L’airschip du XIX ème siècle

par damino - 2230 vues - 0 com.
Alien, ovni, ufologie

La fin du 19 ème siècle a vu apparaître une vague d'observation concernant plusieurs objets pas très conventionnels pour cette époque. Ce concentré d'observations, de ce qu'on nommera ” l'airschip “, était principalement située en Amérique et s'étalait au maximum sur une durée de deux ans.

L'essor technologique de l'époque, nous sommes en pleine révolution industrielle, incitera quelques enquêteurs à donner une origine bien humaine à ces appareils s'exhibant curieusement au-dessus des zones urbaines et rurales.

Ainsi le ciel est parcouru d'airschips à la grossière apparence mécanique digne d'un Jules Vernes. Néanmoins, même si la description de ces ” objets ” peut ressembler aux prototypes des Giffard, Renard et autres Santos-Dumont, les caractéristiques de ces engins en vol ne semblent pas coïncider avec la technologie de l'époque.

La Californie donne le coup d'envoi de cette vague en novembre 1896. Les spécialistes enregistrent entre 3000 et 4000 rapports d'observation. Tandis que les dirigeables fantômes se satisfont d'un bref passage en Californie, ils investiront toute la moitié est des États-Unis jusqu'en avril 1897, provoquant la stupeur de ceux qui les observent, le scepticisme des journalistes et des velléités d'escroqueries de la part d'individus peu scrupuleux.

A prédominance nocturne, les observations font état d'engins de forme oblongue, quelquefois pourvus de fenêtres éclairées de l'intérieur. Des feux de positions de différentes couleurs sont également observés, de même que de puissants phares ou projecteurs balayant le sol. Il n'est pas rare que des appendices ressemblant à des ailes soient signalés. Lors d'observations diurnes, le soleil se reflète sur la coque de l'objet, suggérant une structure métallique.

En ce qui concerne les performances aéronautiques, elles sont identiques à celles de nos OVNIs actuels : progression en zig zags horizontaux, changement abrupt de direction, virage à angle droit, demi-tour sur place, utilisation de lumières, de faisceaux puissants et aveuglants. La plupart du temps les dirigeables évoluent à vitesse faible, entre 50 et 150 km/h. généralement silencieux, leur déplacement peut également s'accompagner d'un bruit de moteur d'intensité variable.

Les réactions animales associées aux OVNIs contemporains ne sont pas étrangères aux dirigeables de 1897 : les chevaux d'attelage, les chiens paniquent sous le regard médusé des fermiers de l'époque, impuissants à contenir la frayeur des animaux.

Voici quelques témoignages d'époque tirés du livre de M. Bougard (La chronique des OVNI).

1- Dans le journal Oakland Tribune :

« Red Bluff, le 26 novembre (1896). Plusieurs habitants affirment avoir vu le présumé vaisseau de l'espace dans leur quartier hier soir. On le vit pour la première fois vers 19H00 et on le prit pour une étoile brillante qui se déplaçait rapidement dans la direction du sud-ouest vers les montagnes derrière lesquelles il disparut. Peu après, un télégramme en provenance de Chico nous annonçait que l'objet avait pris la direction de Red bluff, mais qu'après avoir fait quelques tours il était reparti dans la direction d'où il était venu. Plusieurs citoyens nous ont dit qu'au début on ne voyait qu'une lumière, mais que plus tard le corps d'un objet en forme d'oeuf devint visible et que cela se déplaçait rapidement dans le ciel ».

Oakland, Californie. La pluie des météores que les astronomes ont prévues pour le 13 novembre dernier sert maintenant à expliquer les observations que l'on fait un peu partout. Charles White, d'East Oakland, affirme quand à lui qu'il a bien vu un vaisseau aérien, la nuit dernière. Vers 18 h 15, il arriva de la direction de San-Francisco. Il approcha rapidement et rattrapa le Ferry-boat qui traversait la baie. Il allait si vite qu'il se trouvait déjà au-dessus d'Alameda alors que le bac accostait seulement. M. A. B. Parker, conducteur du bac, confirma toute l'histoire ainsi que d'autres passagers.. »

2 - Jeudi 26 novembre 1896 :

« Un jeune électricien d'oakland nous a déclaré sur l'honneur qu'il avait vu le vaisseau de l'espace de très près et qu'il peut le décrire avec précision. Le jeune homme est Case Gillson, un des fils du Professeur Gillson, ex-super intendant des écoles de la ville et actuellement principal de la Normal Training School. Son témoignage est confirmé par d'autres jeunes gens qui virent l'étrange navire aérien au même moment.

Gillson et ses amis virent l'objet à deux reprises dans la soirée de jeudi, à 20 h 00 et à 20 h 30. Le ciel était parfaitement clair et un vent violent du nord-ouest soufflait. Le navire aérien se déplaçait rapidement du sud-est vers le nord, contre le vent. Aucune lumière n'était visible, seulement la silhouette maintenant bien connue qui se découpait sur le ciel étoilé. Case Gillson, son jeune frère et les frères de Petah virent distinctement l'objet et purent en faire un dessin.

Le navire aérien se dirigeait vers Lorin, précisa Gillson, à environ 30M ou 400M d'altitude et ressemblait à un grand cigare noir avec comme une queue de poisson. S'il avait des propulseurs, ceux-ci devaient tourner très rapidement car je ne pu les voir. Le corps avait une longueur d'environ 30 mètres et une sorte de pan triangulaire y était attaché.

La surface du navire aérien paraissait comme faite d'aluminium qui se serait noirci au contact du vent et des intempéries. Je vis ceci très distinctement et je jure que je dis la vérité. Le navire aérien se déplaçait à une vitesse incroyable. Comme il s'approchait de Lorin, il tourna rapidement et disparut vers San-Francisco. A 20 h 30, nous l'avons revu dans la même direction. Percy Drew fut un autre témoin de ce phénomène (…) Gillson est astronome amateur et déclare qu'il ne peut confondre une étoile ou un nuage avec un vaisseau aérien. A son avis, il s'agit d'essais que les ingénieurs américains réalisent pour mettre au point une machine volante. Pourquoi cette machine n'apparaît-elle jamais en plein jour, cela personne ne le sait, et les incrédules continueront donc d'ici là à s'en moquer… ».

3 - Autre témoignage. Celui-ci est à prendre avec beaucoup de précautions !

« La plus sensationnelle histoire de vaisseau aérien de cette saison est celle racontée par Jhon A. Horen, un électricien employé à l'Electric Improvement Co à San Jose. Horen dit qu'il a inventé un appareil a platine électrique reproduisant les sons et que le jeudi 26 il se rendit à San Francisco pour le présenter au constructeur du navire aérien qui souhaitait l'examiner.

Horen ajoute : '' A cheval nous avons rejoint un endroit à Sandy Beach où le vaisseau aérien était posé et nous avons embarqué. L'altitude se mesurait à bord et la distance ne se calculait pas en miles mais en degrés (?). L'après-midi nous avons voyagé vers l'ouest et le lendemain matin nous avons aperçu des lumières. L'inventeur m'a alors dit qu'il s'agissait d'Honolulu. Nous sommes repartis vers l'est et le samedi soir nous atterrissions non loin de l'endroit de notre départ. Le navire aérien se meut grâce à deux hélices, sans bruit et doucement. L'inventeur est âgé de 45 ans, mais je ne peux donner actuellement d'autres nouvelles. La puissance motrice est sans doute la vapeur ou l'électricité. C'est une machine merveilleuse, qui peut s'arrêter et stationner dans les airs à volonté, aussi légère qu'une plume ''.

Horen vit à l'hôtel New York Exchange et est considéré comme un homme sobre habitué à travailler beaucoup. Quelques-uns semblent accorder foi à ses dires, mais la plupart admirent son habileté à raconter des histoires et affirment qu'il a une magnifique imagination ».

4 - Les scientifiques de jadis comme les scientifiques d'aujourd'hui :

Toujours l'Oakland Tribune le 30 novembre 1986 :

« Il y a au moins un sceptique confirmé pour ce qui est du vaisseau aérien. Il s'agit du Professeur Burckhalter de l'Observatoire de Chabot. Ces derniers jours son temps a surtout été pris par des personnages qui voulait à tout prix voir la machine aérienne à travers le télescope. Plusieurs d'entre elle ont avancé l'idée que cet '' airschip '' était un truc publicitaire assez intelligent mis au point par une compagnie de gaz pour lancer une nouvelle campagne de gaz pour lancer une nouvelle sorte de gaz d'éclairage. Le Professeur Burckalter se moque bien entendu de cette théorie comme des autres explications avancées par ailleurs. '' S'il y avait eu un quelconque engin dans le ciel je n'aurai pas manqué de la viser avec mon télescope, vous pouvez en être certain '' nous a-t-il dit aujourd'hui.

Ce que les gens ont pris pour des lumières électriques placées sur un vaisseau spatial, ce n'est ni plus ni moins qu'une des planètes Mars ou Vénus. Les gens veulent croire en cet engin volant et il est étonnant de voir comment ils se trompent eux-mêmes. Vénus est aussi brillante qu'un arc électrique et se déplace très lentement à travers le ciel.

Quiconque veut bien s'attarder un instant sur ce dernier a des chances de la confondre avec une lumière électrique brillant à travers les nuages. Durant la nuit de samedi dernier, quand il y eut cette incroyable excitation au sujet du navire aérien, et bien c'est tout simplement Mars qui a été observée par tous ces gens. En effet, ce soir-là, cette planète était particulièrement étincelante.

Toutes les théories concernant un vaisseau des airs ne sont que pure imagination. S'il y avait de quelconques objets dans le ciel, nous les aurions rapidement identifiés, et toutes ces théories ne sont, je le crois, que des mystifications.''Voilà ce que ce 30 novembre 1896, le Professeur Burckhalter nous a raconté ». Un aïeul de Menzel ??

5 - Un autre…

20 KM au nord de Sioux City, Robert Hibbard, fermier « une ancre attachée à un cordage lui même relié à l'arrière d'un navire aérien » le prit par le fond de son pantalon et le traina sur plusieurs mètres. Il a vu arriver un objet sombre éclairé sur chaque flanc par « des lampes électriques à incandescence… ».

6 - Everest (Kansas) 80 minutes d'observation !!

« A un moment donné et durant 5 minutes, le navire aérien longea la partie inférieure des nuages qui étaient très bas dans le ciel et ce fut alors que les puissantes lumières qu'il portait se réfléchirent sur les masses nuageuses, éclairant du même coup l'objet volant dont on put saisir les moindre détails.

Le panier ou la nacelle devait avoir 7,50 et 9 mètres de longueur et sa forme évoquait celle d'un canoé indien. Quatre ailes lumineuses sortaient de la nacelle, deux de celle-ci étant triangulaires. Une grande carcasse sombre était visible immédiatement au-dessus du panier et les témoins pensèrent là qu'il s'agissait là du ballon gonflé au gaz. Que ce soit la même source d'énergie qui alimentait les phares et la propulsion de l'engin ? Cela paraît évident puisque ces lumières faiblissaient quand l'objet prenait de la vitesse et devenait vraiment très brillant quand il stationnait à faible altitude. Un des témoins vit une lueur bleue ? D'autres la virent plutôt blanche ou rouge ».… et encore …

16 - Le Farmer's Advocate de Yates Center daté du 23 avril 1897 à LeRoy (Kansas)

« Lundi dernier, vers 22H30, nous étions réveillés par un bruit qui venait de l'enclos du bétail. Je me suis aussitôt levé, pensant qu'il s'agissait peut-être de mon chien bouledogue en train de batifoler. Mais en arrivant devant la porte, à mon grand étonnement, je vis un vaisseau aérien descendre lentement au-dessus de mes vaches, à 200M de la maison.

J'ai appelé Gid heslip, mon fermier, et mon fils Wall ; nous avons saisi quelques haches et nous nous sommes précipité vers le corral. Pendant ce temps, l'engin volant était descendu doucement jusqu'à une altitude d'une dizaine de mètres . Il était là, à 50M de nous, de la forme d'un cigare qui avait au moins 100M de long.

Dessous, il y avait une sorte de caisse faite de panneaux de verre, ou d'un autre matériau transparent, séparé par des bandes d'autre matière. C'était brillamment éclairé à l'intérieur et chaque chose était clairement visible. Il y avait 3 lumières : une comme un immense projecteur et deux plus petites, une rouge et l'autre verte. La plus grande d'entre elles semblait pouvoir être braquée dans n'importe quelle direction.

Cette sorte de nacelle était occupée par 6 des plus étranges êtres que j'ai jamais vu. Il y avait deux hommes, une femme, et trois enfants. Ils baragouinaient entre eux, mais je fus incapable de comprendre la moindre syllabe. Chaque partie du vaisseau qui n'était pas transparente présentait une teinte rougeâtre foncée.

Nous restâmes muets d'étonnement et de frayeur, quand soudain un bruit attira leur attention et ils tournèrent aussitôt leur projecteur dans notre direction. Nous ayant repéré, ils mirent en route quelque puissance inconnue et une grande hélice de turbine (d'environ 10M de diamètre) commença à bourdonné rapidement alors qu'un instant plus qu'auparavant elle tournait lentement en dessous de l'appareil. Bientôt l'engin s'éleva aussi légèrement qu'un oiseau.

Quand il fut à une dizaine de mètres au-dessus de nous, il sembla s'arrêter, et vint planer juste au-dessus d'une génisse de trois ans qui criait et sautait comme une folle. Allant dans sa direction, nous trouvâmes un câble d'un bon centimètre de diamètre, fait de la même matière rouge, et qui était attaché au cou de la bête par un noeud coulant, l'autre extrémité partant vers l'engin où elle était reliée par un fil métallique.

Nous avons essayé de le détacher, mais sans succès ; nous avons alors voulu le couper mais quel ne fut pas notre étonnement quand nous vîmes l'engin et la vache s'élever lentement dans le ciel et disparaître au nord-ouest. Nous sommes entrés à la maison, mais j'étais tellement effrayé que je ne pus dormir. Le lendemain matin, je partis dès l'aube sur mon cheval à la recherche de traces laissée par ma vache.

Rentrant le soir à LeRoy, j'appris que Lank Thomas, qui vit dans le Comté de Coffee, à environ six kilomètres à l'ouest de LeRoy, avait retrouvé les pattes et la tête de l'animal dans son champ. Il avait pensé que quelqu'un avait dépecé une bête volée et il avait ramené la peau en ville pour l'identification. Le fait de ne trouver aucune trace sur place l'avait cependant sérieusement inquiété. Je suis rentré chez moi la nuit dernière mais je ne peux toujours pas dormir, me souvenant sans arrêt de cette maudite chose avec ses grosses lumières et ses occupants hideux. Je ne sais pas si ce sont des envoyés du diable ou bien des anges, mais en tous cas nous les avons tous vus, et ma famille ainsi que moi-même ne désiront plus jamais avoir à faire avec eux ».

On trouve également ce témoignage de “notables” :

Comme nous savons qu'il y a aujourd'hui des sceptiques et des incrédules, qui ont toujours existé et existeront toujours, qui doutent de la vérité quand elle frise l'improbable, et comme d'autres part nous savons que des gens ignorants et soupçonneux à tout propos ne manqueront pas de douter de la vérité du témoignage ci-dessus.

Nous décidons, les soussignés, de rédiger aujourd'hui cette attestation sous serment (les premiers affidavits). Nous connaissons Alex Hamilton depuis 15 ou 30 ans et nous savons qu'on a jamais mis sa parole en doute ; c'est pourquoi nous croyons vraiment que son récit est vrai et correctement relaté ; ..suit les signatures de 11 notables de la ville : chérif, banquier, médecin, pharmacien etc …

17 - Houston post du 20 avril 1897; James Hooton, conducteur de train :

« Il était environ 15 h 00 quand je suis arrivé à Homan (Arkansas). Vers 18H00 après avoir passé une bonne après-midi à mon sport favori, je me mis en route pour rejoindre la gare. Alors que j'avançais dans les buissons, mon attention fut attirée par un son familier, celui du sifflement de la pompe à air d'une locomotive.

Je me suis alors dirigé dans la direction d'où venait ce bruit et là dans une sorte de clairière, je vis l'objet qui émettait le sifflement. Je fus plus qu'étonné et compris immédiatement qu'il s'agissait là du fameux navire aérien qu'on avait vu à travers le pays.

Il y avait un homme de corpulence moyenne à bord et je remarquai qu'il portait des verres fumés. Il était entrain de rafistoler ce qui me paru être l'arrière du vaisseau, et comme je m'approchais, il fut tellement abasourdi qu'il ne put parler. (…) Pendant que je lui adressais quelques mots, trois ou quatre hommes sortirent de ce qui devait être la quille du navire aérien.

Un examen serré me montra que cette partie était divisé en deux. (…) Il y avait trois grandes roues de chaque côté ; il s'agissait de barres métalliques repliées de manière concave.

“ Je vous demande pardon, dis-je mais il semble que le bruit que j'entends ressemble très fort à celui que fait le frein Westinghouse ”. “ C'est fort possible” me répondit-il “ nous utilisons des aéroplanes et de l'air sous pression mais vous en saurez bientôt plus ”.

J'observai également qu'un tube de section de trois centimètres environ commençait à envoyer de la vapeur sur les roues et que celle-ci se mettaient à tourner. L'engin s'éleva petit à petit en émettant un sifflement. Il accéléra bientôt et en moins de temps qu'il faut pour le dire, il disparut hors de ma vue… ».

18 - Houston Post du 22 avril 1897 ; John Barclay, lieu non situé :

« M. John Barcklay s'était mis au lit quand il entendit son chien aboyer furieusement, avec des plaintes dans la gorge. Il sortit et vit alors un corps curieux, de forme oblongue, avec des ailes et d'autres pièces diverses de chaque côté. Il y avait des lumières brillantes qui éclairaient bien plus que des ampoules électriques. Quand il le vit pour la première fois, l'objet semblait stationnaire à moins de cinq mètres du sol. Il effectua ensuite quelques cercles dans le ciel et finit par se poser dans un pré près de la maison de M.Barclay. Le témoin prit alors sa Winchester et alla voir de plus près ce dont il s'agissait. L'objet avait maintenant éteint toutes ses lumières. Alors qu'il était à une trentaine de mètres de l'engin, il rencontra un mortel ordinaire qui lui demanda de baisser son arme car aucun mal ne lui serait fait ; Ensuite une conversation s'engagea :

M Barclay : ” Qui êtres-vous et que voulez-vous ? “.

L'homme : ” Mon nom n'a pas d'importance, appelez-moi Smith. Je voudrais un peu d'huile lubrifiante et une paire de ciseaux à froid si vous pouvez m'en trouver, ainsi qu'une pierre à aiguiser. Voici un billet de dix dollars, allez me chercher ces articles et gardez la monnaie pour votre dérangement “.

M Barclay : ” Qu'êtes-vous venu faire ici et qu'est-ce-que c'est pour un appareil ? Laissez-moi le voir “.

L'homme : ” Non, nous ne pouvons pas vous autoriser à approcher plus près, mais si vous le souhaitez et en raison de votre amabilité, nous vous appellerons un de ces jours pour vous emmener faire un tour dans les airs “.

M. Barclay ramena les articles demandés (sauf la pierre à aiguiser qu'il ne put se procurer), l'homme le remercia en lui serrant la main. Comme il le quittait, M Barclay lui demanda d'où il venait et où il se rendait.

L'homme lui répondit : ” De nulle part, mais nous serons en Grêce dans deux jours “. Il monta ensuite à bord, il y eut comme un bruit de roue qui tourne et l'objet décolla aussitôt. Il disparût à une vitesse éclair, comme une balle de fusil, devait même ajouter M. Barclay ».

19 - Le Modern News du 23 avril 1897, (malheureusement illisible par endroits, en pointillés..) Harrisbourg (Arkansas) :

« L'ancien sénateur Harris fut réveillé vers 01 h 00 par un bruit curieux ; jetant un oeil dehors, il aperçut alors un objet bizarre dans le ciel, en direction de l'ouest. Il se leva aussitôt, s'habilla et sortit avec des jumelles. Tout de suite il se rendit compte qu'il s'agissait du merveilleux navire aérien dont on avait tant parlé les jours précédents.

Il distingua bien sa forme alors que l'objet s'approchait de lui. Le mystérieux appareil ralentit et descendit peu à peu jusqu'à atteindre une altitude de quelques mètres au-dessus du sol, très près du terrain où M.Harris se trouvait. Ce dernier dit qu'il y avait à bord un homme d'un certain âge, une femme et deux jeunes gens. Le vieil homme avait une longue barbe noire qui lui tombait jusqu'à la ceinture. Il avait des yeux noirs comme le jais et une expression de grande fermeté.

S'étant approché, M.Harris appela le vieil homme ; celui-ci paru d'abord surpris de voir quelqu'un dehors à une heure aussi matinale, mais il lui répondit poliment. Après avoir bu un peu d'eau fraîche, il dit :

” Bien, vous paraissez être un homme très intelligent, et si vous promettez de ne pas divulguer mon secret dans l'intention de me nuire, je vais vous raconter toute l'affaire, excepté ce qui concerne le mécanisme de la propulsion “.

Après avoir reçu des assurance de la part de M. Harris, il continua :

” ……vous vous souvenez sans doute, il y a 26 ans de cela, ce qui s'appelle aujourd'hui le St Louis Républic était alors le St……..Il devint…….et plus tard ce fut le …………, Il y a environ 26 ans c'était exclusivement le St Louis Times, un exposé concernant une invention scientifique réalisée par un gentleman dont je ne peux mentionner le nom, et grâce auquel les lois de la gravitation étaient purement et simplement déjouées.

Il reçut des propositions de fortes sommes d'argent de syndicats du pays et d'autres offres vinrent de Paris, Londres et de biens d'autres endroits encore. Pendant ce temps, il tomba soudainement gravement malade et mourut en quelques semaines, laissant son invention au secret dans un coffre. Cet homme était mon oncle et il m'avait en partie confié son secret. Pas assez cependant pour que je puisse en faire quelque chose. Après 19 années, je réussis à obtenir le dossier original et puisque je disposait de beaucoup d'argent, j'ai alors passé sept ans à expérimenter le navire aérien que vous voyez là. Je n'ai pas encore terminé mes essais et c'est pourquoi je continue à voler la nuit pour qu'on ne me repère pas. J'essayerai de me rendre sur la planète Mars avant de rendre publique cette invention. Le poids n'est pas un problème pour moi. Je supprime tous les effets de gravité en plaçant des spires de fils métalliques autour de l'objet. Vous voyez, à bord j'ai embarqué un canon Hotshkiss de 4 tonnes et environ 20 tonnes de munitions. Je me préparais à partir vers Cuba pour démolir les troupes espagnoles si les hostilités ne cessaient pas, maintenant mes plans sont changés et je vais allez au secours des Arméniens. Pour alimenter l'arme que vous voyez là, il suffit de placer des cartouches dans une sorte de trémie et de presser un bouton pour qu'elle tire 63 000 coups à la minutes.

Non vraiment, la gravitation n'est pas mon problème.

Je place mon fil métallique autour de ce fusil de quatre tonnes et je peux alors le saisir d'une main. Les distances n'ont presque plus d'importance ; ainsi, vers 12H10, il y a moins d'une heure, nous étions au-dessus de Dallas et cependant nous avons voyagé très lentement. Je vais prendre mon petit déjeuné ici, faire des courses à Paris et je serai revenu ici pour le dîner, sans le moindre inconvénient “.

L'homme salua alors M. Harris, monta à bord du navire aérien et en quelques secondes celui-ci était parti vers les étoiles, caché par l'obscurité de la nuit ».

20 - Le Houston post du 26 avril 1897 :

« M.Franck Nichols, un distingué fermier vivant à environ 3 kilomètres à l'est de Josserand fut réveillé vers minuit par un bourdonnement de machinerie. Il vit alors dehors comme un étrange vaisseau avec des lumières brillantes, qui se posa dans un champ de maîs.

M.Nichols sortis et s'approcha du navire aérien. Avant de l'atteindre, il fut accosté par deux hommes avec des baquets qui lui demandèrent de prendre un peu d'eau dans son puits. M.Nichols fut invité à son bord et il s'entretient librement avec l'équipage composé de 6 ou 8 individus. La machinerie était si compliquée que dans la courte conversation qui suivit, il ne put guère en comprendre le mécanisme.

Cependant, un des hommes lui dit que le problème de la navigation aérienne avait été résolu. La carlingue de l'appareil était construite dans un nouveau matériaux que l'on venait de découvrir et qui avait la propriété de rester lui-même dans les airs ; quant à la force motrice, il s'agissait d'électricité hautement condensée. On l'informa que cinq de ces engins volant avaient été construits dans une petite ville de l'Iowa, et que bientôt cette invention allait être rendue publique. On est en train d'en construire d'autres et d'ici une année, l'usage de ces vaisseaux aériens sera généralisé. M. Nichols vit à Josserand, Comté de Trinity, et convaincra tout incrédule en lui montrant l'endroit où l'objet volant s'est posé ».

21 - Pour en terminer avec ces quelques témoignages :

Le Daily Texarkanian du 25 avril 1897 le juge Lawrence A. Byrne, de Texarkan, aperçut un engin “ singulier ” il précisa “ l'engin était occupé par trois hommes qui parlaient une langue étrangère ”.

Il ajouta “d'après leur apparence, ce devait être des Japonais. L'appareil était construit en aluminium et fonctionnait grâce à de l'air comprimé ”.

 

Source :http://guysite7.e-monsite.com/pages/mes-pages/vagues-d-ovnis/vague.html

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