Cette nuit-là, deux gendarmes rentraient de tournée venant de Cassagnac, et remontant le petit col en direction des Barres, poussaient leur vélo à la main. Soirée de morne routine, ils n’avaient rencontré personne sur leur trajet. Ils allaient parvenir au sommet de la côte, et apercevaient devant eux la masse sombre du Castelai sur la pente duquel est bâtie Barre-des-Cévennes : en bordure de route une grange. En parvenant à la hauteur de la grange ils entendirent soudain un grand bruit qu’ils assimilèrent à celui d’un moteur de camion, montant la côte qu’ils venaient de parcourir.
Bonne affaire, se disaient-ils, ils allaient pouvoir marquer leur passage sur leur carnet en contrôlant le seul véhicule rencontré. Aussitôt, ils appuient leur vélo contre le mur de la grange pour attendre cette arrivée.
C’est à ce moment qu’ils s’aperçurent de leur erreur d’appréciation : le bruit entendu venait d’une direction opposée, c’est-à-dire de Florac. En quelques secondes le bruit s’était amplifié intensément ,et c’était maintenant un vacarme assourdissant. Il était impossible que ce fut un camion ! Et puis, il semblait à présent que le bruit venait d’en haut, et non de la route.
Brusquement, en face d’eux, à quelques mètres du sol, passant à une cinquantaine de mètres, un énorme engin apparut, tout à fait différent d’un camion grimpant la côte de la Rouvierette !
C’était une sorte de masse noire pouvant atteindre une dizaine de mètres de diamètre (à supposer qu’elle était circulaire) et 1,20 m de haut. C’est du moins la première impression, car il leur apparut aussitôt, à la base de l’engin, à 0,60 m environ du soi, des sortes de tuyères (c’est le terme de comparaison) desquelles sortaient comme des flammes courtes et rougeâtres. Elles se situaient tout autour de l’objet et à sa base. Les deux témoins ont également parlé de « gueules rouges » pour désigner ces tuyères.
En même temps que cette vision étrange, un vent chaud et fort leur souffla au visage, les plaquant sur le mur de la grange. Tout ceci se passa très rapidement, entre le moment où le bruit fut perçu et celui où l’engin fut aperçu il s’écoula une minute environ. Le dos à la remise, ils virent l’engin continuer sa route et se diriger vers un terre-plein. Celui-ci formait une grande surface plane entre 2 haies, en forme de triangle, dont un sommet serait la grange et la base de 100 m environ, à 150 m à l’opposé.
Lorsque l’engin passa devant eux, ils purent remarquer qu’il possédait effectivement des sortes de tuyères, ouvertures rougeâtres, dont la lueur leur donna l’impression d’un objet porté à température élevée qui serait en train de refroidir : un fer rouge « qui noircit en se refroidissant » pour respecter l’expression utilisée par les témoins.
Source :http://ufofu.tumblr.com/post/35070234919/1956-rr3-et-soucoupe-au-sol-barre-des-c-vennes