Avons-nous déjà récupéré un morceau d’Ovni
Avons nous déjà récupéré un Ovni ? 1/2
Cet article publié sur le site web "The Big Study" est seulement signé du pseudo "The Professor", cependant il est rédigé sans prétentions. L'auteur n'apporte pas de révélations mais il présente une suite d'hypothèses qui lui semblent logiques :
"Beaucoup de gens prétendent que nous possédons plusieurs "artefacts" ou débris d'Ovnis, mais relativement peu d'objets prétendument récupérés présentent un intérêt quelconque. J'en retiens cependant deux, qui sont les métaux retrouvés parmi les débris du ranch Foster [Roswell], et les fragments de magnésium provenant d'Ubatuba, au Brésil [à suivre demain]. De nombreuses personnes intéressées par le sujet nous diront qu'à part le témoignage de première main [comme celui du Major Marcel], les débris de Roswell n'ont pas scientifiquement révélé une origine exotique. Elles ont peut-être raison, mais je vais expliquer pourquoi elles peuvent se tromper. |
Les sceptiques de Roswell se contentent le plus souvent d'argumenter : "Si nous avions vraiment un morceau de soucoupe aliène, tout le monde serait au courant. Notre gouvernement n'aurait jamais pu garder ce secret aussi longtemps. Il y aurait eu des quantités de fuites". Cette attitude ne cesse de m'intriguer. Cela fait des décennies que nous constatons des "fuites". J'avais passé un bon moment à consulter des archives dans la cave de Dick Hall [longtemps avant sa mort] et il m'est passé entre les mains un vieux dossier du NICAP, qui contenait une dizaine de rapports antérieurs à celui de Marcel; ils avaient été adressés au NICAP dans les années 50 et 60. Donc ce ne sont pas les fuites qui manquent.
Je vais vous exposer ce qu'on a fait des débris et qui s'en est probablement chargé. OK, ce ne sont que des spéculations, mais j'ai étudié de près la question. Lorsque Schmitt et Randle ont mené leur enquête serrée sur le crash, un témoin leur a raconté qu'une petite partie des métaux fut [rapidement] expédiée à Washington DC [aux services de renseignement de l'Air Force, au Pentagone]. Ca me semble tout à fait logique, et je ne vois aucune raison d'éluder cette piste. Si c'est bien le cas, ces matériaux ont du être remis directement au "National Bureau of Standards", afin d'être analysés très rapidement [puis on a découvert qu'il ne s'agissait pas d'alliages réalisés sur Terre].
Qui aurait pu être concerné ? Nécessairement de hauts responsables du Pentagone [peut-être Hoyt Vandenberg, ou son bras droit, George Schulgen, quelques conseillers scientifiques de toute confiance, probablement Truman, celui qui les avait apportés au NBS, les analystes du NBS - bien qu'on ait surement évité de leur révéler de quoi il s'agissait, mais il auraient fini par le découvrir - et peut-être, mais pas forcément, le patron du NBS, Edward Condon.] Il n'était pas nécessaire d'en parler à qui que ce soit d'autre. Tous les personnages sont représentés sur ces photos.
Les services de renseignement rattachés à Wright-Patterson n'avaient pas non plus le Besoin de savoir. Le commandant de la base, Nathan Twining, était-il au courant ? Probablement.. Mais surement pas son entourage, à moins qu'il ait parlé.
Alors, qu'ont pu faire les responsables du programme d'étude des débris ? Ils ont mobilisé leurs meilleures ressources, en espérant parvenir à un résultat. En cas d'échec, ils auront laissé ce travail de côté, en attendant que d'autres techniques leur permettent d'avancer, se tenant prêts à fournir un échantillon à la nouvelle équipe qui se proposerait d'effectuer de nouveaux tests.
Avons-nous une confirmation de cette hypothèse ? Il semble que oui. A proximité de Wright Field, se trouvent les discrets labos métallurgiques du Battelle Memorial Institute [capables d'occulter totalement un programme si nécessaire]. Battelle et le gouvernement ont travaillé pendant des années sur des quantités de programmes "sensibles", y compris sur les Ovnis. Le fameux "Rapport #14 du Blue Book avait été entièrement rédigé chez Battelle.
Ca se passait vers la fin des années 50. Un peu plus tard, il était rentré chez lui, à moitié saoul, et semblait très perturbé. Quand il lui avait été demandé de s'expliquer, il s'était contenté de dire que les pièces de métal ne provenaient pas d'un appareil russe, et qu'elles n'auraient pu être fabriquées sur cette planète.
Lorsque Bill a entendu cette histoire [quelques années plus tard], il a téléphoné au père de son ami [le ponte de Battelle] pour l'interroger à ce sujet. L'autre avait opposé un aimable démenti. Mais après qu'il ait raccroché, l'ami lui confia que son père était venu le trouver et lui avait lu l'article de loi sur la sécurité intérieure, lui montrant qu'il ne devait jamais plus aborder ce genre de sujet, surtout à l'oreille d'un ufologue, et même s'il s'agissait de Bill. Là encore, ce récit me semble très cohérent. Le programme sur l'épave d'Ovni justifiait une série de tests chez Battelle, peut-être pour analyser plus finement sa composition métallique.
Les patrons de Battelle avaient accepté cette mission, en connaissant l'origine des pièces, et avaient confié les tests à la personne la plus qualifiée, mais sans lui révéler la vérité [parlant d'appareil russe]. Dans ce cas, l'employé s'était montré à la hauteur, et ses tests l'avaient amené à réaliser qu'on lui avait menti; il s'était rendu compte qu'il ne s'agissait pas de matériaux conventionnels. Même si Bill avait bénéficié d'une "fuite", toute l'affaire était restée "secrète" principalement parce qu'aucun responsable ne l'avait confirmée. En l'absence de confirmation officielle, rien n'avance."
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Suite et fin de l'article signé du pseudonyme "The Professor" sur le site web "The Big Study" : "L'histoire des échantillons de magnésium d'Ubatuba (1957) était d'un autre ordre. A la différence des débris de Roswell, ceux-là ont circulé "publiquement", dans le milieu scientifique.
Les origines de l'affaire sont très mal documentées, puisque les témoins n'ont jamais pu être interrogés. Cependant, au Brésil, des gens comme Olavo Fontes ont pensé que le cas était assez intéressant pour mériter qu'on examine les matériaux tombés du ciel. Les tests réalisés au Brésil avaient établi que le magnésium était "absolument pur", et la légende a fait le tour de la communauté ufologique que ce morceau de métal était impossible à reproduire avec nos technologies. Fontes envoya plusieurs fragments à Coral et Jim Lorenzen, de l'APRO. Il se passa alors deux choses : l'analyse métallurgique fut réalisée à lUniversité d'Arizona par Walter Walker, avec le concours extérieur de Robert Johnson. On examina la composition des échantillons, et les détails de la structure cristalline. Par ailleurs, le Project Condon de l'Université du Colorado souhaita également tester le matériau. Les Lorenzens ont remis d'autres échantillons à l'enquêteur principal, Roy Craig [un chimiste], car tout le monde était confiant dans la nature scientifique de ce programme. |
Tout avait bien commencé, parce que le Project Condon avait fait appel au meilleur expert du magnésium, la compagnie Dow Chemicals, de Midland, dans le Michigan. Il semblait acquis que ces chercheurs, sous la direction de l'expert renommé R.S.Busk, étaient des gens déterminés à donner le maximum. Tous les tests réalisés aux USA n'avaient pas conclu à une pureté absolue, et Dow possédait déjà des échantillons d'une pureté supérieure.
Le magnésium incorporait d'étranges éléments [le plus inattendu étant le Strontium] mais ça n'indiquait rien d'exotique; de nombreux métallurgistes auraient pu créer un tel alliage. Ca soulignait la difficulté de tester des matériaux et de parvenir vraiment à établir qu'ils ne seraient pas reproductibles [David Pritchard, physicien au MIT, a publié un article remarquable montrant dans quelles limites très étroites on pourrait arriver à cette conclusion].
Craig a même recalculé les chiffres du labo [sur le document manuscrit] et il les a confirmés; il a ajouté que la marge d'erreur [sur la précision des tests] est seulement de +/- 0.7%, et provient de difficultés à établir les statistiques. Le chiffre de 14.37, même si on lui soustrait 0.7, montre toujours un "décalage" significatif par rapport au standard terrestre, qu'on ne doit absolument pas négliger. Mais Craig et le Blue Book n'avaient pas souhaité en tenir compte - voyez comment le chimiste s'adresse au couple Lorenzen dans la lettre reproduite ici.
Au mieux Craig fut troublé de ce résultat. Au pire, il a simplement menti [précisons que Roy Craig était très intelligent]. Pourquoi Condon et lui auraient-ils menti ? Je pense que ça tient au fait qu'ils avaient un a priori défavorable sur les Ovnis. Ils ont surement pensé que ce résultat ne prouvait rien, et que le fait d'en parler [les chiffres n'ont jamais été mentionnés, ni aux Lorenzens ni dans le rapport officiel] aurait pour conséquence inutile d'inquiéter l'opinion et de causer des remous chez les ufologues. Ce n'est pas la seule fois que le Projet avait délibéremment fraudé sur les expériences, et fourni des conclusions tronquées. Tout cela pour éviter de nous perturber et, comme on l'imagine, afin de ne pas causer de tort à Roy Craig [soit dit en passant, c'est une personne assez sympathique, mais il est étrangement fermé sur certains sujets]. Par la suite Peter Sturrock, le physicien des plasmas très renommé [qui agit dans l'intérêt de la divulgation et que je connais bien], a effectué plusieurs calculs de ratios isotopiques, et il a également découvert une nette différence entre le magnésium d'Ubatuba et la référence terrestre. |
Son approche renforce les découvertes de Walter Walker et Robert Johnson, montrant que la cristallisation de ce métal était extrêmement inhabituelle, et très différente des caractéristiques métallurgiques qu'ils connaissaient bien. Alors... Avons-nous déjà récupéré un morceau de soucoupe volante ? C'est à chacun d'en décider, selon ce qu'il nous est possible de savoir. C'est encore un peu flou pour moi, mais je pense que la réponse est Oui." -
Source : http://ovnis-usa.com/2009/12/27/avons-nous-deja-recupere-un-morceau-dovni-22/