Les Pluies mystérieuses
par damino - 2828 vues - 0 com.
On appelle habituellement "pluies merveilleuses", des pluies formées d’objets, de végétaux et même d’animaux ! Ces faits prodigieux, accueillis avec la plus grande réserve par les scientifiques, ont été signalés depuis l’Antiquité, jusqu’à ces dernières années.
Dans son ouvrage Le Livre des Damnés (1919), Charles Fort, journaliste américain, se consacra à ces phénomènes inexpliqués de pluies de substance gélatineuse, de boue, de matières végétales, de feuilles mortes – qui tombèrent une demi-heure durant à Clairvaux en 1794 et durant dix minutes en Indre-et-Loire, à Autrèche, en avril 1869 -, de lavande – à Oudon, en Loire-Atlantique, en 1903 -, de carbonate de soude, d’acide nitrique, de calcaire, de sel, de coke, de cendres, de serpents, de fourmis, de vers et de boulets de canon, entre autres.
Charles Berlitz, quant à lui, mentionna dans son livre des Phénomènes étranges du monde, des déluges d’oiseaux et même de morceaux de viande saignante !
Charles Berlitz, quant à lui, mentionna dans son livre des Phénomènes étranges du monde, des déluges d’oiseaux et même de morceaux de viande saignante !
Certains de ces phénomènes ont pourtant trouvé une explication parfaitement rationnelle. C’est le cas notamment de la pluie de soufre, attestée dès les temps les plus anciens et au Moyen Âge : à la fin du XVIIè siècle, on comprit que la couleur jaune de cette pluie venait de ce qu’elle était chargée du pollen des fleurs de certains arbres, surtout des pins et des sapins. Ce qu’on appelait pluie de laine désignait simplement une ondée chargée du duvet que produisent les graines des peupliers et de certains saules. Les pluies de lait, comme celle qui tomba aux environs de Rome en 234 avant notre ère et celle de 109 qui précéda l’incendie de Rome, "ont été expliquées par l’adjonction de matières crétacées poussées dans les airs par des tourbillons et formant alors avec la pluie une eau laiteuse."
Au XIXè siècle, les spécialistes expliquèrent les prétendues pluies de sang, très impressionnantes, dont la couleur rouge serait due à la terre, à des poussières de minéraux ou d’autres matières balayées par les vents, ou encore à des papillons qui répandaient des gouttes d’un suc rouge. Des pluies de sang tombèrent ainsi à Lisbonne en 1551 et à Freiberg (Allemagne), trois ans plus tard. A celle-ci s’ajouta également une pluie de chair humaine, qui s’expliqua finalement par une chute de pierres volcaniques ressemblant à de la chair desséchée.
La pluie de "manne" tient, elle, du miracle : en 371, il tomba en Artois, alors que les terres étaient stériles, une pluie très grasse avec une châsse contenant de la laine : "Elle engraissa tellement de terre qu’elle fut appelée manne, à l’exemple de celle dont Dieu nourrit son peuple dans le désert." Cette relique est d’ailleurs conservée à l’église d’Arras où tous les ans une messe célèbre ce prodige.
Au XIXè siècle, les spécialistes expliquèrent les prétendues pluies de sang, très impressionnantes, dont la couleur rouge serait due à la terre, à des poussières de minéraux ou d’autres matières balayées par les vents, ou encore à des papillons qui répandaient des gouttes d’un suc rouge. Des pluies de sang tombèrent ainsi à Lisbonne en 1551 et à Freiberg (Allemagne), trois ans plus tard. A celle-ci s’ajouta également une pluie de chair humaine, qui s’expliqua finalement par une chute de pierres volcaniques ressemblant à de la chair desséchée.
La pluie de "manne" tient, elle, du miracle : en 371, il tomba en Artois, alors que les terres étaient stériles, une pluie très grasse avec une châsse contenant de la laine : "Elle engraissa tellement de terre qu’elle fut appelée manne, à l’exemple de celle dont Dieu nourrit son peuple dans le désert." Cette relique est d’ailleurs conservée à l’église d’Arras où tous les ans une messe célèbre ce prodige.
PLUIES D'OBJETS
Une pluie de croix tomba en 367 le jour où Julien l’Apostat, "voulant réédifier le temple de Jérusalem, vit ses efforts impies confondus par le courroux divin. Ces croix, après avoir sillonné les airs, venaient se fixer sur les vêtements des spectateurs." Des croix tombèrent également du ciel en Calabre vers 746, puis en Allemagne en 1503, où elles avaient "la teinte d’un pain fait de pure fleur de farine."
Selon une croyance du Moyen Âge, des pluies d’armes se produisaient la nuit aux approches des grandes guerres. Parmi ces armes se trouvaient des hallebardes, des épées, très communes, et plus rarement des haches.
Patrice Walker, chroniqueur écossais, témoigna ainsi : "Pendant le mois de juin et de juillet dans les environs de Crossford Boat, à deux minutes au-dessous de Lanarck, et particulièrement à Clyde, un grand nombre de personnes se rassemblèrent pendant plusieurs soirées. Il y avait là une pluie de bonnets, de chapeaux, de fusils et de sabres, qui couvraient les arbres et la terre ; des compagnies d’hommes armés, marchant en bon ordre sur le bord de l’eau ; des compagnies rencontrant des compagnies, se traversant les unes les autres, puis tombant à terre et disparaissant. […] Je m’y rendis trois soirées consécutives et je remarquai qu’il y avait les deux tiers des spectateurs qui voyaient ce prodige, et un tiers qui ne le voyait pas. Quoique je ne puisse donc rien voir, il y avait une telle frayeur et un tel tremblement parmi ceux qui voyaient que même ceux qui ne voyaient pas pouvaient s’en apercevoir. […] Ceux qui virent ce prodige, quand ils faisaient un voyage, voyaient toujours un bonnet et un sabre tomber sur le chemin."
A l’époque de l’invasion turque, il tomba en Allemagne, comme signe avant-coureur, des petits turbans, mignonnement ouvragés. La bataille de Lépante, en 1571, qui "délivra la Chrétienté des armées musulmanes, mit ainsi fin aux pluies de turban."
Selon une croyance du Moyen Âge, des pluies d’armes se produisaient la nuit aux approches des grandes guerres. Parmi ces armes se trouvaient des hallebardes, des épées, très communes, et plus rarement des haches.
Patrice Walker, chroniqueur écossais, témoigna ainsi : "Pendant le mois de juin et de juillet dans les environs de Crossford Boat, à deux minutes au-dessous de Lanarck, et particulièrement à Clyde, un grand nombre de personnes se rassemblèrent pendant plusieurs soirées. Il y avait là une pluie de bonnets, de chapeaux, de fusils et de sabres, qui couvraient les arbres et la terre ; des compagnies d’hommes armés, marchant en bon ordre sur le bord de l’eau ; des compagnies rencontrant des compagnies, se traversant les unes les autres, puis tombant à terre et disparaissant. […] Je m’y rendis trois soirées consécutives et je remarquai qu’il y avait les deux tiers des spectateurs qui voyaient ce prodige, et un tiers qui ne le voyait pas. Quoique je ne puisse donc rien voir, il y avait une telle frayeur et un tel tremblement parmi ceux qui voyaient que même ceux qui ne voyaient pas pouvaient s’en apercevoir. […] Ceux qui virent ce prodige, quand ils faisaient un voyage, voyaient toujours un bonnet et un sabre tomber sur le chemin."
A l’époque de l’invasion turque, il tomba en Allemagne, comme signe avant-coureur, des petits turbans, mignonnement ouvragés. La bataille de Lépante, en 1571, qui "délivra la Chrétienté des armées musulmanes, mit ainsi fin aux pluies de turban."
Pluie d’argent
En 197 de notre ère, une pluie de vif-argent tomba à Rome sur le forum d’Auguste. L’historien grec Dion Cassius en recueillit des gouttes et "s’en servit pour frotter une pièce de cuivre et lui donner l’apparence de l’argent pur, qu’elle conserva intact trois jours entiers." Le même phénomène se reproduisit sous le règne d’Aurélien au IIIè siècle.
Pluie de glace et d’icebergs
Au printemps 1968, un charpentier allemand qui travaillait sur un toit fut tué par une chandelle de glace de deux mètres de long. Un cube de glace échoua également sur une voiture dans une banlieue de Londres en mars 1974, tandis qu’à Tumberville, en Virginie (Etats-Unis), en mars 1976, un bloc de glace passa au travers du toit d’une maison. Un des policiers chargé de récupérer ce curieux morceau déclara : "En examinant la glace, je l’ai trouvée d’un blanc laiteux, froide et compressible dans la main." Les physiciens, quant à eux, conclurent qu’elle ressemblait à de l’eau ordinaire sortant du robinet.
La théorie développée par les astronomes selon laquelle la glace pourrait provenir d’un avion ne fit pas l’unanimité : d’une part, on n’avait entendu aucun avion peu avant la chute, d’autre part on avait retrouvé dans quelques fragments de glace des morceaux de gravier. Les météorologistes ne croyaient eux-mêmes pas à cette thèse.
En revanche, la chute d’un bloc de glace de couleur bleu foncé, pesant plus de quatre kilos, et qui s’écrasa sur une maison de Shenandoah (Pennsylvanie) en 1970, était sans doute formée d’un liquide tombé d’un avion.
Il faut signaler encore que des chutes de blocs de glace se sont produites bien avant l’invention de l’avion. Ainsi en 1847, à Ord en Ecosse, il y en eut un de près de six mètres de circonférence. En juillet 1853, un iceberg "volant" s’abattit sur la ville de Rouen.
En janvier 1860, un navire qui s’approchait du cap de Bonne-Espérance essuya une violente bourrasque : "Le vent a subitement tourné de l’est au nord. Pendant la bourrasque, il y eut trois éclairs de lumière vive, l’un très près du bateau, et au même moment, une douche de glace est tombée pendant trois minutes. Ce n’était pas de la grêle, mais des morceaux de glace bien solides, de formes irrégulières et de différentes dimensions, allant jusqu’à la grosseur de la moitié d’une brique."
La théorie développée par les astronomes selon laquelle la glace pourrait provenir d’un avion ne fit pas l’unanimité : d’une part, on n’avait entendu aucun avion peu avant la chute, d’autre part on avait retrouvé dans quelques fragments de glace des morceaux de gravier. Les météorologistes ne croyaient eux-mêmes pas à cette thèse.
En revanche, la chute d’un bloc de glace de couleur bleu foncé, pesant plus de quatre kilos, et qui s’écrasa sur une maison de Shenandoah (Pennsylvanie) en 1970, était sans doute formée d’un liquide tombé d’un avion.
Il faut signaler encore que des chutes de blocs de glace se sont produites bien avant l’invention de l’avion. Ainsi en 1847, à Ord en Ecosse, il y en eut un de près de six mètres de circonférence. En juillet 1853, un iceberg "volant" s’abattit sur la ville de Rouen.
En janvier 1860, un navire qui s’approchait du cap de Bonne-Espérance essuya une violente bourrasque : "Le vent a subitement tourné de l’est au nord. Pendant la bourrasque, il y eut trois éclairs de lumière vive, l’un très près du bateau, et au même moment, une douche de glace est tombée pendant trois minutes. Ce n’était pas de la grêle, mais des morceaux de glace bien solides, de formes irrégulières et de différentes dimensions, allant jusqu’à la grosseur de la moitié d’une brique."
Pluie de pierres
Les pluies de pierres ne doivent normalement pas être interprétées comme extraordinaires : elles sont sans doute constituées par la chute d’aérolithes ou de corps provenant de l’espace. Mais elles ont longtemps effrayé la population et ne se comptent plus dans les archives de pluies fantastiques.
Elles étaient connues de tous les Anciens, comme en témoignent Tite-Live, Pausanias, Pline et Diodore entre autres. La plus ancienne chute de pierres connue intervient à Rome, sous le règne de Tullus Hostilius, après la ruine d’Albe, au VIIè siècle avant notre ère. Par ailleurs, une pierre unique tombée du ciel faisait toujours l’objet d’un culte superstitieux et certains l’utilisaient pour la prophétie. Et c’est sur cette même base de croyance qu’est fondé le pèlerinage à la Mecque pour les musulmans : l’adoration d’une pierre unique tombée du ciel, offerte par Mahomet.
La plus grosse pierre tombée du ciel est celle qu’on retrouva en Alsace, à Ensisheim en 1492, puisqu’elle pesait environ trois cents livres. Au début du XVIè siècle, 1 200 pierres environ, dont une pesant cent livres et une autre soixante, tombèrent en Italie, près de l’Adda.
On signale également une pluie de pierres tombées au cours d’un orage en 1768 dans le Maine, aux environs du château de Lucé : "Il y eut un coup de tonnerre qui fut suivit d’un bruit tout à fait semblable au mugissement d’un bœuf." On retrouva une pierre enfoncée dans la terre qui était encore brûlante : "Elle pesait sept livres et demie, sa forme était triangulaire, c’est-à-dire qu’elle présentait trois cornes arrondies, dont l’une, enfoncée dans le gazon, était de couleur grise, et les deux autres extrêmement noires. Un morceau de cette pierre fut examiné par l’Académie royale des sciences. […] Ils reconnurent que c’était une espèce de pyrite qui n’avait rien de particulier que l’odeur de foie de soufre qui s’en exhalait pendant sa dissolution par l’acide marin. Cent graines de cette substance donnèrent par l’analyse huit grains et demi de soufre, trente-six de fer, et cinquante-cinq et demi de verre vitrifiable."
En juillet 1790, nouvelle pluie de pierres à Juillac, dans les Landes. Le 26 avril 1803, à l’Aigle, dans l’Orne, l’apparition d’un "globe enflammé d’un éclat très brillant qui se mouvait dans l’atmosphère avec beaucoup de rapidité" fut suivie d’une forte explosion, puis de la projection, avec un bruit de fusillade et de sifflements, de 3 000 petites pierres environ, qui se répandirent dans tous les coins. Les paysans crurent à l’Apocalypse, se jetèrent à terre et se mirent à prier. Les physiciens de Paris, incrédules, se décidèrent seulement trois mois plus tard, à étudier le phénomène : ils conclurent très rapidement à une simple pluie de météores.
Le 27 mai 1819, une grêle violente dévasta la commune de Grignoncourt (Vosges, région de Neufchâteau) : les grêlons, qui pesaient près de cinq cents grammes, contenaient une pierre couleur café clair, plate, ronde, polie et percée en son milieu d’un trou laissant passer le petit doigt. Ces pierres furent analysées comme étant inconnues dans la région. En juillet 1825, à la suite d’un violent orage, de nombreuses pierres, de trente à plus de deux cents cinquante grammes, échouèrent dans les campagnes environnant Torrecilla de Cameros, en Espagne.
La pluie d’aérolithe qui tomba en août 1853 sur un village situé à une vingtaine de kilomètres de Saint-Pol (Pas-de-Calais), et qui causa la mort de poules et d’oiseaux, avait un caractère absolu et miraculeux : sur l’une de ces pierres, tombées une fois de plus juste après un orage, on pouvait voir "un œil ouvert fort bien dessiné ; une autre présentait le dessin d’une ancre sur fond transparent. Plusieurs autres avaient la forme de cœurs ou de silhouettes semblables à des statuettes de la Vierge ; enfin, une dernière, plus merveilleuse encore, offrait l’image d’un ostensoir d’environ dix centimètres de hauteur, au milieu duquel se voyait l’image d’une hostie entourée d’une auréole de dentelle transparente." Le même jour, on recueillit, après un déluge de grêle et dans une maison de Saint-Pol, un grêlon qui "avait la forme d’une médaille ; au milieu d’un cercle servant d’encadrement, on distinguait nettement la figure de la Vierge, dont la tête était couronnée comme une auréole." Fait extraordinaire, le grêlon était tombé par la cheminée dans le foyer, "à la même place où l’on avait l’habitude de placer et d’allumer un cierge à la Vierge." Dans la même ville, on trouva également un grêlon présentant l’aspect d’une médaille à l’effigie de la Vierge.
Vers 1880, l’Académie des Sciences décréta que les météores n’existaient pas et Cuvier affirma qu’il ne pouvait pas tomber des pierres puisqu’il n’y en avait pas dans le ciel.
Elles étaient connues de tous les Anciens, comme en témoignent Tite-Live, Pausanias, Pline et Diodore entre autres. La plus ancienne chute de pierres connue intervient à Rome, sous le règne de Tullus Hostilius, après la ruine d’Albe, au VIIè siècle avant notre ère. Par ailleurs, une pierre unique tombée du ciel faisait toujours l’objet d’un culte superstitieux et certains l’utilisaient pour la prophétie. Et c’est sur cette même base de croyance qu’est fondé le pèlerinage à la Mecque pour les musulmans : l’adoration d’une pierre unique tombée du ciel, offerte par Mahomet.
La plus grosse pierre tombée du ciel est celle qu’on retrouva en Alsace, à Ensisheim en 1492, puisqu’elle pesait environ trois cents livres. Au début du XVIè siècle, 1 200 pierres environ, dont une pesant cent livres et une autre soixante, tombèrent en Italie, près de l’Adda.
On signale également une pluie de pierres tombées au cours d’un orage en 1768 dans le Maine, aux environs du château de Lucé : "Il y eut un coup de tonnerre qui fut suivit d’un bruit tout à fait semblable au mugissement d’un bœuf." On retrouva une pierre enfoncée dans la terre qui était encore brûlante : "Elle pesait sept livres et demie, sa forme était triangulaire, c’est-à-dire qu’elle présentait trois cornes arrondies, dont l’une, enfoncée dans le gazon, était de couleur grise, et les deux autres extrêmement noires. Un morceau de cette pierre fut examiné par l’Académie royale des sciences. […] Ils reconnurent que c’était une espèce de pyrite qui n’avait rien de particulier que l’odeur de foie de soufre qui s’en exhalait pendant sa dissolution par l’acide marin. Cent graines de cette substance donnèrent par l’analyse huit grains et demi de soufre, trente-six de fer, et cinquante-cinq et demi de verre vitrifiable."
En juillet 1790, nouvelle pluie de pierres à Juillac, dans les Landes. Le 26 avril 1803, à l’Aigle, dans l’Orne, l’apparition d’un "globe enflammé d’un éclat très brillant qui se mouvait dans l’atmosphère avec beaucoup de rapidité" fut suivie d’une forte explosion, puis de la projection, avec un bruit de fusillade et de sifflements, de 3 000 petites pierres environ, qui se répandirent dans tous les coins. Les paysans crurent à l’Apocalypse, se jetèrent à terre et se mirent à prier. Les physiciens de Paris, incrédules, se décidèrent seulement trois mois plus tard, à étudier le phénomène : ils conclurent très rapidement à une simple pluie de météores.
Le 27 mai 1819, une grêle violente dévasta la commune de Grignoncourt (Vosges, région de Neufchâteau) : les grêlons, qui pesaient près de cinq cents grammes, contenaient une pierre couleur café clair, plate, ronde, polie et percée en son milieu d’un trou laissant passer le petit doigt. Ces pierres furent analysées comme étant inconnues dans la région. En juillet 1825, à la suite d’un violent orage, de nombreuses pierres, de trente à plus de deux cents cinquante grammes, échouèrent dans les campagnes environnant Torrecilla de Cameros, en Espagne.
La pluie d’aérolithe qui tomba en août 1853 sur un village situé à une vingtaine de kilomètres de Saint-Pol (Pas-de-Calais), et qui causa la mort de poules et d’oiseaux, avait un caractère absolu et miraculeux : sur l’une de ces pierres, tombées une fois de plus juste après un orage, on pouvait voir "un œil ouvert fort bien dessiné ; une autre présentait le dessin d’une ancre sur fond transparent. Plusieurs autres avaient la forme de cœurs ou de silhouettes semblables à des statuettes de la Vierge ; enfin, une dernière, plus merveilleuse encore, offrait l’image d’un ostensoir d’environ dix centimètres de hauteur, au milieu duquel se voyait l’image d’une hostie entourée d’une auréole de dentelle transparente." Le même jour, on recueillit, après un déluge de grêle et dans une maison de Saint-Pol, un grêlon qui "avait la forme d’une médaille ; au milieu d’un cercle servant d’encadrement, on distinguait nettement la figure de la Vierge, dont la tête était couronnée comme une auréole." Fait extraordinaire, le grêlon était tombé par la cheminée dans le foyer, "à la même place où l’on avait l’habitude de placer et d’allumer un cierge à la Vierge." Dans la même ville, on trouva également un grêlon présentant l’aspect d’une médaille à l’effigie de la Vierge.
Vers 1880, l’Académie des Sciences décréta que les météores n’existaient pas et Cuvier affirma qu’il ne pouvait pas tomber des pierres puisqu’il n’y en avait pas dans le ciel.
PLUIES DE FRUITS ET DE VEGETAUX
Pluie de blé
On désignait sous cette appellation des ondées qui déposaient sur le sol des corps ressemblant à des grains de blé. Certains ont cru les identifier au siècle dernier : il s’agirait de tubercules de la renoncule ficaire, ou de graines de mélampyre, de véroniques ou d’autres plantes, qui auraient été soulevées et transportées par le vent. De nombreux témoignages évoquent toutefois une pluie de pur froment qui tomba en mars 1556 sur la ville de Klagenfurt (Autriche) : cette pluie était "si abondante, que les habitants purent s’en approvisionner pour vivre un certain temps." En 1886, en Angleterre, des grêlons renfermaient aussi des grains de blé.
Ce type d’averse ne serait cependant pas si rare qu’on peut l’imaginer. En mai 1803, à la suite d’un très violent orage, il tomba donc une pluie de graines, semblables à des pois, dans la province de Léon (Espagne) : neuf à dix quintaux de ces graines, très blanches, dures et presque rondes, furent recueillis. On a supposé que ces graines, dont aucun botaniste ne reconnut l’espèce et qui n’existeraient pas sur notre hémisphère, pouvaient avoir été transportées par une trombe d’eau d’une contrée très éloignée.
En février 1979, lors d’une tempête de neige, on entendit un bruit de pétarade : on découvrit alors des graines, qui se révélèrent être des graines de cresson et de moutarde. "La chose la plus singulière c’est que les graines de cresson étaient toutes enveloppées d’une gelée. Lorsqu’on plongeait la main dans ces graines pour les attraper, elles collaient aux doigts sans que l’on puisse sans débarrasser. Le phénomène se reproduisit cinq à six fois dans la journée et il tombait à chaque fois de plus en plus de graines. Ce qui est très étrange, c’est que lorsque les graines rapportées de chaque jardin se collaient aux chaussures et que l’on marchait dessus, elles exhalaient toutes un parfum très fort de moutarde et de cresson."
Quelques jours plus tard, nouvelle pluie constituée cette fois de pois, de maïs, de haricots et de fèves ; plus de quatre kilos de graines furent ainsi récoltées en vingt-cinq averses. Aucune explication ne fut trouvée aux deux phénomènes.
Ce type d’averse ne serait cependant pas si rare qu’on peut l’imaginer. En mai 1803, à la suite d’un très violent orage, il tomba donc une pluie de graines, semblables à des pois, dans la province de Léon (Espagne) : neuf à dix quintaux de ces graines, très blanches, dures et presque rondes, furent recueillis. On a supposé que ces graines, dont aucun botaniste ne reconnut l’espèce et qui n’existeraient pas sur notre hémisphère, pouvaient avoir été transportées par une trombe d’eau d’une contrée très éloignée.
En février 1979, lors d’une tempête de neige, on entendit un bruit de pétarade : on découvrit alors des graines, qui se révélèrent être des graines de cresson et de moutarde. "La chose la plus singulière c’est que les graines de cresson étaient toutes enveloppées d’une gelée. Lorsqu’on plongeait la main dans ces graines pour les attraper, elles collaient aux doigts sans que l’on puisse sans débarrasser. Le phénomène se reproduisit cinq à six fois dans la journée et il tombait à chaque fois de plus en plus de graines. Ce qui est très étrange, c’est que lorsque les graines rapportées de chaque jardin se collaient aux chaussures et que l’on marchait dessus, elles exhalaient toutes un parfum très fort de moutarde et de cresson."
Quelques jours plus tard, nouvelle pluie constituée cette fois de pois, de maïs, de haricots et de fèves ; plus de quatre kilos de graines furent ainsi récoltées en vingt-cinq averses. Aucune explication ne fut trouvée aux deux phénomènes.
Pluie de noisettes
Selon le Symons Monthly Meteorological Magazine, en 1867 se produisit à Dublin une pluie de noisettes "fossiles" : elle était si violente "que les policiers, pourtant pourvus de casques d’une résistance exceptionnelle, ont été obligés de chercher un abri pour se protéger de cette fusillade aérienne."
A Bristol, en mars 1977, un couple qui se trouvait dans la rue reçut une véritable douche de noisettes (environ quatre cents). Fait très étrange, "non seulement il n’y avait pas de noisettes ailleurs dans la rue, mais les noisettes n’auraient pas du être de saison avant les mois de septembre ou d’octobre, alors que nous étions au mois de mars !" (FAWC). De plus, les noisettes, qui se révélèrent mûres et très bonnes, étaient tombées d’un ciel bleu où il n’y avait qu’un seul nuage.
A Bristol, en mars 1977, un couple qui se trouvait dans la rue reçut une véritable douche de noisettes (environ quatre cents). Fait très étrange, "non seulement il n’y avait pas de noisettes ailleurs dans la rue, mais les noisettes n’auraient pas du être de saison avant les mois de septembre ou d’octobre, alors que nous étions au mois de mars !" (FAWC). De plus, les noisettes, qui se révélèrent mûres et très bonnes, étaient tombées d’un ciel bleu où il n’y avait qu’un seul nuage.
PLUIES D'ANIMAUX
Pluie d’alligators
Le phénomène a été signalé aux Etats-Unis en 1877, rapporté par le New York Times du 26 décembre : "Le Dr J.L. Smith, de Silverston, en Caroline du Sud, était assis devant sa tente lorsque, soudain, quelque chose tomba sur le sol et se mit à ramper vers lui. A l’examen, il apparut que l’objet en question était un alligator. L’instant d’après un autre tomba de la même façon. Ces apparitions excitèrent tellement la curiosité du docteur qu’il regarda aux alentours pour voir s’il n’y en avait pas d’autres. Il en trouva ainsi six autres dans un rayon de 200 mètres. Les animaux étaient tous bien vivants et mesuraient environ 30 centimètres. L’endroit où ils sont tombés se trouve sur une vaste étendue sablonneuse près de la rivière Savannah."
Tandis qu’un alligator tombait du ciel en 1893 à Charleston, un fait similaire se reproduisit en mai 1934 : un ballon de la marine américaine, de retour des Caraïbes, survolait la Californie "lorsque le commandant, Robert Davis, entendit des bruits sourds au-dessus de sa tête. Intrigué, il monta au gréage pour examiner un des sacs de ballast. Les coups se faisant de plus en plus forts, il ouvrit donc un sac de ballast et y découvrit un alligator de plus de 70 centimètres. L’équipage volait déjà depuis plusieurs jours et par conséquent, personne n’avait aucune idée de la provenance soudaine de l’animal, sans que personne, de surcroît, ne s’aperçoive de sa présence plus tôt. L’équipage s’était déplacé à bord du ballon depuis le départ et n’avait rien remarqué qui sorte à ce point de l’ordinaire. Restait une seule explication logique mais pas du tout sensée en réalité : l’alligator était tombé du ciel."
Une trentaine d’années plus tard, en 1960, des habitants de Long Beach en Californie, entendirent un bruit lourd dans leur jardin, suivi d’un grognement terrible : ils y découvrirent avec stupéfaction un alligator de près de deux mètres.
Tandis qu’un alligator tombait du ciel en 1893 à Charleston, un fait similaire se reproduisit en mai 1934 : un ballon de la marine américaine, de retour des Caraïbes, survolait la Californie "lorsque le commandant, Robert Davis, entendit des bruits sourds au-dessus de sa tête. Intrigué, il monta au gréage pour examiner un des sacs de ballast. Les coups se faisant de plus en plus forts, il ouvrit donc un sac de ballast et y découvrit un alligator de plus de 70 centimètres. L’équipage volait déjà depuis plusieurs jours et par conséquent, personne n’avait aucune idée de la provenance soudaine de l’animal, sans que personne, de surcroît, ne s’aperçoive de sa présence plus tôt. L’équipage s’était déplacé à bord du ballon depuis le départ et n’avait rien remarqué qui sorte à ce point de l’ordinaire. Restait une seule explication logique mais pas du tout sensée en réalité : l’alligator était tombé du ciel."
Une trentaine d’années plus tard, en 1960, des habitants de Long Beach en Californie, entendirent un bruit lourd dans leur jardin, suivi d’un grognement terrible : ils y découvrirent avec stupéfaction un alligator de près de deux mètres.
Pluie de canards
En 1587, en Allemagne, aux environs du château de Withiz, "une nuée de canards, tombant comme la pluie, s’abattit sur un étang voisin. Sur ce champ de bataille, ils se livrèrent un combat acharné, et le lendemain matin les paysans ramassèrent par centaines ceux qui avaient succombé dans la lutte." En 1933, des canards gelés se sont écrasés à Worcester dans le Massachusetts (Angleterre).
On parle également de la chute d’une tortue enrobée de glace dans le Mississipi en 1894, et d’une pluie de sangsues, toujours aux Etats-Unis, à une date antérieure à la première moitié du XIXè siècle.
On parle également de la chute d’une tortue enrobée de glace dans le Mississipi en 1894, et d’une pluie de sangsues, toujours aux Etats-Unis, à une date antérieure à la première moitié du XIXè siècle.
Pluie de crabes et de bigorneaux
En 1829, à Reigate (Angleterre), on retrouva quelques crabes après un violent orage. En mai 1881, toujours en Angleterre et à l’occasion d’un orage qui éclata près de Worcester, on rapporta les mêmes faits et "dans un de ces gros coquillages ramassés, se trouvait un bernard-l’hermite vivant."Pluie de crapauds et de grenouilles
Depuis l’Antiquité, des milliers de témoins auraient vu "ces animaux tomber de l’atmosphère sous leurs yeux, en auraient reçu sur leur figure et sur leurs chapeaux." Au siècle dernier, on attribuait encore aux sorcières les pluies de crapauds et de grenouilles.
Le récit suivant, un extrait du Monthly Weather Review de mai 1917, est celui d'un déluge de crapauds tombé en France sur le village de Lalain, en 1794:
« Il faisait très chaud. Soudain, vers 3 heures de l'après-midi, il tomba une telle abondance de pluie que 150 hommes de la grande garde furent obligés de quitter la dépression qu'ils occupaient pour ne pas être noyés. Mais quelle ne fut par leur surprise de constater qu'avec l'eau se mettaient à tomber d'innombrables crapauds, de la taille d'une châtaigne, qui se mirent à sauter dans toutes les directions. La partie postérieure des crapauds étaient allongée, ils devaient encore être prêt de l'état de têtard.»
Le même article du Monthly Weather Review décrit aussi une autre situation vraiment similaire en France, dans la ville de Poitiers, le 23 juin 1809.
Toujours en France, on cite le témoignage suivant survenu à Jouy en juin 1833 : "Un orage nous surprit et je vis tomber du ciel des crapauds ; j’en reçus sur mon parapluie ; le sol était couvert d’une quantité prodigieuse de crapauds fort petits qui sautillaient partout. Les gouttes d’eau qui tombaient en même temps n’étaient guère plus nombreuses que les crapauds."
Certains ont nié formellement le phénomène, puisque « celui qui peut croire qu’il pleut des grenouilles croira tout aussi formellement qui peut pleuvoir des veaux », d’autres tentèrent d’avancer une explication, comme le physicien Ampère : "Ce savant avait remarqué, et c’est ce que tous les promeneurs ont pu remarquer aussi, qu’à une époque déterminée, c’est-à-dire quand les crapauds et les grenouilles viennent de perdre leur queue, ces animaux éprouvent le besoin d’abandonner le lieu de leur naissance, et se mettent en effet à courir d’une manière vagabonde, et par très grandes masses, la campagne. Durant ces promenades, il serait très possible qu’un coup de vent violent accompagnant les orages, enlevât sur son passage une certaine quantité de ces animaux, faibles et légers, pour les rejeter ensuite en d’autres lieux."
Signalons que pour faire taire ces sceptiques, des observateurs nièrent bien vite le fait qu’un tourbillon de vent pu aspirer non seulement les batraciens mais aussi les poissons ou autres animaux : "Premièrement, le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, préfère sélectionner une seule espèce de poisson ou de grenouille ou de l’animal inscrit au menu du jour. Deuxièmement, la taille est également soigneusement sélectionnée. Troisièmement, aucun débris, tel que du sable ou des plantes, ne tombe jamais avec les animaux. Quatrièmement, lorsqu’il s’agit d’espèces marines, aucun rapport ne signale une chute de pluie salée. […] L’hypothèse de la trombe marine ou du tourbillon est donc plus facile à avaler lorsque le poisson transporté voyage habituellement et en abondance par bancs à la surface des eaux avoisinantes. Mais elle est moins adaptée aux poissons vivant en eau profonde, parfois sans tête, et aux animaux qui tombent en quantité énorme."
Au cours de ce siècle, l’Angleterre subit des averses de batraciens par centaines, notamment en 1921 à Southgate, au nord de Londres. En 1944, dans les Midlands, un couple surpris par l’une de ces averses vit la route se recouvrir en quelques minutes de minuscules reinettes, et, cela ne s’invente pas, le village où le phénomène se produisit s’appelait Hopwas, qui signifie "petit bond" ! En décembre 1977, le Sunday Times mentionna aussi une pluie de grenouilles dans le Sahara marocain.
En 1954, dans un parc de Birmingham, un déluge de grenouilles affola la population en pleine journée : "Elles tombaient du ciel par centaines, nos parapluie en était couvert. Nos épaules en étaient pleines. En regardant en l’air, nous pouvions les voir tomber du ciel comme des flocons de neige. La terre en était entièrement recouverte sur 50 mètres carré. Nous avions très peur de les piétiner tant elles étaient minuscules. Elles mesuraient un centimètre et demi ou deux seulement, et étaient de couleur kaki avec des petites touches de jaune, exactement comme si elles venaient de sortir de l’œuf."
En 1969, une pluie de grenouilles fit l’objet d’un article dans le Sunday Express, puisque les grenouilles étaient tombées sur la maison d’une des journalistes, à Penne, dans le Buckinghamshire ; elle apposa son témoignage en première page et pu prouver ses dires en montrant les deux petites grenouilles qu’elle avait retrouvé dans le pantalon bouffant qu’elle portait la veille.
Le récit suivant, un extrait du Monthly Weather Review de mai 1917, est celui d'un déluge de crapauds tombé en France sur le village de Lalain, en 1794:
« Il faisait très chaud. Soudain, vers 3 heures de l'après-midi, il tomba une telle abondance de pluie que 150 hommes de la grande garde furent obligés de quitter la dépression qu'ils occupaient pour ne pas être noyés. Mais quelle ne fut par leur surprise de constater qu'avec l'eau se mettaient à tomber d'innombrables crapauds, de la taille d'une châtaigne, qui se mirent à sauter dans toutes les directions. La partie postérieure des crapauds étaient allongée, ils devaient encore être prêt de l'état de têtard.»
Le même article du Monthly Weather Review décrit aussi une autre situation vraiment similaire en France, dans la ville de Poitiers, le 23 juin 1809.
Toujours en France, on cite le témoignage suivant survenu à Jouy en juin 1833 : "Un orage nous surprit et je vis tomber du ciel des crapauds ; j’en reçus sur mon parapluie ; le sol était couvert d’une quantité prodigieuse de crapauds fort petits qui sautillaient partout. Les gouttes d’eau qui tombaient en même temps n’étaient guère plus nombreuses que les crapauds."
Certains ont nié formellement le phénomène, puisque « celui qui peut croire qu’il pleut des grenouilles croira tout aussi formellement qui peut pleuvoir des veaux », d’autres tentèrent d’avancer une explication, comme le physicien Ampère : "Ce savant avait remarqué, et c’est ce que tous les promeneurs ont pu remarquer aussi, qu’à une époque déterminée, c’est-à-dire quand les crapauds et les grenouilles viennent de perdre leur queue, ces animaux éprouvent le besoin d’abandonner le lieu de leur naissance, et se mettent en effet à courir d’une manière vagabonde, et par très grandes masses, la campagne. Durant ces promenades, il serait très possible qu’un coup de vent violent accompagnant les orages, enlevât sur son passage une certaine quantité de ces animaux, faibles et légers, pour les rejeter ensuite en d’autres lieux."
Signalons que pour faire taire ces sceptiques, des observateurs nièrent bien vite le fait qu’un tourbillon de vent pu aspirer non seulement les batraciens mais aussi les poissons ou autres animaux : "Premièrement, le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, préfère sélectionner une seule espèce de poisson ou de grenouille ou de l’animal inscrit au menu du jour. Deuxièmement, la taille est également soigneusement sélectionnée. Troisièmement, aucun débris, tel que du sable ou des plantes, ne tombe jamais avec les animaux. Quatrièmement, lorsqu’il s’agit d’espèces marines, aucun rapport ne signale une chute de pluie salée. […] L’hypothèse de la trombe marine ou du tourbillon est donc plus facile à avaler lorsque le poisson transporté voyage habituellement et en abondance par bancs à la surface des eaux avoisinantes. Mais elle est moins adaptée aux poissons vivant en eau profonde, parfois sans tête, et aux animaux qui tombent en quantité énorme."
Au cours de ce siècle, l’Angleterre subit des averses de batraciens par centaines, notamment en 1921 à Southgate, au nord de Londres. En 1944, dans les Midlands, un couple surpris par l’une de ces averses vit la route se recouvrir en quelques minutes de minuscules reinettes, et, cela ne s’invente pas, le village où le phénomène se produisit s’appelait Hopwas, qui signifie "petit bond" ! En décembre 1977, le Sunday Times mentionna aussi une pluie de grenouilles dans le Sahara marocain.
En 1954, dans un parc de Birmingham, un déluge de grenouilles affola la population en pleine journée : "Elles tombaient du ciel par centaines, nos parapluie en était couvert. Nos épaules en étaient pleines. En regardant en l’air, nous pouvions les voir tomber du ciel comme des flocons de neige. La terre en était entièrement recouverte sur 50 mètres carré. Nous avions très peur de les piétiner tant elles étaient minuscules. Elles mesuraient un centimètre et demi ou deux seulement, et étaient de couleur kaki avec des petites touches de jaune, exactement comme si elles venaient de sortir de l’œuf."
En 1969, une pluie de grenouilles fit l’objet d’un article dans le Sunday Express, puisque les grenouilles étaient tombées sur la maison d’une des journalistes, à Penne, dans le Buckinghamshire ; elle apposa son témoignage en première page et pu prouver ses dires en montrant les deux petites grenouilles qu’elle avait retrouvé dans le pantalon bouffant qu’elle portait la veille.
Pluie de poissons
Outre-manche, l’un des plus anciens témoignages connus a été adressé à un membre de la Société royale, en l’an 1666. Par ailleurs, on en fait très souvent mention en Allemagne, notamment sous le règne d’Othon III, vers la fin du Xè siècle, où ce phénomène était réputé annoncer des catastrophes, comme la pluie de poissons qui tomba en 990 avait précédé l’invasion de la Saxe par les Vandales. En France, au courant de l’été 1820, les élèves du séminaire de Nantes "virent avec surprise, à la suite d’un orage pendant lequel ils s’étaient mis à l’abri, la surface de la campagne couverte sur une étendue de quatre cents pas d’une multitude de poissons d’un pouce de longueur environ qui sautillaient dans l’herbe."
Outre-manche toujours, une pluie d’anguilles des sables se serait abattue en 1918 sur un quartier de Sunderland et en 1948, une douche de harengs tomba sur quatre golfeurs près de Bournemouth (Dorset).
D’autres faits similaires se produisirent outre-Atlantique. En 1819, un hareng de trente-trois centimètres tomba du ciel à Buffalo et en 1879, c’est une véritable averse de harengs qui survint dans un cimetière de Sacramento. Une pluie de poissons eut encore lieu dans le Kansas en 1899. En 1841, Boston reçut une pluie de poissons, dont un calmar de plus de vingt centimètres ! En octobre 1947, la rue se couvrit en quelques instants de milliers de poissons à Marksville, en Louisiane : parmi eux, on identifia "des poissons-lunes, des vairons aux yeux ronds et une perche noire de plus de vingt centimètres de longueur." En 1957, des poissons s’abattirent sur une gare en Alabama.
Les pluies de poissons sont très courantes en Inde et en Australie. Le naturaliste australien Gilbert Whitley a même fait publier en 1972 dans l’Australian Natural History, une liste de cinquante pluies de poissons, dont une pluie de milliers d’épinoches d’eau douce en 1879, de perches naines dans l’Etat de Victoria en 1933, et une pluie de crevettes en Nouvelles Galles du Sud quelques années plus tard.
En février 1861, après le tremblement de terre de Singapour, un déluge s’abattit sur la ville pendant six jours entiers. Peu après, on vit "une foule de Malais et de Chinois qui remplissaient leurs paniers de poissons qu’ils ramassaient dans les flaques d’eau qui recouvraient le sol." Un autre cas survenu en Inde "fait état du bon usage qui a été fait de cette pluie de poissons, qui ont été accommodés au curry."
Outre-manche toujours, une pluie d’anguilles des sables se serait abattue en 1918 sur un quartier de Sunderland et en 1948, une douche de harengs tomba sur quatre golfeurs près de Bournemouth (Dorset).
D’autres faits similaires se produisirent outre-Atlantique. En 1819, un hareng de trente-trois centimètres tomba du ciel à Buffalo et en 1879, c’est une véritable averse de harengs qui survint dans un cimetière de Sacramento. Une pluie de poissons eut encore lieu dans le Kansas en 1899. En 1841, Boston reçut une pluie de poissons, dont un calmar de plus de vingt centimètres ! En octobre 1947, la rue se couvrit en quelques instants de milliers de poissons à Marksville, en Louisiane : parmi eux, on identifia "des poissons-lunes, des vairons aux yeux ronds et une perche noire de plus de vingt centimètres de longueur." En 1957, des poissons s’abattirent sur une gare en Alabama.
Les pluies de poissons sont très courantes en Inde et en Australie. Le naturaliste australien Gilbert Whitley a même fait publier en 1972 dans l’Australian Natural History, une liste de cinquante pluies de poissons, dont une pluie de milliers d’épinoches d’eau douce en 1879, de perches naines dans l’Etat de Victoria en 1933, et une pluie de crevettes en Nouvelles Galles du Sud quelques années plus tard.
En février 1861, après le tremblement de terre de Singapour, un déluge s’abattit sur la ville pendant six jours entiers. Peu après, on vit "une foule de Malais et de Chinois qui remplissaient leurs paniers de poissons qu’ils ramassaient dans les flaques d’eau qui recouvraient le sol." Un autre cas survenu en Inde "fait état du bon usage qui a été fait de cette pluie de poissons, qui ont été accommodés au curry."
Source : http://www.grpa-paranormal.fr/news/mysteres-de-la-terre/nature/article-pluies-mysterieuses