Le 28 septembre 1989, un objet de type ovni fut abattu au-dessus de Long Island, près de New York. Selon les ufologues américains Brian Levin et John Ford de LUFON (le réseau d'ufologie local), le vaisseau aurait été « détruit par un système radar Doppler». Or, selon Levin, «il n'existe que deux entreprises aux États-Unis capables de mettre au point une telle arme : III Electronics et le Brookhaven National Laboratories». Toutes deux font justement partie du SDI (Strategie Defense Initiative), un programme de défense stratégique mieux connu sous le nom célèbre de Star Wars. Faute d'éléments, l'incident fut classé et les suppositions des deux ufologues furent considérées comme les élucubrations d'opportunistes désirant se faire de la publicité. Pourtant, trois ans plus tard, un incident du même type eut lieu dans le même secteur. Le 24 novembre 1992, vers 19h00, un certain Walter Knowles déclara avoir vu un éclair lumineux traverser le ciel et, quelques instants plus tard, l'objet se serait écrasé dans le proche parc de South Haven. Interrogé par John Ford, ce témoin décrivit «un objet tubulaire en métal foncé, comportant des lumières bleues à ses extrémités». Pour recouper le récit de Knowles, l'ufologue se procura plus tard une vidéo filmée par les pompiers de Brookhaven qui montrait les restes carbonisés d'un vaisseau... Certains ont immédiatement présenté ces éléments comme étant enfin la preuve indiscutable d'une guerre secrète qui opposerait depuis des décennies les militaires américains aux envahisseurs extraterrestres. La majorité des ufologues réservèrent néanmoins leur jugement pour éviter d'être spontanément accusés de récupération. En effet, on a dernièrement reproché aux mentors de l'ufologie internationale de se saisir de la plus dérisoire des preuves pour étayer des thèses caduques. L'ufologue américain Michael Lindemann se contenta donc de déclarer: «Je pense que la nature de ce qui s'est écrasé à South Haven Park reste encore à définir. » ATTAQUE DOUTEUSE Il faut dire que la bande vidéo floue de l'épave d'un soi-disant vaisseau extraterrestre n'est pas suffisante pour tirer des conclusions susceptibles d'alerter l'opinion et ne servirait, selon Lindemann, qu'à faire les choux gras des médias. Selon lui, un engin secret américain aurait effectivement pu s'écraser tout seul cette nuit-là. Lindemann se demande d'ailleurs, de façon pertinente, pour quelle raison les militaires américains auraient pris le risque d'abattre un vaisseau extraterrestre au-dessus d'une région aussi peuplée que celle de Long Island... Un des premiers incidents recensés s'est déroulé en Iran. Selon des documents en possession d'ufologues, le 19 septembre 1976, à environ une heure du matin, des membres de l'armée de l'air iranienne furent réveillés en urgence. Les opérateurs radar de Téhéran avaient, semble-t-il, détecté un objet non identifié en position stationnaire au-dessus de la tour Merkabah, à une altitude de 1 800 mètres. Un chasseur à réaction Phantom F-4 décolla immédiatement de la base militaire aérienne Shahrokin pour intercepter le mystérieux engin. Mais, lorsque le chasseur arriva à 35 km de l'objet, ses instruments de communication cessèrent de répondre. Renonçant à pour- suivre l'engin, le pilote «décrocha» de son objectif et ses instruments se remirent mystérieusement à fonctionner parfaitement. Un deuxième Phantom décolla alors pour tenter à nouveau une interception. Cette fois-ci, lorsque le chasseur se rapprocha à 35 km de l'ovni, celui-ci s'éloigna. Le pilote dit avoir vu, à des kilomètres devant lui, «des éclairs de lumières stroboscopiques formant un rectangle». Mais si ce scepticisme est indiscutablement louable, quelques ufologues soulignent pourtant que les deux incidents de Long Island ne sont pas des cas sporadiques. En effet, il y a eu, selon eux, ces dernières années, une nette augmentation du nombre de cas impliquant des échanges hostiles entre les militaires et des ovnis. Les militaires se serviraient même d'armes issues de technologies inconnues pour mener leurs attaques contre les ovnis. Certains observateurs sont d'ailleurs convaincus que la technologie militaire actuelle, et en particulier le SDI (Strategie Defense Initiative) n'a qu'un but : ce serait un programme de défense stratégique créé dans le but précis de parer à la menace d'une invasion extraterrestre de notre espace aérien. UN VOILE DE MYSTÈRE Il faut dire que la position adoptée par les militaires américains par rapport aux ovnis a toujours été entourée de mystère. Depuis la désormais célèbre observation d'une soucoupe volante par Kenneth Arnold en 1947, les témoins rapportant le passage d'ovnis sont toujours, peu ou prou, suivis de près par les autorités militaires. Mieux, le temps passant, il semblerait même que les militaires soient plus audacieux et n'hésitent pas à tenter d'intercepter ouvertement les ovnis. Le pilote s'étant encore progressivement rapproché de l'ovni, il vit un deuxième objet, plus petit, brillamment éclairé, se détacher du vaisseau principal et s'approcher à grande vitesse du chasseur. Se sentant menacé, le pilote essaya de tirer un missile AIM-9 mais à cet instant, ses écrans de contrôle cessèrent de fonctionner et, comme son collègue, il se retrouva dans l'impossibilité d'établir la moindre commande. UNE RENCONTRE ÉCLAIRANTE Réalisant son impuissance, le pilote inclina son avion sur l'aile et plongea. Ce faisant, il remarqua que l'objet qui s'était approché de lui retournait à l'ovni. Presque aussitôt, ses instruments de bord se remirent à fonctionner. Le pilote vit ensuite un autre objet se détacher de l'ovni et descendre rapidement vers le sol. L'objet sembla faire un atterrissage contrôlé. Une fois à terre, il éclaira brillamment une zone que les pilotes estimèrent couvrir 3 kilomètres de périmètre avant de disparaître brusquement, laissant les pilotes éberlués. Bien que ce cas ait été considéré comme purement apocryphe par Philip Klass, un journaliste extrêmement sceptique en matière d'ovnis, il n'en demeure pas moins capital dans l'histoire de l'ufologie. Toujours inexpliqué, il constitue un des cas les mieux documentés de ce qui semblerait un échange ouvertement hostile entre l'aviation militaire et les ovnis. Et le cas de Long Island précédemment évoqué montre que de tels cas sont loin d'être rares et sont survenus un peu partout dans le monde. Après la chute de l'URSS, des ufologues ont découvert que les états-majors de l'armée de l'air soviétique cherchaient activement à intercepter tous les ovnis. Selon l'ufologue Michael Lindemann, «les militaires russes ont établi ce qui est devenu le programme le plus important qui ait jamais existé pour suivre la trace et dresser la liste de toutes les rencontres avec des ovnis ». Toujours selon Lindemann, les pilotes soviétiques avaient l'ordre de s'approcher le plus possible des ovnis pour tenter de les identifier. «Mais certaines rencontres ont tellement terrifié les pilotes que des responsables du gouvernement ont pris peur et ont préconisé la politique inverse aux gradés militaires ! Il fut alors demandé aux pilotes d'éviter tout contact et de s'éloigner des ovnis. » PROVOCATION Tous les pays n'ont pourtant pas adopté cette politique méfiante. Au contraire, puisque certaines nations ont même adopté une politique de «recherche et destruction» en vertu du concept terrien d'intrusion étrangère dans l'espace aérien. Selon certains documents arrivés en possession de Tony Dodd, un ancien brigadier britannique devenu ufologue, deux Mirages FIIG d'Afrique du Sud, armés de canons laser expérimentaux Thor-2, ont abattu un ovni qui s'est écrasé dans le désert de Kalahari. Bien que la crédibilité de ces faits ait été contestée dans l'ouvrage UFOS over Africa (Des ovnis au-dessus de l'Afrique) de Cynthia Hind, l'un des plus grands ufologues africains, beaucoup pensent que ce cas est une preuve évidente que les états-majors militaires préconisent une «attaque systématique des ovnis». Mais s'il s'agit effectivement d'affronter des attaques extraterrestres, nos armes sont-elles suffisantes pour protéger la Terre ou bien les militaires utilisent-ils des technologies inconnues? Sur des images vidéo prises le 15 septembre 1991 par une des caméras de la navette spatiale Discovery, on voit plusieurs objets lumineux étranges entrer dans le champ. On voit ensuite plusieurs des objets répondre à une série d'éclairs en provenance de la Terre avant de s'éloigner en accélérant. Au départ, ce bout de vidéo a été enregistré sur NASA Select, une chaîne câblée américaine qui diffuse en continu des émissions sur les missions de la NASA. ENREGISTREMENT EMBARRASSANT Cet enregistrement baptisé STS 48 a immédiatement suscité une énorme controverse et a été abondamment repris par de nombreuses chaînes américaines. L'explication officielle de la NASA est que ces objets brillants n'étaient autres que des cristaux de glace ou des débris dans l'espace déplacés par les poussées engendrées par les fusées de réglage d'altitude de la navette. Cette théorie a été contestée par Jack Kasher, un physicien de l'université de Nebraska, dans l'État de l'Omaha. Kasher calcula que, si les objets se trouvaient au moins à 15 km de la navette, ils pouvaient accélérer de zéro à 3750 km/h en une seconde. Si les objets se trouvaient en fait à 170 km de la navette, ce que Kasher estime plus probable, leur vitesse aurait atteint la vitesse de 25 000 km/h en une seconde, soumettant l'engin à 1050 G, «un saut quantique au-delà des possibilités d'un engin terrestre » ! Pour de nombreux ufologues, la vidéo STS 48 fournit la preuve incontestable que ces objets ont été la cible d'armes terrestres. Reste à savoir lesquelles... Une analyse méticuleuse de la vidéo montre qu'un double éclair d'énergie est dirigé sur l'un des objets les plus visibles, qui, détectant apparemment le danger, y répond immédiatement en changeant de direction et en accélérant à une vitesse fantastique. Pour le colonel Philip Corso, il s'agit d'ovnis soumis au feu nourri du fameux programme américain Star Wars. C'est le 23 mars 1983 que le président Ronald Reagan s'est adressé à la nation pour annoncer le lancement d'un nouveau programme militaire permettant d'anticiper une possible attaque nucléaire soviétique. Le programme devait notamment permettre d'abattre les missiles ennemis à plusieurs stades de leur vol. Corso, dans son ouvrage The Day After Roswell (Le Lendemain du crash de Roswell) affirme catégoriquement que le programme Star Wars avait été en fait initialement imaginé pour jouer un rôle de dissuasion à l'égard des ovnis dans la guerre que les États-Unis menaient depuis un demi-siècle contre les extraterrestres. La vidéo STS 48 pourrait donner raison à Corso; car si le projet initial de StarWars, bouclier de protection contre les missiles soviétiques, a été officiellement abandonné, le programme de recherche continue pourtant à mettre au point des armes très sophistiquées... DES BUDGETS SECRETS Kasher, qui a travaillé au programme Star Wars jusqu'en 1996, déclare: «À ma connaissance, nous n'avons pas de programme SDI opérationnel. Mais, étant donné le budget de 35 milliards de dollars dépensé annuellement aux États-Unis pour mettre au point toutes sortes de technologies secrètes, il est tout à fait concevable que ce qui semble être une arme visant les objets dans la vidéo STS 48 soit en réalité le résultat de quelque budget secret. D'autant que ce programme annuel est relancé automatiquement sans obligation officielle de résultat. » Si l'hypothèse de Kasher est correcte, elle soulève une question extrêmement troublante. Que se passerait-il si ces extraterrestres, lassés d'être provoqués, décidaient d'attaquer? Espérons que nous ne le saurons jamais...
Source : http://www.bizarrus.com/article,Ovnis-abattus--avec-de-nouvelles-armes-militaires-102.html
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