Espagne 1953 : Un précurseur à l'affaire de Cussac ?
Les 12,16,19 et 26 juillet 1953, le journal Ofensiva, publié à Guenca, Espagne, poursuivit une série de rapports ahurissants décrivant avec grands détails les événements étranges observés par un vacher du village de Villares del Saz, Cuenca (40°05’ N, 2°10’ O, E.S.E. de Madrid, en Nouvelle-Castille).
Résumé à l’essentiel, le cas est le suivant :
Un garçon vacher, Maximo Munoz Hernaiz, âgé de 14 ans, illettré, fils de Felipe Munoz Olivares, valet de ferme, et de sa femme Amalia Hernaiz, gardait quelques vaches un jour du début juillet 1953, quand il observa l’événement.
Nous donnons les détails tels qu’il les relata au rédacteur du journal Ofensiva quand il fut interviewé.
— Eh bien, mon garçon, à quelle heure as-tu quitté la maison le jour de cet événement?
— Un peu plus tard que les autres jours.
— A quelle heure?
— A environ 10 heures au soleil.
— Tu allais surveiller le bétail, n’est-ce pas?
— Oui, monsieur.
— Est-ce que tu avais bien dormi la nuit d’avant?
— Exactement comme d’habitude.
— Avais-tu encore sommeil quand tu es sorti ?
— Non
— Ce que tu as vu n’existe pas. Comment donc l’expliques-tu?
— Je l’ai vu. J’ai vu les petits gars.
— A quelle heure as-tu vu la machine ?
— A 1 heure.
— Qu’est-ce que tu faisais à ce moment-là ?
— J’étais assis par terre, à surveiller le bétail pour qu’il n’aille pas sur les cultures.
— As-tu entendu du bruit avant ?
— Oui, mais léger. C’est pourquoi je ne me suis pas retourné.
— Tu tournais le dos ?
— Oui, monsieur.
— Qu’as-tu entendu?
Maximo Hernaiz dit qu’il avait entendu un sifflement léger, en sourdine, intermittent. Quand il se tourna dans cette direction, la machine avait déjà atterri.
— Qu’as-tu fait quand tu l’as vue?
— Rien. J’ai pensé que c’était un gros ballon… un de ceux qu’on lâche dans les foires. Puis j’ai compris que ça n’en était pas un. Il luisait très fort.
— Est-ce qu’il luisait tout le temps ?
— Moins quand il était arrêté que quand il bougeait.
— Quelle était sa couleur ?
— Comme la couleur des réverbères.
— Était-elle grise?
— Jaune.
A la maison du garçon, les murs sont ornés d’un grand nombre d’images. Nous avons demandé à Maximo de nous montrer du doigt la couleur la plus proche de celle de l’objet. Nous en déduisons que c’était un gris clair brillant, comme la couleur de l’acier quand le soleil le frappe.
— Quelle était sa taille? (Le garçon indique, avec sa main, une hauteur de 1 m 30.)
— Sa forme ?
— Comme une petite cruche de cette largeur (indiquant un rayon de 31 centimètres).
— Est-ce qu’il est resté longtemps au sol ?
— Très peu de temps. Comme je croyais que c’était un ballon, j’y suis allé pour le prendre. Avant que j’aie le temps de l’attraper, une porte s’est ouverte et des petits gars ont commencé à en sortir.
— A quoi ressemblaient les petits gars?
— Ils étaient minuscules. Comme ça (environ 65 centimètres).
— Est-ce que leurs visages étaient comme les nôtres?
— Leurs visages étaient jaunes, et leurs yeux étaient étroits.
(Le peintre Luis Roibal, qui se trouvait près du rédacteur du journal, a fait en s’appuyant sur les descriptions du garçon un grand nombre d’esquissés de petits hommes.)
— Oui, comme ça, mais plus ramassés.
(Les éléments des visages sont complètement orientaux.)
— Combien de petits hommes sont-ils sortis du ballon ?
— Trois.
— Par où sortaient-ils?
— Par une petite porte que la chose avait à son sommet.
— Comment sont-ils descendus?
— Ils ont fait un petit saut.
— Et alors, qu’est-ce qu’ils ont fait ?
— Ils sont venus là où j’étais.
— Est-ce qu’ils ont parlé?
— Oui, monsieur, mais je n’ai pas pu les comprendre.
— Comment se tenaient-ils?
— Un d’un côté de moi, un autre de l’autre, et celui qui me parlait était en face de moi.
— Est-ce qu’ils t’ont fait quelque chose ?
— Quand je n’ai pas compris ce qu’il me disait, celui qui se trouvait en face de moi m’a donné une gifle sur la figure.
— Et puis quoi ?
— Rien. Ils sont partis.
— Comment sont-ils remontés dans la machine ?
— Ils se sont accrochés à quelque chose qui était sur le ballon, et ils ont sautés, et ils sont entrés.
— Te rappelles-tu comment ils étaient habillés?
— Tout à fait comme des musiciens à la foire. Dans des habits très bien, bleus.
— Est-ce qu’ils portaient des chapeaux?
— Oui, monsieur. C’était un chapeau plat, avec une visière devant.
— Quoi d’autre?
— Ils avaient une plaque de métal sur le bras.
— Te rappelles-tu à quoi cela ressemblait?
— Je n’ai pas très bien remarqué.
— Quand la machine commenta à s’élever, quelle était sa vitesse?
— Elle brillait très fort. Elle faisait le même genre de petit bruit qu’avant, la première fois que je l’ai vue, et elle est partie très vite, comme une fusée.
— Avec une traînée de fumée?
— Non.
— As-tu pu la voir encore longtemps, en l’air?
— Très peu de temps. J’étais effrayé, et j’ai couru à la maison avec les vaches.
Nous avons alors questionné le père du garçon.
— Est-ce que vous y avez cru? avons-nous demandé.
— Non. Mais il insistait tellement là-dessus, et était si effrayé, presque tremblant, eh bien, à vrai dire…
— Qu’avez-vous fait ?
— Je suis allé à l’endroit, avec l’officier de police de service.
— Et quelle preuve avez-vous trouvée?
— Des empreintes de pas, et quatre trous d’environ 5 centimètres de profondeur et 2 centimètres et demi de large, formant un carré parfait de 36 centimètres de côté.
Senor Munoz Ruiperez peut aussi témoigner des empreintes.
Grescencio Atenza Martinez, un policier du poste de Honrubia, près de Villares, dit :
— Quand l’affaire de Villares est arrivée, nous avons vu ce qui semblait être un objet d’un blanc grisâtre qui était immobile dans les airs, et qui disparut peu après. Sa forme ressemblait beaucoup à celle d’un ballon. Il n’a laissé aucune trace, et quand il a disparu, il se dirigeait vers l’est, venant plus ou moins de la direction de Villares del Saz.
De nombreuses personnes, dit le journal Ofensiva, ont témoigné de tous ces incidents.Les détails de ce cas ont été donnés par le Pr Manuel Pedrajo, pages 90-94 de son livre Los Platillos Volantes y la Évidencia (1954).
Tout dans cette histoire la désigne comme authentique; le garçon vacher illettré ne pouvait pas lire les journaux et ne pouvait pas avoir entendu d’histoires sur de «petits hommes verts ». Le fait qu’il ai pris d’abord l’objet pour un ballon lâché dans une foire ne fait que renforcer l’impression générale de sincérité.
Source : http://ufofu.tumblr.com/tagged/ufologie/page/2