Friedrich Jürgenson
Brève Biographie
Friedrich Jürgenson fils d’un gynécologue d’Odessa, est né le 8 février 1903. Il a quitté notre monde en 1987 et depuis l'Au-delà, continue à communiquer avec la terre avec des expérimentateurs de renom. Il apprend trois langues dès son enfance, car dans la maison de ses parents, on parle tour à tour, russe, estonien et allemand. Son don pour les langues étrangères se trouve donc cultivé dès la plus tendre enfance; plus tard, il lui rendra d’importants services dans l’interprétation des enregistrements. L’enfant manifeste en outre des aptitudes toutes particulières pour le chant et la peinture, si bien que ses parents l’autorisent à suivre une école des beaux-arts et à étudier la lyrique. En 1949, Il obtient l’autorisation exclusive de peindre à l’intérieur de la basilique saint Pierre de Rome et reçoit pour mission d’immortaliser sur toile les tombeaux enfouis sous la crypte. Durant quatre mois, il poursuit son oeuvre souterraine à l’écart du public, avant d’effectuer, pour finir, quatre portraits du pape Pie XII. Ses tableaux ornent toujours les cimaises du Vatican. Le 15 octobre 1987, Friedrich Jürgenson a finalement rejoint ce monde dans la communion duquel il avait déjà passé de si longues années de sa vie
Père des Enregistrements de L’Au-Delà
Il est considéré comme le « père », "l'ancêtre " des enregistrements de voix. Il se qualifiait lui-même de héraut de l’immortalité. On sait que de nombreuses expériences ont été pratiquées de très bonne heure dans ce domaine, mais c’est à Jürgenson que revient sans conteste le mérite d’avoir su le premier enregistrer, classer et archiver les voix de manière systématique, ainsi que d’avoir offert une audience mondiale au phénomène.
En 1915, on entend parler pour la première fois d’une possibilité de capter la voix de personnes mortes au moyen d’ondes électromagnétiques. Le journal anglais Light publia un reportage à ce sujet. Au fil des ans, d’innombrables articles et interviews relatent en effet à la fois la vie de cet homme et l’histoire, si intimement liée à son nom, de la recherche sur les enregistrements de voix, une activité qui occupa l’essentiel de sa vie de 1957 à 1987, date de sa mort. Les médias offrent une vision approfondie et complète à la fois des aspects inhabituels de cette personnalité et des résultats de ses recherches; Jürgenson nous a en outre fourni lui-même une description de son existence dans son livre Spechfunk mit Vertobenen (« Radiotéléphonie avec les morts »). Qui pouvait mieux que lui évoquer sa vie et son action ?
Sa première Expérience de EVP (Electronic Voice Phenomena)
Le 12 juin 1959, il décide d'enregistrer des chants d'oiseaux. Lisant à l'envers un enregistrement de chants d'oiseaux fait en juin 1959, il crut entendre une faible voix norvégienne parlant des oiseaux de nuit. Jurgenson supposa qu'il s'agissait d'une interférence radiophonique, mais il n'y avait pas d'émetteur à l'endroit où l'enregistrement avait été fait. Il continua les essais chez lui et capta d’autres voix, dont celle de sa mère. Il reçut l’appui du parapsychologue Hans Bender qui se déclara en faveur d’une origine paranormale.
Ses Travaux et ses Accomplissements
Il travaille alors pendant plusieurs années dans l’anonymat le plus total avant d’acquérir une certitude sur l’origine des voix. Les messages lui parvenaient de plus en plus nombreux :
" Ce qui se produisait ici, se répétait quotidiennement et se précisait lentement, écrit Jurgenson, avait la force explosive de la pure vérité qui s'appuie sur des faits. C'était la vérité, la réalité‚ qui allait peut-être déchirer en mille lambeaux le rideau de l'Au-delà et, du même coup, réconcilier ce monde ci avec l'autre en jetant un pont au-dessus de l’abîme. Il ne s’agissait en aucun cas de sensationnel. J'étais seulement chargé de cette tâche, grande mais difficile, de la construction de ce pont entre l'ici bas et l'au-delà. Si je me montrais à la hauteur, alors, peut-être, l'énigme de la mort serait résolue, par la technique et la physique. C'est pourquoi je ne pouvais plus faire marche arrière ".
En 1963, il convie des journalistes du monde entier à une conférence de presse internationale. Cette initiative — suivie de nombreuses autres analogues — a fait connaître les enregistrements dans le monde entier. Entre 1967 et 1969, Jürgenson dirige une opération de fouille sur le site de Pompéi : il en fait un documentaire. Divers autres films pour la télévision, lui permettent de s’imposer comme réalisateur de cinéma. Ces oeuvres sont au nombre de huit, dont Verfall von Pompéi (« La ruine de Pompeï »), Vogelmord in Italien (« Massacre d’oiseaux en Italie »), Das Blutwunder des heiligen Januarius (« Le miracle du sang de saint janvier »). Ce dernier fut primé à Cannes en 1970.
Après la première de Alle wollen den Papst sehen (« Tout le monde peut voir le pape »), Paul VI le nomme commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.En 1967, parait le livre de Jürgenson Spechfunk mit Verstobenen (« Radiotéléphonie avec les morts/ Quand l’invisible Nous parle ») qui enseigne à des millions d’êtres humains la manière de pratiquer les enregistrements de voix.
La Fin de Son Oeuvre
A partir de 1970, Jürgenson ne se consacre plus qu’à l’étude des enregistrements de voix : il fait des conférences en Amérique, en Suède, en Angleterre, en Italie, en Allemagne et en Suisse. Il s'entoura de collaborateurs, et rencontra ainsi Monsieur Constantin Raudive.
En 1975, il abandonne sa propriété de Nysund et s’installe à Höör au sud de la Suède où il reçoit des journalistes de presse écrite et de radiotélévision, ainsi que des scientifiques du monde entier. De 1980 environ jusqu’en 1986, Jürgenson travaille sur un film retraçant sa vie, son action et surtout ses recherches; il en fait une sorte de testament. Ce film à été présenté pour la première fois au public lors d’un congrès de l’OARCA de mai 1987 à Munich.
Comme il l'avait promit, le jour de son décès en Octobre, il se montre en image sur un écran de télé et parla.
Source : http://spiritus.forumactif.ca/t8-friedrich-jurgenson