Le petrole serait venu de l'espace par le biais de comètes
Le pétrole brut est formé de deux éléments, le carbone et l'hydrogène. Les principales théories sur l'origine du pétrole sont les suivantes :
1. La théorie inorganique.
L'association du carbone et de l'hydrogène s'est effectuée dans les formations rocheuses de la terre sous l'effet d'une forte chaleur et d'une forte pression.
2. La théorie organique.
L'hydrogène et le carbone qui composent le pétrole proviennent l'un et l'autre des débris de vie végétale et animale en particulier de la vie microscopique que contenaient les mers et les marécages.
La théorie organique implique que le processus a commencé alors que la vie était déjà abondante, tout au moins dans les fonds marins
La queue des comètes est composée principalement de gaz de carbone et d'hydrogène. Privés d'oxygène, ils ne brûlent pas au cours de leur trajectoire, mais les gaz inflammables, en traversant une atmosphère qui contient de 1'oxygène, prendront feu. Si les gaz de carbone et d'hydrogène, ou des vapeurs composées de ces deux éléments, pénètrent dans l'atmosphère en énormes quantités une certaine partie s'enflammera, fixant tout l'oxygène disponible, le reste échappera à la combustion, mais, par une rapide transformation, se liquéfiera. En arrivant au sol, la substance, si elle était liquide, le pénétrerait par les interstices du sable et les crevasses des rochers. Mais en tombant sur l'eau elle y flotterait, si le feu allumé dans l'atmosphère venait à s'éteindre avant que de nouveaux apports d'oxygène n'arrivent d'autres régions.
La chute d'un liquide épais qui descendit vers la terre, et flamba en dégageant une fumée très dense est relatée dans les traditions orales et écrites des habitants des deux hémisphères,
On lit dans Popol-Vuh, le livre sacré des Mayas 2 : « Ce fut la ruine et la destruction » ... la mer s'entassa à de grandes hauteurs... Il y eut une grande inondation; les gens se noyèrent dans une substance visqueuse qui tombait du ciel... La face de la terre s'assombrit, et la pluie sombre tomba des jours et des nuits... Puis il y eut un grand bruit de feu au-dessus de leurs têtes. » La population entière fut anéantie. Le manuscrit Quiché perpétue l'image de la destruction des populations mexicaines par une chute de bitume 3 : « Il descendit du ciel une pluie de bitume et de résine..... la terre s'obscurcit et il plut nuit et jour. Et les hommes allaient et venaient hors d'eux-mêmes, comme frappés de folie : ils voulaient monter sur les toits, et les maisons s'écroulaient; ils voulaient grimper sur les arbres, et les arbres les secouaient loin d'eux, et quand ils allaient pour se réfugier dans les grottes et les cavernes, aussitôt elles se fermaient. »
Un récit semblable est enregistré dans les Annales de Cuauhtitlan 4. L'âge qui se termina par une pluie de feu fut appelé : « quia-tonatiuh'», qui signifie « le Soleil de la pluie de feu 5 ».
Et beaucoup plus loin, dans l'autre hémisphère, en Sibérie, les Vogouls se transmirent à travers les siècles et les millénaires ce souvenir : « Dieu envoya une mer de feu sur la terre..... Ils appellent la cause de ce feu « Eau de feu 6 ». »
Un demi-méridien plus au Sud, dans les Indes néerlandaises, les tribus indigènes racontent que, dans un passé éloigné, Sengle-Das, ou l' « Eau-de-Feu », tomba du ciel. A quelques exceptions près, tous les hommes périrent 7.
Voici la description de la huitième plaie,,telle qu'elle figure dans l'Exode : « Il tomba de la grêle (barad = des météorites), et le feu était rnélangé à la grêle (barad). Elle était si violente qu'il n'y en avait point eu de semblable en Égypte depuis qu'elle forme une nation. » (Exode, IX, 24). « Il y eu du tonnerre (plus exactement : un grand bruit), et de la grêle (barad), et le feu se rua sur la terre » (Exode , IX, 23)
Le Papyrus Ipuwer décrit ce feu dévorant : « les portails, les colonnes et les murs sont consumés par le feu. Le ciel n'est que confusion 8 ». Le Papyrus dit que ce feu « détruisit l'humanité » presque entièrement.
Plusieurs textes des Midrashim affirment que du naphte rnélangé à des pierres brûlantes s'abattit sur l'Egypte. « Les Égyptiens refusèrent de laisser partir les Israélites, et Il versa sur eux du naphte, et des pustules brûlantes. » C'était « un flot de naphte brûlant 9 ». Naphte est le nom du pétrole en araméen et en hébreu.
Le peuple égyptien fut « accablé par d'étranges pluies, de la grêle et des averses inexorables, et entièrement consumé par le feu; car, fait étonnant entre tous, c'est dans l'eau qui éteint toutes choses que le feu brûlait le plus activement 10 », ce qui est la caractéristique même du pétrole en combustion. Dans la liste des plaies d'Égypte qu'énumère le Psaume CV, il est question de « fleuve de feu » et, dans Daniel (VII, 10) de « torrent enflammé ». L'Agadah de la Pâque déclare que « les hommes. puissants de Pul et de Lud (Lydie, Asie Mineure) furent détruits par un incendie dévastateur au jour du Passage ».
Dans la vallée de l'Euphrate, les Babyloniens citaient souvent « la pluie de feu », dont le souvenir s'était perpétué 11.
Toutes les contrées dont j'ai cité les traditions relatives à la pluie de feu possèdent en fait des gisements de pétrole : Mexique, Indes néerlandaises, Sibérie, Irak et Égypte.
Il se peut que le fluide combustible ait flotté un certain temps à la surface des mers, imprégné la surface du sol, et qu'il se soit fortuitement enflammé. « Durant sept hivers et sept étés, le feu a fait rage... Il a consumé la surface de la terre », racontent les Vogouls de Sibérie 12.
Le récit des pérégrinations dans le désert contient plusieurs allusions à du feu jaillissant de la terre. Après avoir quitté la montagne où leur avait été dictée la loi, les Israélites marchèrent trois jours, et il arriva que « le feu du Seigneur s'alluma au milieu d'eux, et dévora l'extrémité du camp » (Nombres, II, I). Les Israélites reprirent leur route. Puis vint la révolte de Coré et de ses complices : « et la terre ouvrit sa gueule béante, et les engloutit... et tous les Israélites qui étaient autour s'enfuirent en entendant leurs cris... Un feu jaillit d'auprès du Seigneur et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient l'encens 13 ». Quand ils firent brûler l'encens, les vapeurs qui sortaient par la crevasse du rocher s'enflammèrent et explosèrent.
Peu habitués à se servir de cette huile riche en principes volatils, les prêtres israélites furent les premières victimes du feu. Les deux fils aînés d'Aaron, Nadab et Abiu, « moururent devant le Seigneur, lorsqu'ils apportèrent un feu étranger dans le désert de Sinaï 14 ». Le feu était appelé étranger à la fois parce qu'il était inconnu et d'origine étrangère.
Si du pétrole tomba sur le désert d'Arabie et sur la terre d'Égypte et y brûla, on doit retrouver des traces d'incendie dans quelques-uns des tombeaux construits avant la fin du Moyen-Empire, et dans lesquels le pétrole ou quelques-uns de ses dérivés se seraient infiltrés.
Nous lisons dans la description du tombeau d'Antefoker, vizir de Sésostris I, pharaon du Moyen-Empire « Il se pose à nous un problème concernant un incendie, évidemment volontaire, qui a exercé ses ravages dans la tombe, comme dans mainte autre... La matière combustible a dû être non seulement abondante, mais légère, car seul un feu violente et se consumant rapidement peut expliquer que les tombeaux ainsi brûlés ne soient absolument pas noircis, sauf dans les parties inférieures. En général, on ne trouve pas non plus de vestiges calcinés. Ces circonstances sont déconcertantes
« Et que nous dit l'histoire naturelle ? » demande Philon dans son livre De l'éternité du monde16 ; et il répondait : « les destructions des choses sur la terre, non pas de toutes les choses à la fois, mais d'une très grande partie, sont attribuées à deux causes principales : les attaques furieuses du feu et de l'eau. Ces deux visitations, nous dit-on, descendent sur la terre à tour de rôle, après de très longues révolutions d'années. Quand l'agent est l'incendie, un torrent de feu céleste se déverse d'en haut, s'étend sur maints endroits, et recouvre de grandes étendues de la terre habitée ».
La pluie d'eau de feu a alimenté la terre en pétrole. Cette huile des roches terrestres semble être, au moins en partie, de « l'huile d'étoile », tombée à la fin des âges du monde, en particulier de l'âge qui s'est terminé au milieu du deuxième millénaire avant notre ère.
Les prêtres iraniens adoraient le feu qui sortait du sol. Les adeptes du zoroastrisme ou mazdaïsme sont également appelés adorateurs du feu. Le feu du Caucase était tenu en haute estime par tous les habitants des pays voisins. C'est au Caucase que se rattache, et qu'a pris naissance la légende de Prométhée 17. Il fut enchaîné à un rocher pour avoir apporté le feu à l'homme. Le caractère allégorique de la légende prend toute sa signification si nous nous rappelons les paroles de saint Augustin, selon qui Prométhée était contemporain de Moïse 18.
Des torrents de pétrole se déversèrent sur le Caucase et y brûlèrent. La fumée de l'incendie du Caucase hantait encore l'imagination d'Ovide, quinze siècles plus tard, lorsqu'il décrivit l'embrasement du inonde.
Les incendies ultérieurs en Sibérie, au Caucase, en Arabie et partout ailleurs, ne furent que les flambées qui succédèrent au grand embrasement de l'époque où la terre fut enveloppée de vapeurs de carbone et d'hydrogène.
Dans les siècles suivants, le pétrole fut adoré, brûlé dans les lieux saints. On s'en servit également à des fins domestiques. Puis des siècles s'écoulèrent où il fut complètement abandonné. Ce n'est qu'au milieu du siècle dernier que l'homme commença d'exploiter cette huile, en partie fournie par la comète de l'époque de l'Exode. Il utilisa ses propriétés, et aujourd'hui les grandes routes sont sillonnées de véhicules propulsés par le pétrole. Et l'homme a conquis le ciel, réalisant son antique rêve de voler comme les oiseaux. Là encore, l'homme utilise l'héritage de la comète, cette indiscrète visiteuse qui déversa des vapeurs et du feu sur ses ancêtre
Source : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/04/05/20815887.html