La rencontre de Marius Dewilde (1954)

par damino - 2617 vues - 0 com.
Alien, ovni, ufologie

Un habitant du Nord affirme avoir vu les deux passagers d'une soucoupe volante. Celui-ci doit alors faire face aux moqueries des journalistes qui veulent absolument montrer qu'il n'est pas un homme très cultivé et le tourner en ridicule pour le discréditer. Malgré tout l'affaire reste importante et crédible du fait des traces au sol et d'observations sur la même période.



Marius Dewilde est à cette époque ouvrier métallurgiste aux aciéries de Blanc-Misseron. Il habite avec sa femme et son fils dans une petite maison isolée au milieu des bois et des champs, à 2 km du petit village de Quarouble, situé près de la frontière belge, dans le Nord, à l'Est de Valenciennes. Devant sa maison, un petit jardin entouré d'une palissade. La voie ferrée des houillères nationales, qui va de Saint-Amand à Blanc-Misseron, longe ce jardin, et à côté se trouve le passage à niveau n° 79 de la voie des Houillères Nationales.



La Rencontre

Le 10 septembre 1954 Marius Dewilde est témoin de l'atterrissage d'un vaisseau (et de ses occupants) posé sur la voie ferrée près de sa maison de garde-barrière. Son histoire a défrayé la chronique à l'époque, et plus tard il a raconte son histoire dans un livre.



Nous sommes le vendredi 10 septembre 1954, il est environ 22 h 30. J'habite une petite maison à Quarouble, dans le nord de la France. C'est une maison de garde-barrière, donc très proche de la voie ferrée.

"Les "soucoupes volantes"? Connais pas ou plutôt, j'en entends parler comme tout le monde, mais pour moi, c'est de la foutaise."

Je suis un homme simple, un ouvrier métallurgiste qui ne pense qu'a améliorer son confort. J'ai pu acheter une télévision: en 1954, ce n'est d éjà pas si mal. Ce soir là, ma femme regardait le petit écran tandis que moi, je préférait lire mon journal, car en tant qu'ancien marin un article me passionnait, il s'agissait du drame de l'Abeille.

Soudain, Kiki, mon chien, se met a aboyer d'une facon anormale depuis sa niche qui est a l'exterieur de la maison.

- Qu'est-ce qui lui prend ? questionne ma femme.
- Je n'en sais rien, je vais aller voir.
Je pose mon journal, prends une torche electrique et sors de la maison ou ma femme demeure assise devant le poste de télévision

Le témoignage se poursuit :

En arrivant dans le jardin, j'aperçus sur la voie ferrée, à moins de 6 m de ma porte, à gauche, une sorte de masse sombre. "C'est un paysan qui aura dételé là sa charette", pensais-je d'abord. "Il faudra que j'avertisse les agents de la gare demain dès la première heure pour qu'ils l'enlèvent, sinon il y aura un accident" (les paysans utilisent parfois le ballast de la voie ferrée pour rentrer leurs récoltes, car les chemins, dans ce terrain marécageux, sont assez médiocres).

A ce moment, mon chien arriva vers moi en rampant, et tout à coup, sur ma droite, j'entendis un bruit de pas précipités. Il y a là un sentier que l'on appelle "le sentier des contrebandiers", car ceux-ci l'emprutent parfois, la nuit [pour franchir la frontière franco-belge]. Mon chien s'était de nouveau tourné vers cette direction et avait recommencé à aboyer. J'allumai ma lampe électrique et projetai son faisceau lumineux vers le sentier.

Ce que je découvris n'avait rien de commun avec des contrebandiers : 2 "êtres" comme je n'en avais jamais vu, à 3 ou 4 m de moi à peine, tout juste derrière la pallisade, qui seule me séparait d'eux, marchaient l'un derrière l'autre en direction de la masse sombre que j'avais remarquée sur la voie ferrée.

L'un d'eux, celui qui marchait en tête, se tourna vers moi. Le faisceau de ma lampe accrocha, à l'endroit de son visage, un reflet de verre ou de métal. J'eus nettement l'impression qu'il avait la tête enfermée dans un casque de scaphandre. Les 2 êtres étaient d'ailleurs vêtus de combinaisons analogues à celles des scaphandriers. Ils étaient de très petite taille, probablement moins de 1 m, mais extrêmement larges d'épaules, et le casque protégeant la "tête" me parut énorme. Je vis leurs jambes, petites, proportionnées à leur taille, me sembla-t-il, mais par contre je n'aperçus pas de bras. J'ignore s'ils en avaient.

Description des aliens

Les premières secondes de stupeur passées, je me précipitai vers la porte du jardin avec l'intention de contourner la palissade et de leur couper le sentier pour capturer au moins l'un deux. Je n'étais plus qu'à 2 m des 2 silhouettes quand, jaillissant soudain à travers une espèce de carré de la masse sombre que j'avais d'abord aperçue sur les rails, une illumination extrêment puissante, comme une lueur de magnésium [aux reflets verts ?], m'aveugla. Je fermai les yeux et voulus crier, mais je ne le pus pas. J'étais comme paralysé. Je tentai de bouger, mais mes jambes ne m'obéissaient plus.Seul mon cerveau fonctionne d'une manière on ne peut plus lucide. Je ressens des picotements dans tout le corps tandis que je vois et entends parfaitement.

Affolé, j'entendis comme dans un rêve, à 1 m de moi, un bruit de pas sur la dalle de ciment qui est posée devant la porte de mon jardin. C'étaient les 2 êtres qui se dirigeaient vers la voie ferrée.

Enfin, le projecteur s'éteignit. Je retrouvai le contrôle de mes muscles et courus vers la voie ferrée. Mais déjà la masse sombre qui y était posée s'élevait du sol en se balançant légèrement à la façon d'un hélicoptère. J'avais pu toutefois voir une sorte de porte se fermer. Une épaisse vapeur sombre jaillissait par-dessous avec un léger sifflement [en émettant un vent chaud et une odeur d'ozone ?].

L'engin monta à la verticale jusqu'à 30 m environ, puis, sans cesser de prendre de l'altitude, piqua vers l'Ouest en direction d'Anzin. A partir d'une certaine distance, il prit une luminosité rougeâtre. Une minute plus tard, tout avait disparu .

Après avoir un peu repris ses esprits, Dewilde va réveiller sa femme, puis un voisin. Il court ensuite à la gendarmerie la plus proche de la petite localité de Onnaing, à 2 km de là. Il est si ému et ses propos semblent si décousus qu'on le prend pour un fou et le prie de rentrer chez lui sans l'entendre.

Dewilde se rend alors au commissariat de police, où il arrive vers minuit. Le commissaire Gouchet accepte de l'entendre. Dewilde tremble de tous ses membres et est pris de contractions intestinales. Gouchet écarte l'hypothèse d'une comédie ou simulation, et son rapport va déclencher une triple enquête.

Marius Dewilde et son fils le long de la voie ferrée

Enquête

Le lendemain matin (quelques heures après la déposition à la police) Dewilde reçoit la visite d'un journaliste de La Voix du Nord, qui vient l'interviewer.

 Cela commence par une voix d'homme derrière moi.
- Monsieur Dewilde? Je me retourne
- Oui, c'est moi
- C'est pour la Voix du Nord. Pourriez-vous m'accorder une interview, s'il vous plaît?
Apres avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute
- Vous devriez rentrer chez vous, monsieur Dewilde, il y a beaucoup de monde...
Beaucoup de monde: bel euphémisme!

Rapidement dans la journée, c'est une foule qui vient voir Dewilde. Tandis qu'un cordon de police empeche des curieux d'envahir le terrain qui entoure la maison, la femme de Dewilde est interrogée par Couchet, et débarquent la Gendarmerie de l'Air et la DST pour prendre à leur tour la déposition de Dewilde.
 
Dans celle-ci ma femme reçoit le commissaire Gouchet tandis que, dans le même instant, arrivent la gendarmerie de l'Air et la D.S.T.

Les Polices de l'Air de Lille et de Paris arrivent aussi, munies d'appareillages. Les ordres fusent de toutes parts, et chacun réclame une priorité d'action : a cet égard, ce sont des militaires revetus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout premier lieu : le locataire de Dewilde, toute sa famille, lui-même, les animaux et le terrain sont soumis à la détection des compteurs Geiger. Résultat de l'opération: La radioactivité est supportable pour l'être humain et les animaux.

La preuve est faite: L'ENDROIT OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF!

"Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entraîner des conséquences désastreuses pour moi. "


L'enquête sur les lieux est brusquement interrompue par un grincement strident, suivi d'un grondement sourd : un train, passant lentement pour ne pas provoquer d'accident parmi l'attroupement, a provoqué un affaissement de la voie tandis que ses roues patinaient sur les rails. L'affaissement s'est produit a l'endroit même ou se trouvait l'objet vu par Dewilde. Le machiniste immobilise sa locomotive, met pied à terre pour aller utiliser le téléphone de la cour de la maison, tandis que les enquêteurs, stupéfaits, constatent une friabilité anormale de la voie et du ballast. Quelques instants plus tard, le machiniste s'écrie : - Le téléphone ne fonctionne pas.- Je sais, répond Dewilde, il ne fonctionne plus depuis l'atterrissage. - Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire ? gronde la voix d'un militaire. En effet les piles, d'apparence neuves, sont vidées. Dewilde montre alors sa torche éléctrique et son poste transistors, déchargés également.
Près de la voie, un officier attire l'attention de tous : - Venez voir ici ! Il y a un creux, une sorte de cuvette sur une longueur d'au moins 6 m, il y a également des traces sur le travers du ballast et des entailles sur les traverses des rails.

Comme Gouchet, ils prennent l'histoire au sérieux. Le Lundi 13 Septembre, tous trois se rendent à nouveau sur les lieux pour tenter d'éclaircir le mystère.

Dewilde répond aux gendarmes venus mener l'enquête

La 1ère hypothèse envisagée est celle d'un hélicoptère clandestin faisant de la contrebande. Elle est cependant rejetée, à la vu des fils télégraphiques empêchant tout atterrissage sur le lieu.

On examine alors mètre par mètre le terrain contigu à la voie ferrée ou les 2 êtres auraient pu laisser des empreintes de leurs pas. Aucune empreinte n'est trouvée, mais le terrain, dur, y semble peu propice.
Sur la voie ferrée, 3 traverses de bois portent les mêmes marques, fraîches et propres, 5 enfoncements de 4 cm2 disposés de manière symétrique. Elles correspondent à un poids de 30 t environ selon l'estimation des ingénieurs des chemins de fer qui sont consultés.

De plus, les pierres du balast sont devenues friables comme si on les avait calcinées à haute température. Par ailleurs, l'enquête révèle plusieurs témoins dans les environs qui confirment le passage de l'ovni ce soir-là dans le ciel de la région.

Les enquêteurs civils (dont Marc Thirouin) qui étudient le cas Dewilde coopérèrent de très près avec la police locale, mais il y a aussi d'autres personnes sur les lieux, notamment des représentants de la police de l'air venus de Paris. Quand on procède à une enquête concernant les pierres trouvées calcinées à l'endroit où Dewilde a vu la soucoupe, il s'avére que la police elle-même ne peut obtenir de renseignements sur les résultats de ces analyses. Le chef de la police locale déclare : L'organisme officiel qui travaille en liaison avec la police de l'air appartient au ministère de la Défense nationale. Le seul nom de ce ministère exclut quelque communication que ce soit.

Le magazine Radar relate l'histoire de Dewilde

Par la suite Dewilde souffre de coliques et d'une perte de souffle. Son chien restera désormais nerveux, jusqu'à sa mort 6 mois plus tard.

Autres phénomènes et témoins


Deux ou trois jours plus tard, on découvrira 3 vaches mortes dans une pâture. Une autopsie révèlera que les bêtes étaient évidées de leur sang (comme dans la plupart des cas de mutilation de bétail).

Une semaine plus tard, un agriculteur rencontrera une créature identique et sera immobilisé de la même manière près de Cenon (Gironde). Ce sont les également vraissemblablement les mêmes créatures que, le 26 septembre, Lucette Leboeuf observera.

En 1991, lors d'une conférence sur les Ovnis à Arras, une dame entre 50 et 60 ans prit la parole pour nous faire part de son témoignage : le jour où Marius Dewilde fit sa rencontre avec les ET ( je ne sais s'il s'agit de la 1ère ou de la 2ème ), cette dame était présente à Quarouble ( pas loin de la frontière belge ), pas très loin de l'habitation du précédent, et a vu le vaisseau s'envoler dans le ciel dans un halos de lumière rouge. Je sais bien, on peut dire ce qu'on veut sur le témoignage et sa fragilité, mais je peux vous assurer que nous étions une paire dans le public à croire en son authenticité.

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