Mais que nous veulent-ils donc? Car ils doivent bien avoir des visées précises concernant l'espèce humaine pour nous rendre ainsi visite... Oui, quelles sont leurs intentions? Cette question travaille et divise les milieux ufologiques depuis toujours. Ces visiteurs extraterrestres sont-ils bienveillants ou mal-veillants? Débat vieux comme l'humanité sur la nature de l'autre: bon ou mauvais... Mais, en l'occurrence, il ne s'agit pas de satisfaire des querelles philosophiques. Car la réponse à cette question a une tout autre portée et des plus pratiques.Ce que résume fort bien l'ufologue américain Michael Lindemann: «Nous sommes sur le point de développer des technologies qui pourront peut-être nous mener dans les étoiles. La question de savoir qui se trouve là-bas, et comment il nous considère, est de toute première importance. » En effet! Si l'espace est peuplé, mieux vaut savoir quel accueil nous y sera fait... Alors, faut-il se défier des extraterrestres ou au contraire les considérer comme des sortes d'anges gardiens qui veilleraient affectueusement sur notre planète encore immature? Dans les premiers temps de l'ufologie, tout ce qui portait la mention extraterrestre ne bénéficiait pas d'un a priori favorable. Il faut cependant préciser que les premières descriptions d'ovnis eurent lieu durant la Deuxième Guerre mondiale. Et furent souvent le fait de pilotes et de militaires qui, en cette période sensible, avaient tendance à assimiler toute intrusion dans l'espace aérien à un acte d'hostilité caractérisé. UNE MISSION CHARITABLE ? Parmi l'impressionnante masse de témoignages collectés de par le monde, un certain nombre font état d'engins spatiaux poursuivis par des avions d'interception de l'armée. On peut alors supposer que la construction d'armes à faisceaux de particules pour l'Initiative de défense stratégique (IDS) américaine visait deux objectifs: assurer la protection des États-Unis contre les missiles soviétiques, mais aussi se défendre contre l'éventuelle invasion d'engins extraterrestres. Le chercheur allemand Michael Hesemann a très bien décrit dans son livre Les Ovnis: l'histoire secrète les incidents au cours desquels, en 1989 et en 1992, le laboratoire national de Brookhaven à Long Island, aux États-Unis, aurait abattu deux engins spatiaux en utilisant précisément l'armement de l'IDS. Cependant - et c'est là une donnée majeure, si la littérature ufologique abonde en attaques militaires envers des ovnis, l'inverse n'a eu lieu que très rarement. Ce qui alimente, bien évidemement, le courant des «pacifistes» qui voient dans cette absence d'agressivité la preuve indéniable du haut degré de tolérance des extraterrestres. L'ufologue américain Stefan Gréer a même fondé, en 1990, le CSETI {Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence), un organisme destiné à bâtir des relations amicales avec les extra- terrestres. Pour le CSETI, les intentions des extraterrestres sont certainement pacifiques : ils se seraient donné pour mission de veiller sur nous, en tentant de contenir, dans la mesure du possible, nos propres menées autodestructrices. CONTRÔLER L'ESPACE Nombre de récits semblent accréditer le fait que les extraterrestres contrôleraient certaines technologies humaines, telles que les lancements de vaisseaux spatiaux, les bases militaires (surtout les installations nucléaires) et les systèmes de lancement de missiles. Une piste qui semble plausible, comme en témoignent des documents publiés en vertu de la loi américaine sur la liberté de l'information. Ces documents ont révélé que, dans les années 1970, un certain nombre de sites de Missiles balistiques intercontinentaux (MBIC) à Athens, aux États-Unis, avaient été visés par des ovnis. Les codes de lancement à sept chiffres auraient été inexplicablement brouillés, paralysant complètement le système et exposant les États-Unis à une attaque nucléaire. Stefan Gréer veut croire qu'il s'agit là d'une tentative pour nous pré- server de cette menace nucléaire avec laquelle nous jouons... Mais ces interventions dans le domaine de la recherche spatiale auraient, selon certains spécialistes, une tout autre raison. Il s'agirait tout simplement pour les extraterrestres de se prémunir contre notre propre intrusion dans leur territoire. C'est la thèse que défend le journaliste Jim Marss dans son ouvrage intitulé Les Intuitions des extraterrestres. Selon lui, une sorte de quarantaine sélective dans l'espace nous serait imposée. Afin de préserver les bases qu'ils auraient disséminées dans le système solaire, les extra-terrestres saboteraient l'envoi de certains de nos chargements militaires ou bien mettraient hors d'état les sondes spatiales qui pourraient s'approcher trop près de certains secteurs sensibles. Et Jim Marss d'invoquer, entre autres, la perte des deux sondes spatiales envoyées sur Mars, l'une russe et l'autre américaine. Et plus particulièrement la sonde russe Phobos 2, qui a pris des photos d'un objet en forme de disque fonçant vers elle. La sonde a cessé de fonctionner juste après cet incident... Jim Marss s'est également penché sur les comptes rendus de travaux effectués par plusieurs télévoyants entraînés par l'armée américaine : ils utilisent leurs dons médiumniques pour visualiser à distance des objets et des événements. Ces médiums ont décrit de petits objets à facettes suspendus aux confins de l'atmosphère qui seraient, d'après eux, responsables de certains contretemps fâcheux dans les lancements de fusées: en 1993, la fusée emportant un satellite militaire d'une valeur d'un milliard de dollars a explosé en vol... La deuxième source d'informations importante pour ce qui est de l'évaluation des intentions des extraterrestres est constituée par les récits d'enlèvements. Plus encore que les affaires relevant de la recherche spatiale, ce phénomène, abondamment décrit, divise les spécialistes. Ainsi, pour le chercheur en ufologie David Jacobs, il ne fait pas de doute que ces enlèvements témoignent de la malveillance qui caractérise les extraterrestres. L'enlèvement constitue pour lui une violation fondamentale de la liberté humaine. Et il voit là l'exploitation d'une espèce par une autre espèce, plus avancée. Ce n'est pas du tout la thèse du docteur John Mack, professeur de psychiatrie à l'École médicale de Harvard. Selon lui, la menace de la disparition de l'humanité, pour cause de destruction de son environnement, serait à l'origine d'un programme de préservation de l'ADN humain, mené par des groupes d'extraterrestres. John Mack s'en explique ainsi, dans son dernier livre, Passeport pour le cosmos : « Il est évident que ce que nous avons fait à la Terre n'a pas manqué d'être "remarqué" à un niveau cosmique plus élevé. Des interventions bizarres semblent se manifester ici. Il semble qu'on ne nous permette pas de continuer nos menées destructrices sans une forme d'action en retour. » Un point de vue similaire est défendu par le docteur Joe Lewells, chercheur en ufologie. Mais il y apporte une nuance. Pour Lewells aussi, le programme d'enlèvements aurait commencé à cause du risque de catastrophe environnementale. Mais il serait aussi commandé par un souci pure- ment défensif de la part des extraterrestres. Dans La Bonne Hypothèse, il mentionne le cas de Rebecca Grant qui, après avoir été enlevée, aurait eu un contact suivi avec un extraterrestre insectoïde. ILS CHERCHERAIENT AUSSI À SE PROTÉGER Rebecca Grant affirme que l'entité lui aurait révélé les raisons pour lesquelles les extraterrestres se refusaient à intervenir directement dans le processus de destruction de l'environnement mené par les humains : « Si les extraterrestres devaient sauver la Terre sans opérer aucun changement dans notre comportement, nous ne ferions que défaire tout le bien qu'ils auraient accompli. Il se pourrait que nous ne survivions que pour découvrir un moyen plus radical encore de nous détruire nous-mêmes, un moyen qui pourrait endommager d'autres mondes que le nôtre. Ces êtres sentent qu'en sauvant la race humaine, ils se condamneraient eux-mêmes à une confrontation violente avec nous dans l'avenir. » Rebecca Grant a également confié à Joe Lewells que les enlèvements étaient destinés à développer les facultés para- normales des humains afin de leur ouvrir les portes d'une conscience plus élevée. L'hypothèse selon laquelle le programme d'enlèvements aurait un but pédagogique est partagée par un certain nombre de spécialistes. Il s'agirait d'opérer des prélèvements dans la population de notre planète afin de donner à ces « élus » les moyens de progresser psychiquement, de gagner en sagesse. En quelque sorte de nous inculquer des techniques mentales pour juguler nos pulsions destructrices. Ce qui éviterait une déflagration pouvant dépasser le cadre de notre petite planète. FORMER DES MESSAGERS La possibilité d'un tel programme d'enseignement est corroborée par un nombre impressionnant de récits. Le cas de Vera Rubia, entre autres, est assez représentatif. Après avoir rencontré des extraterrestres humanoïdes dans sa maison de Valence, au Brésil, elle est devenue capable de diagnostiquer la maladie d'une personne simplement en concentrant sa pensée sur elle. Les docteurs qui ont enquêté sur ses dons ont conclu que Vera Rubia était fiable à 99%. Mais, pour finir, laissons la parole à un spécialiste français de renom, Jean Sider. Dans son livre Ovnis, dossier secret, il détaille plusieurs cas d'enlèvements. Lui aussi, comme Jacques Vallée, pense que les extraterrestres «ont toujours été là». Leurs engins et appareils ne seraient que des leurres. En fait, ces entités pourraient venir de «n'importe où et n'importe quand». C'est-à-dire d'une autre dimension ou, peut-être, de notre propre système temporel... Et tous ceux qui ont été en contact d'une manière ou d'une autre avec cette intelligence - médiums, clairvoyants ou simples témoins - seraient des «messagers». Et Jean Sider ajoute : « Par leur entremise, il se pourrait que l'ouverture, l'élévation des consciences se fasse à un niveau collectif, peu à peu, génération après génération, siècle après siècle. » Mais le bien et le mal sont-ils des catégories universelles? Ces notions sont-elles fondamentales pour une intelligence extraterrestre? Si nous avons tant de mal à déchiffrer un dessein clair et net dans ces visites, peut-être est-ce dû à l'étroitesse de notre conscience humaine. Oui, il se pourrait que nous ayons encore du chemin à parcourir sur la voie de la sagesse avant de pouvoir regarder en face la vraie nature des extraterrestres !
Source : http://www.bizarrus.com/article,Que-veulent-les-Extraterrestres-Hypoth%C3%A8ses...-109.html
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