La créature de Thurso
Au cours de l’émission radiophonique Le Journal du Midi diffusée à CJRC en 1990, j’ai eu l’occasion de mener une enquête sur un cas particulièrement troublant. Le CEIPI vise deux objectifs en publiant ce dossier : le faire partager avec ses membres et RETROUVER le témoin principal qui depuis cette date a disparu de la région. Afin de régler ce dernier point nous soulignons qu’il s’agit d’un ancien résident de Thurso qui opérait depuis peu un petit restaurant à l’entrée du village. Il semble que le décès prématuré du père du témoin soit à l’origine du départ de ce monsieur et sa famille. Aux dernières nouvelles il résidait à Gatineau. Malheureusement le pseudonyme du témoin a été malencontreusement classé dans les dossiers du Journal du Midi au détriment de sa véritable identité.
Hypothèse des ballons
Avant même de décrire la scène il importe de mentionner que la seule explication qui ait été fournie, autre que celle d’un OVNI conventionnel, a été fournie par un journaliste du Droit, François Gagnon. Selon lui, l’objet observé était un ballon air walker provenant d’une promotion commerciale. Il s’agirait d’un concessionnaire automobile de Buckingham. Le gérant des ventes de l’époque n’a pas été retrouvé. Veuillez tenir compte de cette explication en parcourant le texte qui suit.
Il a failli quitter la route !
Samedi le 6 octobre 1990 à 18h00, le témoin roule dans son véhicule en direction ouest sur la route 148 (direction opposée de Montréal sur une route de rencontre à une voie). Il vient de quitter la municipalité de Thurso et se dirige vers Masson. Son trajet longe la rivière des Outaouais. Il est accompagné de son épouse, de ses enfants et d’un jeune homme de 15 ans. Il maintient une vitesse de 95 km/h. À quelques mètres de la Ferme Pagé, le témoin voit sur sa gauche à quelque 1500 pieds devant lui un curieux objet flottant dans les airs à une altitude approximative de 50 pieds, qu’il évalue en estimant qu’il était à une fois et demie la hauteur d’un poteau de téléphone.
Au premier coup d’œil l’objet semble être une baudruche avec deux pattes. Le témoin se rend compte “que ce n’est pas normal”. L’objet se déplace dans le sens contraire, c’est-à-dire vers l’est, du côté sud de la route. Lorsque son véhicule arrive à la hauteur de l’objet il tente de le suivre des yeux dans son rétroviseur mais n’y arrive pas. Il n’a encore fait part à personne de son observation. Après 300 mètres il fait demi-tour et revoit l’objet mais cette fois il est à sa gauche ce qui signifie que l’objet est passé du côté Nord de la route. Il accélère à grande vitesse pour le rattraper ce qu’il parviendra à faire au bout d’un kilomètre. Sa famille commence à s’agiter et lui demande ce qui se passe. L’objet a diminué d’altitude. Les autres voient bien l’objet qui le fascine mais ne sont pas inquiets. Il roule encore un second kilomètre (direction EST) et finit par dévier en quittant presque la route. C’est son épouse qui le ramène à l’ordre en lui demandant de “cesser tout de suite avant qu’un accident ne survienne”. Il n’entend rien et poursuit sa course à plus de 115 km/h. Impatienté, il klaxonne violemment, avec insistance pour attirer l’attention de l’objet. La manœuvre réussit, l’objet s’immobilise.
Le facteur vent
À ce point du récit il est important de faire quelques mises au point. Le véhicule a parcouru deux kilomètres à près de 115 km/h AVANT DE RATTRAPER L’OBJET. Cela signifie qu’à partir du moment ou le véhicule a fait son demi-tour, l’objet avait déjà une forte avance d’où l’évidence d’une vitesse comparable à celle d’un véhicule automobile. Environnement Canada a confirmé qu’au soir du 6 octobre, vers 18h00, le vent soufflait dans la Vallée de l’Outaouais à une vitesse de 22 km/h en provenance du sud-ouest. Un ballon se serait donc déplacé vers l’est-nord-est à cette vitesse puisque aucune rafale n’a été signalée. Pour parcourir deux kilomètres à cette vitesse il faut plus de cinq minutes. Le véhicule du témoin l’a parcouru en moins de soixante secondes. Donc s’il eut s’agit d’un ballon, le témoin aurait fait deux kilomètres pour ensuite attendre quatre minutes pour que le ballon passe de nouveau à sa hauteur. Ce n’est pas ce qui s’est passé, bien au contraire, il a fallu deux bonnes minutes au véhicule avant de rattraper l’objet qui pour voyager à cette vitesse aurait du être poussé par des vents beaucoup plus violents.
Son véhicule s’est immobilisé comme le ferait un bateau !
Nous reprenons le récit au moment ou le témoin rattrape l’objet, klaxonne violemment pour que l’objet s’immobilise. Au moment ou cela se produit, le témoin affirme avec insistance que son véhicule s’est immobilisé de lui-même. “J’ai relâché l’accélérateur et la voiture s’est immobilisée aussitôt, sans que j’aie à freiné, sans que le moteur décompresse”. J’ai longuement insisté auprès de lui et de sa femme pour comprendre le sens de ses paroles. Quand un véhicule est lancé à 115 km/h et qu’on relâche l’accélérateur, il s’immobilise après avoir roulé sur son élan sur une distance pouvant atteindre une centaine de mètres. “C’était comme un bateau qui file à toute vitesse et s’écrase dans l’eau. Ça s’est fait en douceur je n’ai jamais vu ca.” Son épouse m’a déclaré qu’elle ne sait pas si son mari a appliqué les freins parce que son regard n’était pas dirigé vers les pédales, elle reconnaît néanmoins que l’arrêt fut remarquablement doux compte tenu de leur vitesse initiale.
Les enfants jusque là indifférents sont pétrifiés
Le témoin est donc à son tour immobile en plein centre de la voie. Aucun autre véhicule ne circule à ce moment et personne n’arrive à se souvenir si depuis le début de la course ils en ont croisé un seul, deux ou plusieurs. “Il n’y en avait pas lorsque j’ai fais demi-tour en tout cas” d’affirmer le témoin. L’objet est maintenant à la hauteur des fils électriques de l’autre côté de la route du côté Nord. C’est alors que le moment spectaculaire survient. L’objet pivote sur son axe sans toutefois que les jambes ne bougent. Sa forme est curieuse. Après plusieurs tentatives de comparaisons c’est l’un des enfants qui finit par dire : “comme un California raisin” ! On se souvient de cette publicité où l’on voit des raisins danser sur deux pattes agitant leurs bras. Voici la description exacte qu’ils en font et qui est illustré dans ce document. Toutefois, essayer de visualiser la scène avant de voir le dessin. C’est une technique que nous enseignons à nos enquêteurs et qui permet de mesurer à quel point le témoin est précis dans ses descriptions. Le corps n’a pas de bras ni de tête ou alors celle-çi ne fait qu’un avec le tronc.
Deux longues jambes minces pendent mollement sous lui. Elles ont aux trois quarts une grosse articulation très visible et les jambes se terminent par un très gros pied droit et un pied gauche plus petit de couleur très sombre. Les jambes sous le genou semblent molles alors qu’au-dessus elles sont très rigides. La tête tronc est d’une couleur indéfinissable qui pourrait tirer sur le brun-jaune. C’est quelque part vers le haut de cette forme qu’une lumière rouge très intense apparaît. Les témoins vont définir celle-ci comme non terrestre. Je n’ai rien pu obtenir d’autre comme explication. Impatienté, on me répondra “qu’une lumière non terrestre c’est quelque chose qu’on a jamais vu avant”... J’ai tout de même pu établir qu’à ce moment le soleil était encore dans le ciel mais derrière l’objet. Ils n’étaient toutefois pas gênés par celui-ci.
Les yeux de tous sont rivés sur cette lumière qui émane de la créature. Pas un mot n’est échangé dans la voiture. Les enfants jusque là indifférents sont pétrifiés. L’épouse dit alors: “regarde son ventre”. À noter qu’à ce point ci tous sont convaincus que cet objet était vivant. Le témoin a alors posé ses yeux sur le ventre de la chose pour constater que celui ci était lumineux mais d’un mélange indéfinissable de vert-lime. C’est alors que la lumière rouge diminue d’intensité et tous constatent qu’elle provient en fait de deux énormes yeux très ronds. Les jambes ont un peu plus d’un mètre de long, elles sont assez larges soit 15 cm aux cuisses et de 25 cm aux mollets. La tête tronc fait environ un mètre de large par un peu plus d’un mètre de longueur. Les yeux sont de la grosseur d’une tasse de café. C’est la seule occasion au cours de laquelle la créature a été vue de face.
“Fichez-moi la paix !”
Dès que la lumière rouge provenant des yeux s’est éteinte, la créature reprend sa course vers l’est tout en s’éloignant vers l’intérieur des terres. Le témoin a vécu quelque chose de particulier qu’il m’indique à ce moment mais il raconte ne pas en avoir parlé au moment ou cela est survenu. Il affirme qu’au moment ou la lumière rouge est devenu très intense, il a non pas entendu, mais ressenti une sorte de message dans sa tête lui disant : “fichez-moi la paix”. L’épouse du témoin confirme avoir ressentie très clairement la même chose. Les enfants n’ont rien ressenti. La créature n’est plus là. Elle se dirige en dehors du circuit routier. Le témoin la voit de loin il s’emballe et roule sur plus de trois kilomètres à grande vitesse. Il perd la créature de vue derrière des vallons. Trois autres kilomètres plus loin il la retrouve et accélère en atteignant une vitesse qu’il ne veut pas me dire sachant que par la suite j’irai enquêter auprès de policiers qui furent également témoins. Il est comme ça le témoin ! La créature maintient une course parallèle et se déplace À LA MÊME VITESSE que le véhicule du témoin. Celui-ci voit alors une vieille route qui pénètre dans les terres. Il s’y engouffre et en tournant vers la droite se retrouve dans un cul de sac. Il fait demi-tour et reviens sur la 148. Depuis qu’il s’est arrêté pour voir la créature, il a fait près de dix kilomètres et se rapproche du village de Thurso. La créature est en vue. Soudain les enfants s’esclaffent. Ils ont vu une scène que les parents n’ont pas eu la chance d’observer. Selon eux la créature s’est immobilisée au-dessus d’un troupeau de vaches et a accompli un summersault qui a dispersé le troupeau en un temps record. Mais le témoin a autre chose en tête. Il sait que très souvent des policiers se cachent près d’une station de propane pour coincer les automobilistes trop pressés. Ayant déjà goûté à leur médecine il pense ne pas se tromper. Effectivement ils y sont. Il s’arrête. Tout le monde raconte leur histoire en même temps mais les policiers se mettent à rire.
Une expérience terrifiante
Les policiers savent très bien que le témoin n’est pas sous l’effet de l’alcool mais ils s’amusent à ses dépens. C’est alors que les blagues cessent. La créature vient de refaire surface, à 150 mètres d’eux. Elle passe entre la route et l’usine MacLaren située tout près. Les policiers constatent la forme étrange et son comportement mystérieux. Ils se lancent à sa poursuite. En entrant dans le village de Thurso ils perdent la créature de vue. Ils tournent à gauche sur la 3l7 et aussitôt la voit de nouveau. Ils ne sont plus seuls. Une demie-douzaine de véhicules est immobilisée et les gens sont sur le pavé observant la créature dans le ciel. Elle est à environ 50 mètres dans le ciel. Lorsqu’elle traverse la route 3l7 de gauche à droite, soit d’ouest en est, elle pivote lentement sur son axe “pour qu’on ne voie pas son visage” diront les témoins, une observation qu’avait fait notre témoin principal auparavant. Le témoin en a assez, il doit être à Masson et il est en retard. De toute façon il est bouleversé. Les policiers prennent la relève. J’ai rencontré ces derniers et voici ce qu’ils m’ont rapporté. Ils ne riaient plus en observant la chose avec des jumelles et l’un des deux dira plus tard qu’il s’agissait d’une expérience terrifiante. Quand on viendra plus tard lui raconter qu’un journaliste prétend qu’il a vu un ballon de fête avec des jambes de papier, son expression et son langage n’auront aucune équivoque.
La créature cesse d’évoluer vers l’est et se dirige franc Nord. Les policiers rapporteront le même incident que les enfants concernant l’effet de la créature sur les vaches quand la chose pivote de haut en bas. Noter qu’au cours de toutes ces observations pas un son n’a été entendu en provenance de la créature. Les policiers interrogés sont Stéphane Filiatraut et Jacques Bélanger. Ils ont admis avoir été admonesté par leur chef pour avoir parlé de cette observation. Il n’y a plus de service de police à Thurso, il est donc difficile de les retracer.
Une semaine plus tard je recevais confirmation d’un couple qui prétend avoir fait une observation similaire le même jour à 16h00 alors que l’objet se dirigeait également vers l’Est. L’enquête n’a pas permis d’établir de lien avec une promotion quelconque qui aurait eu lieu en amont de la scène. De toute façon il semble évident qu’un ballon air walker ne peut aucunement correspondre à cette chose, ni de près ni de loin ne serait-ce qu’en tenant compte de la vitesse du vent et de la mention très claire des policiers à l’effet que l’objet avançait de manière contrôlée, pouvant s’immobiliser, reprendre sa vitesse initiale etc. Le CEIPI a tendance à donner une note élevée de crédibilité à la capacité des policiers de la route d’évaluer ce genre de détails.
Une peur viscérale
Dans les semaines qui ont suivi, le témoin principal m’a avoué ressentir une très grande nervosité, voire par moments une peur viscérale. Locataire d’un commerce il a finit par s’en départir et le décès de son père n’y serait pas étranger. Lorsque j’ai offert à ce monsieur l’opportunité de reprendre son récit sous hypnose il a laissé échapper une phrase intéressante : “Je ne suis pas certain de vouloir me rappeler de tout”. Or ce qui est curieux c’est qu’il se souvient parfaitement de tout. Chaque détail revient avec précision même après avoir raconté l’observation une dizaine de fois. À quoi fait-il allusion, nous l’ignorons. Les ressources actuelles du CEIPI qui n’existaient pas à l’époque explique notre volonté de retrouver ce témoin
(CE DOCUMENT YOUTUBE ILLUSTRE UNE OBSERVATION TRÈS ETRANGE. UN DES TÉMOINS PRINCIPAL DE THURSO A ÉTÉ CONTACTÉ EN 2012. SELON LUII, C'EST EXACTEMENT CE QUI AURAIT ÉTÉ VU A THURSO EN 1990.
Thurso revisité
(Le dossier suivant est une mise à jour survenue plus tard dans le document CEIPI Numéro (4)
Une enquête menée conjointement par Jean Casault et Richard Guilbeault
CRÉATURE ? BALLONS ? OVNI ?
Le 6 octobre 1990, un homme, sa femme et trois enfants étaient tous témoins du passage d'une forme étrange sur la route 148 entre Thurso et Masson. Comme l'indiquait le document CEIPI No. 2, nous étions à la recherche de ce témoin afin de compléter l'enquête. Nous avons finalement appris que ce dernier est décédé récemment. La veuve du témoin était encore sous le choc et n'a pas voulu revenir sur l'incident afin de ne pas éveiller le souvenir du disparu. Nous offrons toutes nos condoléances à cette dame et ses enfants pour cette perte cruelle. Le témoin n'avait pas 50 ans.
Depuis la parution de ce dossier nous avons pu retracer plusieurs autres témoins qui malheureusement ont tout été très fermes sur un point : leur anonymat. Toutefois, par le biais du CEIPI il est possible à tout autre chercheur d'un organisme reconnu ou d'un journaliste de rencontrer ces témoins dans la mesure ou ils s'engagent eux aussi à conserver l'anonymat de ces témoins. Ils ont tout évoqué le traitement pitoyable du Journal le Droit dans les jours qui ont suivi l'observation pour justifier cette réaction.
UN OBJET SOLIDE
Les deux nouveaux témoins les plus crédibles dans cette histoire sont André et le policier qui fut abordé par le tout premier témoin tel qu'indiqué dans le DOCUMENT CEIPI No. 2.
Ce qui suit est le rapport intégral du policier à partir de son rapport d'événement officiel que nous avons recueilli.
A : Dans ce dossier on a reçu un appel à 18h31 de statut A (témoin décédé) qui nous a interceptés à l'intersection de la route 148 et du rang 4. À ce moment il se met à nous flasher les lumières et stationne son camion dans le milieu de l'intersection. Il s'en vient à la course et il semble très nerveux. Il nous dit qu'il vient de voir un extraterrestre (ovni). On a trouvé ça drôle, mais pas lui.
Il était très sérieux et nous montre l'objet mais c'était à environ 500 pieds de nous étant donné que ça semblait se diriger vers le nord-est. J'ai donc décidé d'aller vers le nord par la route 317. Rendu à l'entrée du bois en longueur, on s'est stationné, car la chose venait droit vers nous mais elle a changé de direction et monter vers le nord ce que nous avons fait aussi. Rendu à la route 317 intersection du rang 5 on s'est arrêté sur l'=accotement et quelques véhicules étaient déjà là. Une des personnes qui était arrêté avait des longues vues et a regardé la chose. Presque au même moment, statut B (André P.) sortait lui aussi ses longues vues et je lui demande de me les prêter ce qu'il fit. Mais la chose a accéléré rapidement comme si elle ne voulait pas être vu et plus loin elle s'immobilisa au-dessus d'un troupeau de vacheS et celles-ci ont couru dans tous les sens comme si elles avaient peur de quelque chose. Serait-ce la chose qui dégageait quelque chose ? Étant donné que la chose se dirigeait toujours nord-est, j'ai décidé d'aller prendre le rang 7 est pour aller faire un tour par la montée du Gore mais, rendu près de l'intersection 317 et rang 7 on a perdu la chose et on ne la plus revue par la suite.
La chose roulait comme une girouette allant dans toutes les directions et à différentes hauteurs. Cela variait beaucoup. Statut A m'a dit que la chose s'est tournée de son côté lorsqu'il a klaxonné et a arrêté, ce qu'il a fait lui aussi. Selon moi c'est une chose qui ne vit pas ici. Ça ne ressemblait en rien à un humain ou un animal en tout cas rien que je connaisse. On aurait dit l'accouplement d'une tortue avec une grenouille, à cause du corps en carapace et des pattes. C'est aussi une chose qui ne voulait pas être vue car elle roulait presque toujours de reculons (important de retenir ce point). J'ai contacté l'aéroport du plan pour savoir s'il n'a pas capté quelque chose au radar dans la région de Thurso mais ce fut négatif mais on m'a dit qu'un rapport serait transmis à une personne qui travaille en ce qui concerne les OVNIs pour... (texte illisible) Canada... (IL APPERT QUE C'EST TRANSPORT CANADA.
Pour terminer, je suis sûr que ce n'est pas un ballon soufflé à l'hélium étant donné sa trajectoire changeante et sa variation de vitesse. Mais je ne peux vraiment pas dire ce que j'ai vu dans le ciel ce soir et c'est la même chose pour mon copain de travail.
DÉCLARATION STATUTAIRE
Les documents qui suivent sont la retranscription exacte des déclarations recueillies par le policier dans les jours qui ont suivi l'incident. Il s'agit en somme de son enquête. Ces documents sont considérés comme Loi sur la preuve au Canada Ch.E-10 art 38". Voici le rapport du statut B soit André P. que le CEIPI a rencontré en décembre dernier. Sa déclaration est en tout point identique à ce que vous allez lire.
André P.
A Je, André P... déclare solennellement que le 90.10.06 vers 18h32 je revenais vers Thurso sur la route 317 sud et à l'intersection du rang 5 ouest j'ai vu quelque chose voler. Par la suite vous êtes arrivés (policiers) et là j'ai tournÉ de bord, le véhicule qui me suivait a aussi arrêté. J'ai sorti mes longues vues et j'ai regardé la chose. J'ai vu comme un genre de carapace vert et quand je la regardais, elle se tournait de côté comme pour que je ne la voie pas. Je l'ai regardé pendant environ une minute ou deux et ensuite j'ai donné mes longues vues aux policiers. J'ai remarqué que la chose a passé au-dessus des vaches dans le champ et elles se sont dispersées comme si elles avaient peur. Par la suite je vous ai suivis dans le rang 7.
Q : Croyez-vous que c'était vivant ?
R : J'imagine car le vent était sens contraire. ( ce point est l'élément clef de l'enqûete, qui a été confirmé et qui élimine de ce fait toute objet flottant sous la poussée du vent.
Q : À quelle distance le plus proche l'avez-vous regardé ?
R : Environ 60 pieds.
Q : Quelle forme avez-vous vu ?
R : C'était plutôt raboté. ( Ce mot signifie que l'objet était parsemé d'aspérités ou de bosses)
Q : Était-ce fait comme un humain en ce qui concerne la forme physique ?
R : Largeur et épaisseur étaient pratiquement égale donc pas comme un humain.
Q : Quelle grandeur lui donnez-vous ?
R : Plus de 7 pieds.
Q : Avez-vous vu une tête ?
R : Non pas de tête on aurait dit que c'était à l'intérieur de son corps.
Q : Était-ce gazeux ?
R : Non c'était opaque.
Q : La vitesse ?
R : On aurait dit quelques milles à l'heure mais à votre arrivée cela a accéléré.
Q : Est-ce un genre de ballon ?
R : Non j'en suis sur, le ballon aurait été dans la direction du vent.
Q : Quelle direction ça avait ?
R : Nord est.
Q : La photo du Droit ressemble-t-elle à ce que vous avez vu ?
R : Pas du tout.
Q : Cela faisait du bruit ?
R : Non pas du tout.
Q : Avez-vous quelque chose à rajouter ?
R : C'est pas un ballon, c'est pas une chose normale. J'ai jamais vu ça avant.
Q : Cette déclaration est libre et volontaire ?
R : Oui.
D'autres déclarations statutaires sont en notre possession. Le policier a effectué un travail remarquable mais il serait excessivement long de tout rapporter dans ce document. Nous vous présentons donc quelques extraits en excluant le rapport du statut A, lequel a fait l'objet du DOCUMENT CEIPI No 2.
Suzanne E.
A...déclare solennellement. Une forme ovale, grandeur humaine. Je ne pouvais apercevoir sa tête ni de bras. Pour moi c'était comme une grosse oreiller qu'on aurait bourré, donc de forme ovale et de couleur foncée, des jambes ballotantes, celles-ci étaient de grandeur humaine, mais également inégales, je n'ai pas remarqué s'il avait des pieds. Je ne peux pas affirmer que cette chose était vivante cependant je peux dire que ça ne ressemble en rien aux ballons vus dans les journaux cette semaine. Je peux certifier que ce n'est pas un ballon, un cerf-volant ou quelque chose du genre... libre et volontaire?
Maurice P.
Déclare solennellement... une forme d'homme et deux grandes jambes dont une était plus grosse que l'autre. Il allait tranquillement et en ligne droite et il avait des pieds. Le corps avait l'air rough comme un gars qui fait des haltères. Pas vu de tête, je l'ai vu comme de dos. Le corps ressemblait à une carapace de tortue mais la tête comme rentrée à l'intérieur. Ce n'était pas un ballon ça c'est sur. C'était foncé, peut être gris très foncé. Je l'ai vu à 80 pieds de distance et 80 pieds dans les airs. Ça allait nord-est. Ça ne ressemble pas pantoute à ce que j'ai vu dans le Droit, mais pantoute. C'était opaque, ça ne menait pas de train. Il allait pas vite mais s'est arrêté dans le milieu du champ comme s'il ne savait plus quoi faire. Ce n'était pas une chose normale.
Gilles G.
A...mais plus nous approchions plus nous pouvions constater que ce n'était pas un ballon ou cerf volant. Il s'est immobilisé quelque 5 secondes et on pouvait très bien voir la forme d'un être humain, sans tête avec des jambes qui ne ressemblait pas être droit comme nous au bout duquel il y avait deux gros pieds. L'objet me paraissait de couleur foncée avec les jambes plus pâle. Ma première impression était qu'il s'agissait d'un être vivant dans une bien fâcheuse position. On l'a suivi et il roulait à environ 30 km heures. Tous les ballons et toutes les explications dans les journaux ne font aucun sens et n=ont rien à voir avec ce que j'ai vu.
En terminant voici quelques ajouts provenant du rapport d'enquête de Richard Guilbeault du CEIPI auprès du policier en question.
C Couleur de l'objet : brun vert foncé.
C Surface de l'objet : carapace de tortue métallique.
C Vitesse variable avec arrêts et accélérations en variant d'altitude.
C Vitesse maximale atteinte 100 km/h.
C Direction : de franc est à nord-est
POINTS LES PLUS IMPORTANTS
Seul le témoin aujourd'hui décédé et son épouse auraient vu l'objet de face. Cela explique la présence de lumières rouges et d'un vert fluo. TOUS LES TÉMOINS s'accordent sur le comportement de l'objet. La vitesse maximale enregistrée par le policier est de 100 km/h heure.
Trois témoins s'accordent sur le dessin avec quelques différences : le policier, Maurice P. et André P. Tous les témoins ont pris connaissance des photos et explications du journal le Droit dans les jours qui ont suivi et aucun n'approuve ce qu'ils ont lus. Tous les témoins s'entendent à dire que d'aucune façon un ou des ballons peuvent expliquer ce qu'ils ont vu. Parmi les témoins on retrouve un restaurateur, un réparateur de machinerie lourde, une enseignante, un agent de la faune, deux policiers et trois enfants. Noter que le journaliste n'a rencontré ni les témoins ni les policiers...
SYNDROME DE MAGELLAN
Nous avons déjà expliqué en quoi consiste le syndrome de Magellan, soit l'incapacité pour plusieurs personnes de voir ou percevoir un objet qu'ils n'ont jamais vus auparavant. Dans le cas qui nous intéresse ici voyons comment nous pouvons expliquer les différences de perception entre les témoins en ce qui a trait à l'objet selon les uns et la créature selon les autres.
Si je demande à trois personnes d'observer le passage d'un Boeing 747 et de le décrire à un illustrateur, les trois dessins devraient se ressembler même si les trois témoins ont vu l'avion sous des angles différents, par exemple de face, du dessous ou de côté. L'illustrateur familier avec cet avion n'aura guère besoin de détails pour finaliser son travail. Par contre, si je place mes trois témoins devant une oeuvre d'art moderne et qu'ils ont deux ou trois minutes pour l'observer sous des angles différents le travail de l'illustrateur sera complexe et difficile. N'ayant jamais vu cette oeuvre, cette sculpture, ils n'ont aucune référence mnémonique, c'est-à-dire qu'ils n'ont aucune autre mémoire de l'objet que celle qui leur a été accordée. L'angle étant différent, l'impression artistique variant d'une personne à l'autre nous aurons droit à trois illustrations entièrement différentes et des descriptions du genre : On aurait dit une femme penchée sur un enfant... une demi-lune... des lignes courbes élégantes qui ne veulent rien dire... etc...
Les témoins de Thurso n'ont jamais vu l'objet ou la créature auparavant: on a parlé d'une forme humaine, d'un gros oreiller, d'une tortue géante, d'un réservoir, etc... Ils ont tous raison et tort à la fois. Il aurait fallu que la chose se pose et soit examinée de près sous tous les angles par tous les témoins, qu'ils échangent entre eux leur impression pour qu'ensuite un illustrateur puisse reproduire le plus exactement possible ce qu'ils ont vu ce qui évidemment ne s'est pas produit. Par contre je vais certes me fier davantage à leurs témoignages visuels qu'au témoignage émotif et très amateur d'un journaliste qui ne bouge pas de son bureau pour écrire un article qui se moque d'eux !
Il est peu probable que la chose ait été vivante, mais un fait demeure, l'objet était solide, massif, propulsé et non poussé par le vent (vitesse et direction). Il ne peut s'agir d'un engin terrestre puisque ni le Canada et les États-Unis ne disposent encore d'un appareil silencieux à vitesse lente capable de lutter contre la gravité. Il s'agirait là de la découverte du siècle et il y a fort à parier que les tests seraient effectués dans le plus grand secret et non au-dessus du village de Thurso.
Qu'était la chose de Thurso ? Le mystère demeure entier mais plus jamais il ne sera question de ballons
Source : http://ovni-enlevements.forumchti.com/t1362-la-creature-de-thurso-une-enquete-de-jean-casault-temoignages-dessins-croquis-video