besoin de ça pour me prouver le bien-fondé de cette saga. Je savais déjà que ce que j’avais vécu était bien arrivé. J’ai vraiment perdu trois heures et je voulais savoir ce qui s’était passé tout simplement. J’ai utilisé l’hypnose pour en apprendre plus. Et effectivement, j’en ai appris plus, les images et les sentiments qu’il a débloqués ne pouvaient en aucun cas venir de lui, ça c’est un fait. Parce ce que je ne dévoilais presque rien durant la séance pour garder l’intégrité du souvenir. Toute ma vie, je savais qu’il s’était passé quelque chose d’extraordinaire et les journaux m’ont prouvé que c’était arrivé, plusieurs témoignages m’ont aussi confirmé qu’ils étaient bien là et finalement l’hypnose n’a fait que m’aider à comprendre le sens de toute cette histoire.
Pouvez-vous nous parler brièvement de vos deux autres rencontres? Quand et dans quelles circonstances se sont-elles produites? Y a-t-il eu d’autres témoins (du moins pour les ovnis) comme dans votre première expérience? Avez-vous également dû faire appel à l’hypnose pour retrouver ces autres souvenirs?
Alain Duchesne : À vrai dire, il y a eu plusieurs autres rencontres mais j’ai raconté dans mon livre seulement les rencontres que je pouvais justifier avec des preuves. Comme, par exemple, le soir du 7 novembre 1990 alors que je travaillais dans l’ouest de la ville de Montréal pour une compagnie de courrier. En résumé, parce que l’anecdote est assez longue : j’étais au volant de mon camion et je regardais le ciel de cette soirée d’automne parce qu’il était éclairé par des aurores boréales. Tout à coup, le pneu avant gauche de mon camion a explosé et, pour je ne sais quelle raison, une peur atroce m’envahit et je me suis dit qu’il ne fallait pas que j’arrête. Je suis arrivé chez mon client avec 1h30 de retard et pourtant j’étais à l’heure avant cet épisode. Plusieurs circonstances me prouvent qu’il y avait encore une fois du «temps manquant».
Le lendemain, j’apprends par les journaux qu’il y a eu une apparition d’ovni au-dessus de la Place Bonaventure et des centaines de témoins ont vu l’ovni qui a été présent une partie de la soirée. Ce qu’il y a de drôle dans cette histoire, c’est que parmi les spécialistes des journaux qui essayaient d’expliquer ce qui s’était produit, aucun n’avait les mêmes explications.
Non, je n’ai pas utilisé l’hypnose pour les autres occasions. Rimouski a été la seule tentative d’expérimentation pour l’instant, mais j’y pense sérieusement car, encore une fois, je pourrais en apprendre plus sur le phénomène. Il faut comprendre que l’hypnose n’a servi qu’à récupérer le «temps perdu». Je me souviens très bien de ce qui s’est passé avant et après les pertes de temps, ce sont des souvenirs inoubliables.
Au-delà des corrélations entre des observations d’ovnis et vos rencontres ou vos expériences de «trous temporels», avez-vous pu obtenir des preuves objectives lors de ces événements? Par exemple des objets ou des traces laissées sur votre corps?
Alain Duchesne : Oui, effectivement, j’ai des preuves objectives qui me prouvent qu’on est venu me chercher à plusieurs reprises, comme bien des gens d’ailleurs. Mais c’est tellement complexe que pour l’instant ce n’est pas important, je n’ai rien à prouver à personne.
De toute façon, les sceptiques vont toujours trouver un moyen de discréditer la vérité. Comme je vous disais, mon but n’est pas de convaincre les non-croyants, mais bien de soulager le mal qu’on nous cause en dissimulant toutes les preuves. Parce que des preuves, il y en a à la tonne et, pour différentes raisons, on refuse toujours de voir la réalité en face.
Je peux vous dire une chose : je ne sais pas si je suis un prophète, mais j’ai des raisons de croire que, prochainement, tout le monde va enfin savoir ce qui se passe. Oui, une intervention est sur le point de se produire et tout le monde va en être témoin, ça je peux vous le garantir.
Êtes-vous prêt ? Dans mon livre, j’explique ce qui va se produire sous peu et la façon de se préparer à ce nouveau millénaire, si ça vous intéresse de savoir, je vous conseille de lire mon livre.
Pouvez-vous nous parler de l’apparence physique des êtres qui vous auraient enlevé?
Alain Duchesne : Oui, la première fois que j’ai vu l’une de ces créatures, j’ai eu très peur, un visage d’une forme assez spéciale, des yeux immenses d’un noir vitreux. Je me souviens qu’à l’époque, le meilleur moyen que j’utilisais pour décrire cette chose était de dire «la mouche». Parce qu’on aurait dit une mouche grossie dix mille fois, à cause de ses yeux. Aujourd’hui, cette peur s’est estompée parce que je sais maintenant qui ils sont et ce qu’ils veulent.
Vous dites que, grâce à ces événements, vous avez pu obtenir des informations secrètes, des «révélations». Je ne vous demanderai pas le contenu exact de ces informations mais simplement leur nature générale : de quoi est-il question? Avez-vous l’impression que vous avez été choisi pour «révéler» ces informations au monde?
Alain Duchesne : Je pense qu’on m’a choisi en premier lieu pour devenir géniteur, mais dernièrement, j’ai des rêves qui me montrent des choses à répétition. Si mes prédictions sont exactes, dans très peu de temps on va savoir à quoi s’en tenir. Tout ça, c’est pour le bien-être collectif, une meilleure planète est le but de cette intervention qui est annoncée par bien du monde. Je ne suis pas le seul à le dire, même la Bible en fait mention dans les révélations. C’est très subtil comme moyen de communication. À vous dire franchement, j’aurais aimé qu’on me dise en face de quoi il s’agit, mais ce n’est le moyen qu’ils ont utilisé. C’est plus fort que moi, je ne suis pas égoïste, je ne peux pas garder cette information pour ma petite personne, la vie est tout ce qui compte. Il faut que je le dise, quoi qu’on en pense.
Je crois avoir compris que vous avez vous-même édité votre livre. Avez-vous tenté de le faire publier par des maisons d’édition établies? Quelles réactions avez-vous obtenues?
Alain Duchesne : Oui, j’ai visité plusieurs maisons d’édition, mais tout ça avant que mon manuscrit soit terminé. Le but était de m’informer de la procédure à suivre et vu l’urgence de la situation, je trouvais que ça prendrait trop de temps avant de publier mon livre si j’utilisais un éditeur déjà établi. Il fallait que j’en parle cette année, je pense que la fin du monde tel qu’on le connaît est proche et j’ai cette sensation que mon histoire va aider quelques personnes.
Mais à vrai dire, ce n’est que partie remise car maintenant que mon livre est terminé et édité, je peux l’apporter à de gros éditeurs pour voir ce qu’ils en pensent. La vérité est tout ce qui compte, peu importe le moyen de la véhiculer.
En terminant, pourquoi signez-vous votre livre «Alain de Nazareth»?
Alain Duchesne : Pour ceux qui ne le savent pas, Nazareth est une ancienne municipalité du Québec qui a fusionné avec Rimouski en 1967 pour devenir une paroisse. Je suis vraiment né à Nazareth, Québec.
Bonne lecture à tout le monde et si vous savez quelque chose, dites-le. À quoi bon savoir, si on ne le dit pas. Merci pour cette entrevue et j’espère qu’elle va aider dans le processus du changement. Vous pouvez aussi aller voir mon site web pour en apprendre davantage sur mon histoire ou pour vous procurer mon livre, si ça vous intéresse. Encore une fois, merci.
Source : http://www.blogparanormal.com/ovni/entretien-avec-alain-duchesne-un-quebecois-%C2%ABenleve-par-les-extraterrestres%C2%BB/