La tragedie d'Ignacio de Souzal

par damino - 2669 vues - 0 com.
Mystère, légende, archéologie

Le 13 Août 1967 en soirée, Ibiracy de Moraes, riche propriétaire de l’Estancia de Santa Maria, dans l’Etat de Goias, et  ancien directeur de la Banque du Brésil, reçoit une étrange confidence de la part de son métayer, Ignacio de Souza : « Patron, j’ai tué un homme ».

Ignacio a 41 ans, il est illettré, marié et père de 5 enfants. Il fait alors à son employeur un incroyable récit. Rentrant chez lui, un chalet situé à proximité de la piste d’atterrissage de la propriété, à 16 heures, il est accueilli par sa femme Maria-Luisa. Tous deux voient alors sur la piste trois personnages qu’ils prennent d’abord pour des enfants nus. Ils semblent jouer en silence, et le métayer est choqué de leur tenue en présence de son épouse. Il  s’en approche, et le couple réalise que ce sont de petits êtres ressemblant à des humains, qui loin d’être nus sont en combinaison moulant jaune pâle, un peu comme celle des plongeurs. Derrière eux, un sorte d’engin, en forme de bassine ou de lavabo retourné, de 25 à 35 mètres de diamètre, flotte au ras du sol ou est posé sur la piste. Il montre une ouverte sur le dessous.  Ignacio, loin de s’en étonner, imagine que c’est un appareil militaire testé par son patron, qui a déjà fait ce genre de choses. Son employeur possède d’ailleurs plusieurs avions et il pilote.

Ignacio voit alors une des créatures pointer un doigt vers eux, et les trois personnages s’approchent en courant. Nerveux, i l crie à son épouse de rentrer à la maison et épaule la carabine Winchester 44 qu’il a emmenée avec lui, car il est chasseur et fin tireur. A 60 mètres environ, il tire, et touche l’un des étranges visiteurs à la tête. Celui-ci chute sur le sol. Mais en une fraction de seconde un rayon vert sort de l’engin, et le touche à l’épaule.

Il tombe à son tour, sa femme sort de la maison, s’interpose, ramasse la carabine qu’elle pointe vers les intrus, qui relèvent leur congénère et s’enfuient dans l’engin. Celui-ci s’élève lentement à la verticale avec un bourdonnement ressemblant à celui d’un essaim d’abeilles.

De Moraes est étonné par ce récit, d’autant qu’il n’y a pas de trace de sang sur la piste. Mais Ignacio se plaint rapidement de nausées, d’engourdissement sur tout le corps, et trois jours plus tard son employeur décide de l’emmener à l’hôpital de Goiana, à 240 km de Brasilia. On constate qu’il a une brûlure formant un cercle parfait de 15 centimètres sur la poitrine, au niveau de l’épaule gauche ; le médecin envisage une intoxication par plante, et les deux hommes lui révèlent alors ce que le couple De Souza affirme avoir vécu. Le praticien est sceptique, et estime qu’Ignacio a été victime d’une hallucination causée par son intoxication. Il fait toutefois procéder à des analyses de sang, et le verdict tombe : leucémie foudroyante. Ignacio n’a plus que deux mois à vivre. On ne le soigne qu’avec un onguent de Butesin, destiné aux brûlés. Ignacio lui-même demande au docteur d’oublier son récit, et le médecin s’empresse d’accepter, au nom de sa réputation professionnelle ; on parlera de leucémie, et de rien d’autre. Le malheureux maigrit, se plaint de douleurs sur tout le corps, et décède au bout de 59 jours. Son épouse va brûler son lit, son matelas, et ses vêtements, comme il l’avait demandé.

Il n’existe aucune explication à la soudaine maladie du patient, homme réputé robuste, et dont la leucémie ressemble à celle de personnes exposées à une forte radioactivité. Tel est en tous cas l’avis du professeur Felipe Machado Carrion.

Il est établi de manière à peu prés certaine qu’Ignacio, illettré, n’a jamais entendu parler d’ovnis, d’extraterrestres, ou de choses de ce genre. Interrogé par les médecins, il dira n’avoir jamais vu un appareil et des êtres comme ceux qu’il a vus sur la piste. De Moraes fut également questionné : avait-il parlé à son fermier d’histoires de soucoupes et de visiteurs ? Il affirmera que non. Quant à l’

hallucination, elle est démentie par le récit de Maria-Luisa, en tous points conformes à celui d’Ignacio. Son employeur, qui croit le récit d’Ignacio, gardera le silence pendant une année avant de rendre l’affaire publique.

L’affaire est à rapprocher de trois autres faits divers tragiques. Le 17 octobre 1981 de nuit à Parnarama deux chasseurs, Ribamar Ribeiro et Abel Boro, voient dans le ciel une sorte de « pneu de camion » géant équipé de lumières illuminant tout comme en plein jour, et tournant sur lui-même. La chose se dirigeant vers eux, Ribeiro s’échappe alors que Boro est entouré d’une lumière scintillante. Son compagnon inquiet de ne plus le revoir retourne sur les lieux ; Boro est mort sans lésions apparentes, mais il est exsangue. Deux jours plus tard deux autres chasseurs sont en poste à Parnarama, également la nuit : Raimondo Souza et Anastasio Barbosa. Ils voient descendre un  disque qui dirige sur eux un rayon lumineux. Souza tire sur lui au fusil et son compagnon se cache alors que l’objet tourne au-dessus de leurs têtes.  Barbosa rentre chez lui, et sans nouvelles de Souza va le retrouver. Il le découvre couvert de taches violettes, souffrant de fractures et d’hématomes. Souza meurt en quelques heures sans avoir repris connaissance. Au mois de décembre et toujours dans la même commune, un habitant, Dionizio Général, est touché au sommet d’une colline par un « rayon de feu » émis par un disque, devant un ami. Il meurt trois jours plus tard.

Source : http://www.lionelherbert.fr/ovni--trois-affaires-bresiliennes

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