Le Portrait des hommes en noir
Les MIBs visitent le témoin d'OVNI pour lui intimer l'ordre de se taire sur son observation et confisquer les eventuelles preuves physiques (photographies ou échantillons d'OVNI). Quand ce n'est pas le témoin, l'enquêteur est " invité " à abandonner son enquête ou détruire les preuves sur un cas. Ces visiteurs semblent donc agir comme des gardiens de la clandestinité des OVNIs. Leur méthode ? La menace, l'intimidation et la manipulation psychique. Les plus grandes figures de l'ufologie ont croisé leur chemin : John Keel, Gray Barker ou Allan Hyn.
A partir de 1967, les activités des MIBs sont en augmentation : des coups de fil anonymes sont rapportés, des témoins sont surveillés et intimidés, alors que certains ufologues abandonnent leurs recherchent et se taisent à jamais. Pour arriver à leurs fins, ces imposteurs se font passer pour des officiels du gouvernement, des représentants, des sondeurs d'opinion et même des membres d'organisations ufologiques, ce qui est systématiquement démenti après enquêtes.
Généralement, les menaces ne sont pas mises à éxecution. Si des lésions physiques ou même des décès ont suivi des apparitions de MIBs, il n'a jamais été formellement établi de liens de causes à effets. La prudence commanderait d'y voir de malencontreux hasards du calendrier.
Si les MIBs partagent des traits communs, on dégage plusieurs " types ".
En voici une description composite :
Les récits rapportent la visite d'un, deux ou trois hommes en noir, cette dernière configuration étant la plus courante. Ils portent généralement un costume aussi noir que la magie qu'ils semblent pratiquer. Leur costume est quelquefois démodé mais toujours impeccable. Et sous le costume ? On y découvre un " être " de grande taille au teint blafard, de type oriental, dont les traits sont émaciés et la coupe de cheveux inhabituelle, laissant penser que ses cheveux poussent irrégulièrement. Certains sont chauves : ceux-là portent généralement des chapeaux passés de mode. Ce qui frappe le plus est le regard : hagard, vide, sans âme. Quant au timbre de voix, il est monotone ; la démarche est rigide, maladroite et hésitante, comme celle d'un robot.
La conduite de véhicules ne leur est pas étrangère. Si différents modèles ou marques ont été rapportés, le plus courants sont les grandes limousines de type Cadillac, ou des Fords.
En Angleterre, il n'est pas rare d'observer des Jaguars, des Rolls Royce et des Mercedes. Dans la majorité des cas, il s'agit de voitures de type diplomatique. A l'instar des costumes, les véhicules d'anciens ou de nouveaux modèles sont flambants neufs ; des témoins ont même pu sentir une odeur " de neuf " dégagée des véhicules. Finalement, certains véhicules ont été qualifiés de " silencieux " tandis que d'autres sont intensément illuminés de l'intérieur, faisant écho aux lumières aveuglantes régulièrement signalées par les témoins d'OVNIS nocturnes.
Pour terminer cette fiche signalétique, mentionnons qu'une minorité de femme MIBs côtoient leurs homologues masculins, dont l'âge se situe généralement autour de vingt années.
L'énigme des hommes en noir (Jean Sider)
Publié 7 août 2007 dans Les Hommes en noir 2 Commentaires
Jean Sider
D'un mythe moderne à un archétype quasi intemporel, il n'y a qu'un pas que le très cultivé Jean Sider nous aide à franchir... A propos des « Men-in-Black »...
Comme ce fut le cas pour les ovnis, ces mystérieux personnages ont d'abord surgi aux États-Unis en 1947. Plus tard, l'acronyme « MIB » s'est substitué à Men-in-Black. Mais si l'on cherche bien avant cette date, on peut en trouver dans le très riche dossier relatif au domaine paranormal...
Historique
La plupart des chercheurs qui étudient les manifestations d'ovnis, dont les rencontres rapprochées avec leurs occupants, négligent à tort les divers contacts avec d'autres types de phénomènes paranormaux. Or, la complexité de l'interrelation que ces phénomènes ont avec des croyances plus anciennes liées aux folklores et aux religions mérite une attention plus grande. Par exemple, les « enlèvements » à bord d'ovnis ne sont ni plus ni moins que les « transports au sabbat » révélés par les procès de sorcellerie du temps de l'Inquisition. Cela suggère une même causalité, d'ailleurs largement démontrée dans deux chapitres de mon livre, La vie vient d'une intelligence supérieure (éditions JMG). Le lecteur intéressé pourra y trouver de très nombreuses analogies rigoureusement référencées.L'apparition des hommes en noir dans le domaine des ovnis est un exemple évident de cette connexion, car elle constitue la partie ésotérique de l'expérience ufologique, tout comme des traditions populaires, dont en particulier leur étroite relation avec les mythes engendrés par les religions chrétiennes.Les MIB ont une nature mystérieuse qui implique un continuum de phénomènes discrets et de croyances en rapport avec les manifestations d'ovnis. On peut dire sans hésitation qu'ils s'apparentent à une résurgence moderne des superstitions liées au Diable et à ses suppôts, cristallisées dans l'esprit des théologiens paranoïaques obsédés par l'idée que les pratiques païennes étaient considérées comme des pactes avec le Malin. Ce sont surtout les procès de sorcellerie instaurés par l'Inquisition qui ont révélé pleinement ce genre de situations bizarres, je l'ai démontré dans mon autre livre : Ovnis : dossiers diaboliques, toujours publié chez JMG.
Le phénomène s'adapte
Toutefois, la perception de ces entités mythiques ayant évolué, les phénomènes ont suivi le mouvement et ont pris une dimension plus actualisée, moins sulfureuse si l'on peut dire, mais dans des représentations où l'absurde et l'incohérence transparaissent comme dans les siècles passés.
Les MIB peuvent donc être considérés comme faisant partie d'un archétype de phénomènes qui se sont développés avec l'enseignement du christianisme à partir du Moyen Âge sous l'impulsion des religieux qui s'employaient à éradiquer le paganisme, notamment dans les campagnes.
En effet, selon l'Église médiévale, ces usages étaient considérés comme étant de nature démoniaque. En réalité il s'agissait, du moins pour les gens qui s'y adonnaient, de pratiques anciennes bénignes avec les « Esprits » et autres « divinités » de la nature. D'ailleurs, même certains récits d'enlèvements à bord d'ovnis ou de visites en chambre par de supposés extraterrestres, comportent un voire plusieurs épisodes à connotation religieuse. Par exemple, Mme Betty Andreasson-Luca, célèbre abductée (enlevée), comme disent les Anglo-Saxons, a été présentée à une entité divine dans un vaisseau spatial. M. Cecil Michael, pour sa part, a bénéficié d'une apparition de Jésus dans la soucoupe volante où il avait été emmené comme je l'ai expliqué dans mon article publié dans le n° 56 de cette revue.
Pourquoi se laisser faire ?
Les personnes qui ont eu affaire aux MIB sont en grande majorité des gens qui ont observé un ovni de plus ou moins près, ou qui ont été mêlées directement ou indirectement à ce type d'incidents. Quand elles ont affaire à ces êtres élusifs, elles ont leurs capacités de réaction annihilées, comme si leur cerveau était contrôlé au point de les empêcher d'agir comme elles le voudraient. Elles n'ont donc plus la liberté de leurs décisions.Ainsi, les MIB pénètrent dans les domiciles contre la volonté de leurs occupants qui subissent leurs interrogatoires agressifs, pénibles, contraignants et désobligeants, sans avoir la possibilité d'émettre la moindre protestation.
Par la suite, ces personnes ne parviennent pas à comprendre comment elles ont pu accepter cette situation sans réagir ni ordonner aux MIB de quitter les lieux, ni même sans avoir eu la présence d'esprit d'appeler la police.
Le premier cas contemporain de ce type s'est produit à Maury Island, État de Washington, en juin 1947. Il a été considéré par la suite comme un canular, ce qui n'est pas sûr du tout. En 1953, le chercheur Gray Barker, a publié un livre dans lequel il évoque ce sujet. Il cite le cas des trois MIB vus par le « contacté » Albert K. Bender. C'est cette affaire, très controversée elle aussi, qui est considérée par les ufologues comme la première intrusion de ces personnages insolites dans le mystérieux phénomène ovni (mais pas du monde paranormal, semble-t-il).
MIB vus par des chercheurs
Parmi les ufologues témoins de MIB, figurent le médecin brésilien Olavo Fontes, en 1957, l'Américain John Keel, en 1966, le Français Robert David, en 1972, le médecin américain Herbert Hopkins, en 1976.
C'est durant une vague d'apparitions d'ovnis au milieu des années 1960 que plusieurs histoires de MIB ont été rapportées dans un livre de John Keel, mais cet auteur américain est avare de références, ce qui est regrettable pour sa crédibilité.
Selon un courrier reçu de M. Jean-Pierre Thibault, en septembre 1994, M. Maurice Masse, qui avait fait une rencontre rapprochée du 3 ème type à Valensole en 1965, aurait reçu la visite d'un MIB quelque temps après son expérience. Mon informateur prétend avoir obtenu ce détail de vive voix lors d'une conversation avec le témoin, il y a plusieurs années. Maurice Masse est décédé le 14 mai 2004.
Les MIB ont un aspect sinistre, habillés d'un costume noir neuf, comme sortant de chez le tailleur. Ils portent un chapeau mou, une cravate et des chaussures généralement noires également. Ils font penser à des ordonnateurs de pompes funèbres, ou encore à des pasteurs anglicans, mais quand on les détaille de plus près, on peut s'apercevoir qu'ils n'appartiennent pas à ces corporations. Ils sont généralement de grande taille et possèdent des bras et des doigts anormalement longs. La peau de leur visage est souvent très blanche comme si elle était exsangue, mais il arrive aussi qu'elle soit hâlée. Leurs yeux sont parfois bridés ou protubérants, ou encore cachés derrière des lunettes à verres fumés. Ils ne sourient jamais, et leur faciès ne traduit pas leurs émotions, si tant est qu'ils puissent en avoir. Leur démarche peut être raide, vacillante, ou même sans à-coups comme s'ils glissaient ou roulaient. Leurs gestes sont quelquefois mécaniques et étranges et ils réagissent de façon bizarre, comme s'ils étaient des êtres dénués de toute personnalité individuelle.Ces êtres présentent souvent une anomalie physique. Par exemple, on a vu un MIB manchot, d'autres sans cou, les pieds tournés à 45°, ou portant des chaussures à semelles épaisses de plus de 10 cm, etc.
Comportements aberrants
Les MIB se déplacent généralement dans des voitures rutilantes noires ou de couleur très foncée, d'un coût onéreux, et de modèles anciens qui ne sont plus commercialisés. Aux États-Unis, un tel véhicule s'est même élevé dans les airs et a disparu brusquement, comme si on avait éteint une lumière devant les yeux effarés du témoin. D'autres MIB se sont évanouis en un clin d'œil, comme s'ils étaient devenus subitement invisibles ou s'étaient dématérialisés.
En général, les MIB exigent des témoins qu'ils taisent leur observation, avant même qu'ils en aient fait part à qui que ce soit. Ils font pression sur les enquêteurs pour qu'ils cessent leurs recherches, voire qu'ils détruisent les documents en leur possession. Si des photos ont été prises, ou si des débris ont été ramassés sur un site d'atterrissage, ils réclament ces objets à ceux qui les ont trouvés, même s'ils ne sont plus en leur possession.
Tout cela est assorti de menaces plus ou moins voilées qui, apparemment, ne sont pratiquement jamais mises à exécution si le témoin ne s'est pas exécuté. Du moins on ne connaît pas de cas formellement établis ayant débouché sur la mort brutale d'un témoin qui n'aurait pas obéi à leurs injonctions. D'ailleurs, la plupart des rapports collectés indiquent que les témoins n'ont pas tenu compte des avertissements et n'ont pas eu à s'en plaindre par la suite.
Les interventions de MIB paraissent ridicules, aberrantes, voire même comiques. Par exemple, un chasseur qui avait blessé d'un coup de fusil le passager d'un ovni atterri, a été prié de montrer aux MIB les vêtements et les bottes qu'il portait ce jour-là ; ils les ont examinés puis sont repartis sans faire la moindre allusion à l'incident. On ne voit pas très bien à quoi rime ce genre d'action, ce qui explique que beaucoup de chercheurs rejettent catégoriquement ces témoignages. Toutefois, on sait que l'intelligence qui crée les phénomènes paranormaux, introduit dans ses manifestations des éléments qui renient sa propre existence en créant sciemment des situations grotesques et burlesques.
À mon sens, les MIB sont ce que nos ancêtres croyaient être des démons. Ils se sont adaptés à notre époque, puisqu'ils sont vêtus un peu comme les agents fédéraux américains des films policiers hollywoodiens. J'estime qu'ils ont probablement pour but, comme c'est le cas pour d'autres facettes du monde paranormal, de susciter la peur et d'alimenter des croyances mythiques.
Voici deux cas exemplaires
Les cas de MIB en France sont rares, celui qui sera détaillé ci-dessous est donc particulièrement intéressant. Il se déroule à Draguignan, dans le Var, en mai 1972.
Robert David est le pseudonyme d'un chercheur indépendant qui tient à rester anonyme. En 1989, il m'a fait parvenir son témoignage, publié d'abord dans Contacts supraterrestres, (tome 1, éditions Axis Mundi, 1994, épuisé). Puis, dans Ovnis : dossiers diaboliques, (JMG, 2003). J'ai repris in extenso un second compte rendu du témoin comportant des détails supplémentaires. Voici un large résumé de ces deux textes.
Une conférence
Vers la fin mai 1972, une conférence sur les ovnis fut organisée à Draguignan par l'ufologue Jean Chasseigne, peu avant le décès du Dr. René Hardy, fondateur du groupe privé GEPA, spécialisé sur les observations d'ovni.
C'était un samedi soir et le public était très nombreux. Dès le début, un MIB vint s'installer au premier rang, dans une tenue vestimentaire qui tranchait avec les blues jeans et les pull-overs à col roulé des autres spectateurs. Il portait un costume noir flambant neuf, une chemise blanche, et des chaussures noires polies comme des miroirs. Il avait un visage à la peau brune comme celle d'un Indien (des Indes) ou d'un Afghan, ovale, très régulier et lisse, sans particularités quelconques. Ses yeux étaient également noirs, et, à part des cheveux noirs comme du jais, il n'avait aucune autre pilosité visible. Chose peu courante chez les MIB, il était plutôt petit, environ 1,65 m, et ses doigts courts avaient des ongles qui semblaient avoir été traités par une manucure.
Pendant une pause, il accompagna Robert David à la buvette pour lui faire la conversation, tout en refusant de prendre la moindre consommation. Dans un français impeccable, il lui dit que les ovnis ne se déplaçaient pas au sens matériel du terme, mais prenaient des raccourcis spatio-temporels. Il affirma aussi que ceux qui les dirigeaient communiquaient parfois avec les êtres humains en leur envoyant des impulsions créant divers phosphènes de diverses couleurs, mais sans l'intervention de l'œil, directement dans le cerveau. De plus, il indiqua que le signe de l'ovni atterri près de Socorro, Nouveau-Mexique, observé par le policier Loonie Zamora, en 1964, dont une figuration artistique avait été montrée sur une diapositive projetée sur écran par Jean Chasseigne, était un faux et qu'il ne fallait pas en tenir compte.
Or, à l'époque, le livre qui a révélé le vrai graphisme de ce symbole n'était pas encore publié. Il s'agit de Socorro Saucer in a Pentagon Pantry, de Ray Stanford, qui fut édité seulement en 1976.
Robert David posa plusieurs questions pertinentes à l'individu, lequel se contenta de les éluder par des pirouettes qui laissèrent mon correspondant sur sa faim. Enfin, le MIB déclara qu'il était dangereux de vouloir tenter des expériences en direction des ovnis, et il ajouta : « Il y en a un dans cette région qui cherche un peu trop. Il risque gros et il ferait bien de se méfier ». Or, celui qui cherchait beaucoup, à l'époque, c'était le Dr. René Hardy, qui avait d'ailleurs annoncé à ses amis peu de temps après cette conférence : « J'ai découvert le défaut de la cuirasse des ovnis, mais je ne peux pas en parler maintenant, seulement plus tard en petit comité dans ma villa à Saint Raphaël ». Malheureusement il devait se suicider quelques jours plus tard, du moins selon la version officielle, car, selon ses proches, il n'avait aucune raison de se donner la mort.
Le MIB disparaît
Vers minuit, à la fin de la réunion, le MIB sortit de la salle. Robert David et quelques amis coururent derrière lui pour essayer de le faire parler encore, mais à l'extérieur la rue était vide de piétons et aucune voiture n'y circulait. Une disparition trop rapide pour être normale, selon mon correspondant. D'autres personnes remarquèrent bien la présence de ce personnage, dont Jean Chasseigne lui-même, mais elles ne lui accordèrent pas une attention particulière. Il est vrai qu'à l'époque, les histoires de MIB n'avaient pas encore été portées à la connaissance du milieu ufologique francophone.
La seconde histoire se déroule à Portland, dans le Maine, aux États-Unis, en 1976. Le Dr. Hopkins, allergologue traitant par hypnothérapie, était à l'époque âgé de 58 ans. Il effectua une enquête sur le cas de David Stephens, un jeune homme qui avait observé de très près l'atterrissage d'un ovni, en octobre 1975, près d'Oxford, dans le Maine. C'est ce médecin qui exerça une régression hypnotique sur le témoin, ce qui eut pour résultat de révéler un apparent enlèvement temporaire. Est-ce cette affaire qui fut à l'origine de l'incident qui sera décrit ci-après ? On peut le supposer.
Un mystérieux visiteur
Toujours est-il que le 11 septembre 1976, vers 20 heures, le praticien reçut un coup de téléphone. Une voix d'homme se prétendant le vice-président d'une association de chercheurs privés du New Jersey lui demanda s'il acceptait de le recevoir pour discuter de l'affaire David Stephens.
Il insista pour être reçu le soir même et prit la précaution de s'assurer que son interlocuteur était seul. C'était d'ailleurs le cas puisque son épouse et ses enfants venaient de partir au cinéma. Aussi, le médecin donna son accord. Dès qu'il eut raccroché le combiné, il alla aussitôt à l'entrée de son pavillon pour allumer la lampe du perron, et aperçut immédiatement un homme vêtu de noir qui se dirigeait à pied vers l'escalier de sa résidence, ce qui le surprit beaucoup car il n'y avait aucun téléphone public à plusieurs kilomètres à la ronde, les portables n'existaient pas encore à l'époque, et aucune voiture n'était garée dans le vaste espace visible de sa maison.
Le Dr. Hopkins fit entrer l'homme sans rien lui demander, comme si sa volonté était annihilée. De plus, l'individu ne se présenta même pas et ne prononça pas la moindre formule de politesse conventionnelle. Tout ce qu'il portait sur lui était noir, hormis une chemise d'un blanc immaculé. Son costume semblait sortir en droite ligne de chez un tailleur de luxe, sans la moindre froissure, sans bosses aux genoux ni aux coudes. Les deux plis du pantalon étaient fortement marqués, impeccables, droits et fins comme des lames. Il n'avait ni cils ni sourcils, et la peau de son visage était d'un blanc terne. Quand il enleva son chapeau il montra un crâne absolument lisse, comme un œuf. Il avait un nez minuscule et de petites oreilles. Sa tête ne bougea jamais durant sa présence, et, de plus, elle semblait directement reliée au tronc, car il avait le menton fuyant dans le prolongement du cou. Chose curieuse, il portait du rouge à lèvres.
Cela se vérifia peu après lorsqu'il mit la main sur sa bouche, et que des traces du produit restèrent sur un gant en peau grise qu'il se garda bien d'ôter.
Après s'être assis, l'inconnu demanda des détails sur l'expérience de David Stephens et le Dr. Hopkins s'exécuta. Puis l'homme en noir lui dit ceci : « Vous avez deux pièces dans votre poche, prenez-en une et placez-la dans votre paume ouverte ». Ce qui fut fait, puis le MIB ajouta : « Ne me regardez pas, regardez plutôt la pièce ». Le médecin fixa l'objet et constata avec stupéfaction qu'elle prenait une couleur argentée très brillante, puis, petit à petit elle devint bleue. Enfin, devant les yeux exorbités du médecin, elle prit la forme d'une petite boule qui disparut graduellement... « Mais où est-elle passée ? », s'exclama-t-il. Le MIB répondit : « Ni vous ni personne d'autre sur ce plan ne reverra cette pièce ! ».
D'étranges traces
Ensuite, l'étrange personnage lui demanda s'il savait pourquoi Barney Hill était mort. Cet homme, avec son épouse Betty, est célèbre pour un enlèvement dans un vaisseau spatial qui eut lieu en 1961, premier cas du genre connu des chercheurs. Le Dr. Hopkins répondit que c'était à la suite d'une longue maladie. « Faux ! » s'écria le MIB, « C'est parce qu'il savait trop de choses. Et s'il est mort c'est parce qu'il n'avait plus de cœur, le sien s'est évaporé comme votre pièce de 25 cents ! ».
L'allergologue en fut fortement effrayé. Le MIB lui ordonna alors de détruire systématiquement toutes les archives qu'il possédait sur les ovnis, y compris les bandes d'enregistrement sur David Stephens, en laissant planer la menace suivante : « Sinon, il vous arrivera la même chose qu'à Barney Hill ! ».
Il ajouta qu'il pouvait savoir si le médecin obéirait ou s'abstiendrait, puis il quitta les lieux en vacillant avec cette phrase : « Mon énergie diminue, je dois partir », et il disparut rapidement dans l'obscurité comme s'il s'était dématérialisé.
Des traces bizarres furent trouvées à l'endroit où le MIB s'était évaporé par les proches du médecin quand ils rentrèrent du cinéma. Mis au courant de ce qui s'était passé, l'épouse et les enfants du Dr. Hopkins le supplièrent d'obéir aux injonctions de l'individu et le médecin fit donc table rase de toute sa documentation.
Durant plusieurs nuits consécutives il fut sujet à des cauchemars dans lesquels il revit le visage du visiteur grossir démesurément et s'approcher de lui au plus près. Ils durèrent une semaine et cessèrent brusquement. D'autres anomalies se produisirent, notamment sur le téléphone du témoin. Elles durèrent également une semaine et disparurent ensuite définitivement. Il existe d'autres épisodes dans cette affaire, comme le MIB vu plus tard par le fils du Dr. Hopkins et son épouse, qui avait un bras plus long que l'autre, mais la place manque pour vous les raconter.
Absurdité...
Tout ce qui vient d'être exposé sur le cas du Dr. Hopkins a été confirmé au psychiatre Berthold Schwarz, spécialiste des phénomènes paranormaux bien connu aux États-Unis, qui fit une enquête auprès de la famille Hopkins.
Le lecteur aura noté le côté absurde de cette rencontre. Par exemple, l'aspect du personnage est ridicule. De plus, le fait qu'il ait affirmé que Barney Hill savait trop de choses est une ineptie, d'autant que durant son « enlèvement » cet homme garda les yeux fermés, ce que confirma son épouse Betty.
De plus, toujours d'après Betty Hill, son mari est mort d'une attaque d'apoplexie. Enfin, demander de brûler des documents dont certains existent par centaines d'exemplaires n'a aucun sens. Un cas de rouge à lèvres porté par deux MIB a été signalé par un témoin français des environs de Tours à la fin des années 1990. Il a été rapporté en détail dans le bimestriel Lumières Dans La Nuit n° 370, uniquement accessible par abonnement (BP. 3, 85 800, St.Julien-l'Ars). Toutefois il ne développe pas le même degré de bizarrerie que celui qui vient d'être détaillé ci-dessus.
Les MIB et le Pentagone
Aux États-Unis, il est arrivé que des MIB aient montré des cartes d'agents fédéraux, ou de la National Security Agency (NSA), pendant que d'autres se sont présentés en uniforme de l'Armée de l'Air. Pourtant, des enquêtes officielles ordonnées par les militaires ont montré qu'ils n'appartenaient pas à ces organismes d'État. D'ailleurs, en 1967, le colonel George Freeman, porte-parole du Pentagone, délivra un communiqué de presse à ce sujet, repris dans plusieurs grands journaux américains, y compris le Sunday Telegraph de Londres, du 5 février 1967.
De plus, une circulaire déclassifiée de l'US Air Force datée du 1er mars 1967, signée du général de division Hewitt T. Wheless, est libellée comme suit : « Des informations non vérifiables sont parvenues au Q. G. de l'USAF, au sujet de personnes qui prétendent appartenir à l'Armée de l'air ou d'autres organismes de la Défense. Elles ont pris contact avec des citoyens qui ont fait des observations d'objets volants non identifiés. Dans un des cas signalés, un individu portant des vêtements civils s'est présenté comme étant un agent du NORAD et s'est fait remettre des photos appartenant à un témoin. Dans un autre cas, un homme portant l'uniforme de l'Armée de l'air a rendu visite à un policier municipal et d'autres citoyens qui avaient signalé une observation d'ovni. Il les a rassemblés dans une salle de classe, et les a incités à ne divulguer à personne ce qu'ils avaient vu. Tous les personnels civils et militaires, en particulier les services de renseignements et les agents chargés des enquêtes sur les ovnis, qui ont eu vent de tels rapports, devront les signaler immédiatement au bureau de l'OSI de leur base ».L'original de ce document officiel est reproduit dans The Truth Behind Men in Black, de Jenny Randles (St. Martin's Paperbacks, New York, 1997, p. 96).
Retour vers le passé
En fait, l'homme en noir n'est pas né avec l'apparition des soucoupes volantes après la Deuxième Guerre mondiale. C'est une entité qui possède plusieurs siècles d'ancienneté. On peut trouver mention de son existence dans des manuscrits byzantins des XI ème et XII ème siècles, dans lesquels le Diable est décrit en forme humaine et tout vêtu de noir.
Aux mêmes époques, les Manichéens de Toulouse évoquaient le Diable sous la forme d'un grand homme noir, selon l'historien Roland Villeneuve dans son livre Les procès de sorcellerie, Payot, 1979. C'est surtout dès la création de l'Inquisition, en 1245, que la croyance au Diable et aux démons va se développer petit à petit pour prendre une dimension encore plus grande dès la publication de la Bulle papale Summis Desiderantes Affectibus, le 9 décembre 1484. Celle-ci donnait les pleins pouvoirs aux autorités religieuses pour lutter contre les cultes païens, considérés comme diaboliques par le magistère. Les tribunaux de l'Inquisition vont alors s'employer à éliminer physiquement voyantes, magiciens, nécromanciennes et autres individus accusés d'accointances et de commerce avec le Diable.
Le phénomène s'est alors adapté à ce mythe, et a produit des hommes en noir pour abuser celles et ceux qui souhaitaient obtenir des faveurs qui se transforment toujours en désavantages pouvant les conduire au bûcher ou à la potence. Beaucoup de femmes accusées de sorcellerie ont avoué aux inquisiteurs avoir eu des relations charnelles avec « un grand homme noir ». Ce fut le cas de Françoise Secrétain, cité dans le livre du juge laïc Henri Boguet. À noter que, dès la fin du Moyen Âge, les inquisiteurs avaient observé que les descriptions du Diable le montraient toujours avec un physique imparfait. Le juge laïc Pierre de Lancre a même écrit cette phrase : « Les mauvais anges apparaissent avec quelque imperfection, ou quelque autre très grand défaut et incommodité ». Or, c'est aussi le cas des MIB de l'ère des ovnis, comme nous l'avons vu plus haut.
Cela démontre bien le lien entre les MIB et les mythes religieux. D'évidence, les phénomènes ovnis et les manifestations connexes qu'ils engendrent : aliens, MIB, poltergeists, et autres étrangetés du monde paranormal, s'expriment en interaction avec le degré de croyance des personnes qui les perçoivent. Ainsi, les entités qui les produisent se calquent sur l'univers conceptuel des témoins, entretenant leurs croyances, voire les suscitant, et, peut-être aussi, s'en nourrissant, pourquoi pas ?
Un cas au XIX ème siècle
Voici par exemple un cas qui est survenu à la fin du XIX ème siècle, repris par Charles Hoy Fort dans son livre Lo ! Le nouveau livre des damnés, (Belfond, 1981). Il n'a donc aucune relation avec les phénomènes ovnis, mais il se pourrait que les témoins aient été des habitués des séances de spiritisme, très à la mode à cette époque-là.
L'affaire s'est passée le 7 mai 1893, entre 17 h et 18 h . Une jeune fille, Miss Scott, se rendait à pied à Saint-Boswells, en Angleterre. Soudain elle aperçut devant elle un homme de grande taille tout vêtu de noir, qui aurait pu être éventuellement un religieux. Prudente, elle préféra arrêter sa marche et le laisser s'éloigner. Elle vit l'individu tourner à un coude de la route qu'elle suivait, le haut de son corps restant visible au-dessus de la haie qui bordait ce chemin, puis il disparut en un clin d'œil comme par magie. Non loin de l'endroit de cette disparition, Miss Scott reconnut sa sœur qui était figée de stupeur ; elle avait bien vu l'homme en noir disparaître sous ses yeux alors qu'elle le regardait s'approcher.
Dans mon livre Contact supraterrestre, vol. 2, chapitre 2, j'évoque le mouvement religieux « revivaliste » qui déferla sur le pays de Galles durant l'hiver 1905-1906. Certains incidents de l'époque impliquent l'apparition de MIB.
Le mot de la fin
J'ai pu réunir des cas de MIB de différents lieux émanant de sources sérieuses, surtout de pays anglo-saxons (États-Unis, Canada et Angleterre). On a même signalé un cas en Chine communiste rapporté par Shi Bo dans son livre OVNI : Nouveaux dossiers chinois, (1999 éditions Aldane, Case postale 100, 1216, Cointrin, SUISSE, Aldane, Suisse).
Pour sa part, la très prolifique ufologue anglaise Jenny Randles admet son impuissance à expliquer les MIB. Du reste, dans son livre cité auparavant. Presque tous les cas qu'elle y mentionne concernent des affaires qui se sont déroulées dans son pays. Le Major Keyhoe, qui fut en son temps un enquêteur particulièrement bien informé, pensait que les MIB appartenaient à une « conspiration du silence » orchestrée par des groupes politiques fascistes, et non par l'USAF ou la CIA comme d'autres chercheurs l'ont affirmé.
L'auteur Jim Keith, « conspirationniste » bien connu, avoue dans ses livres ne pas savoir dans quelle catégorie les ranger, notamment dans Casebook on the Men in Black, (1997). Si ces chercheurs avaient consulté toutes les sources anciennes auxquelles j'ai eu accès et s'ils avaient daigné s'intéresser à des phénomènes paranormaux autres que les ovnis, peut-être disposeraient-ils d'une solution à ce mystère. En effet, il s'avère finalement que les hommes en noir ne sont pas apparus seulement avec l'irruption des « soucoupes volantes » dans le paysage nord-américain, en 1947. Ils ne sont peut-être pas vieux comme le monde, mais ils sont très anciens et, d'évidence, ils font partie intégrante des phénomènes paranormaux, dont les ovnis ne sont qu'une des mille et une formes d'expression qu'utilise une intelligence inconnue qui passe son temps à nous mystifier et, qui sait, peut-être, à exploiter notre espèce...
Qui sont les hommes en noirs ou Men in Black ?
Parmi les témoignages liés à l’ufologie, on ne recense pas que des observations d’ovnis. Il y a également de sinistres hommes en noir, les fameux "Men in Black" qui se manifestent un peu partout dans le monde. Ces apparitions sont plutôt déroutantes car les témoins décrivent des Cadillac démodées, des pantalons noirs bien repassés, le tout dans une ambiance digne des meilleurs films noirs américains.
Le témoignage d’Albert Bender
Cet homme était le directeur de l’international Flying Saucer Bureau (Bureau international des ovnis).
Il s’agissait d’un groupe amateur américain de recherches sur les ovnis, association fondée en 1952.
Selon lui, il aurait fait une découverte capitale sur la vraie nature des ovnis. Il s’apprêtait à publier sa découverte dans son magazine Space Review.
Il était allongé dans sa chambre quand il vit trois hommes dans la pièce. Ils étaient habillés en noir et portaient des chapeaux démodés.
« Les yeux des trois hommes se mirent soudain à s’illuminer, comme des ampoules électriques, et les trois visages firent de même.
Alors, ils convergèrent tous vers moi. La douleur au-dessus de mes yeux devint presque insupportable. Ils semblaient brûler de l’intérieur. Ce fut à ce moment là que je sentis qu’ils m’adressaient un message par voie télépathique. »
C’est ainsi que Bender décrivit sa rencontre avec ces mystérieux hommes en noir.
Albert Bender
Ces visiteurs ont alors confirmé à Bender que ses spéculations sur la vraie nature des ovnis étaient absolument justes. Il devait faire cesser la publication de son journal et dissoudre son association.
Il ne devait en tout cas pas révéler quoi que ce soit. De fait, juste après la publication du numéro d'Octobre 1953, les publications s’arrêtèrent, et l'ISBF ferma ses portes sans aucune autre explication.
Cette histoire qui peut sembler rocambolesque n’a été connue que bien des années plus tard. En 1963, Bender raconta son histoire dans un livre intitulé "les soucoupes volantes et les trois hommes en noir." Le livre ne fournit que peu d’informations et dans l’ensemble est très décevant. Bender y raconte une histoire de bases extra-terrestres dans l'Antarctique. C'était apparemment la vérité que Bender n'avait pas osé communiquer plus tôt. Bender a également fourni des schémas des soucoupes qu'il aurait vues.
Certains pourront penser que Bender a trop rêvé d’ovnis et a fini par en voir. D’autres pourraient penser qu’il s’agit d’une opération publicitaire. On a aussi émis l'hypothèse que son histoire de visiteurs mystérieux et cette mise en garde n’étaient que des alibis pour fermer une association qui perdait de l'argent.
L'hypothèse est peu plausible car le journal de Bunder était tiré à peu d'exemplaires et sa fermeture n'a pas créé la Une.
En fait, si on est objectif, il est vrai que Bunder n'a aucunement profité de cette histoire. Il a tout simplement disparu de la circulation et vit quelque part, de manière anonyme, aux Etats-Unis.
Cependant, ce qui est étrange, c’est que cette histoire n’est pas la seule du genre.
Apparitions des Men in Black dans le monde
Il y a, apparemment, de nombreuses personnes qui ont été contactées par des hommes en noirs, dans des pays aussi différents que les Etats-Unis, l’Italie, la Suède, la Grande-Bretagne ou le Mexique.
De nombreux détails de ces récits correspondent à la description donnée par Bender. D’autres, ne correspondent pas du tout. De nombreux témoignages ont bien sûr été éliminés car provenant de personnes peu sérieuses ou un peu "dérangées".
En fait, ces visites mystérieuses sont plutôt inquiétantes dans la mesure où on ne sait pas s’il s’agit de la vérité, d’une hallucination ou de canulars.
Les témoignages classiques font état d’un scénario immuable. Peu de temps après avoir vu un ovni, le témoin reçoit la visite d’un enquêteur.
Cette visite intervient très peu de temps après l’observation d’ovni, si rapidement que ni les autorités, ni la presse ne sont encore au courant.
En général, l’enquêteur n’est pas seul. Trois est le chiffre le plus souvent avancé. Ces enquêteurs agissent comme de vrais policiers et sont déjà au courant d’une incroyable quantité de détails : nom de la personne, circonstances de l’observation de l’ovni, témoins présents …
Les hommes arrivent toujours dans une Cadillac noire d’un modèle périmé bien que la voiture paraisse neuve.
Quand le témoin a noté le numéro d’immatriculation, il s’avère faux.
Les visiteurs sont presque toujours des hommes et sont habillés de noir des pieds à la tête sauf pour la chemise d’un blanc immaculé.
Description des hommes en noir
Le visage est décrit comme « étranger » avec un vague air oriental. Leur peau est plutôt mat. Certaines ombres sur le visage sont étranges et ressemblent à du maquillage.
Ils ne sourient jamais et sont plutôt inexpressifs. Même leurs mouvements sont raides. Leur attitude est froide sans être hostile.
Certains se présentent en uniforme de l’US Air Force ou d’autres corps d’Etat et ils exhibent des cartes officielles. Les noms, après vérification, sont faux.
Le contact s’avère être une mise en garde.
Selon les témoins, les dialogues sont dans le pur style des films policiers américains des années 60. Le style est onctueux mais plein de menaces.
La visite se termine toujours par une mise en garde, celle de ne rien révéler. Puis, ils disparaissent comme ils sont arrivés.
Réalité ou Canular ?
Quel serait le but de ces visites d’intimidation ? Existe-t-il un réel mystère autour de ces hommes en noir ou ne s’agit-il que d’affabulations ?
Certains ont avancé l’hypothèse que ces hommes n’étaient pas « humains ». D’autres qu’il s’agirait d’une mise en scène des autorités pour intimider les témoins.
Si des extraterrestres sont parmi nous, on ne peut pas dire qu’ils se montrent très discrets. Sans faire de mauvaise ironie, le mieux quand on ne veut pas se faire connaître, est de ne pas se montrer.
S’il s’agit d’une mise en scène d’intimidation, on n’en voit pas très bien le but. Les observations d’ovnis sont devenus monnaie courante. En fait, je pense que même si on nous mettait une soucoupe volante sous le nez, on est devenu tellement sceptiques, qu’on spéculerait sûrement sur la réalité de l’apparition.
Et puis, pourquoi des Cadillac démodées et des tenues tout droit sorties d’une série B qui restent immuables malgré le temps qui passe ? Des témoignages récents pourraient s’inspirer des déclarations plus anciennes. Par contre, les premiers témoignages, provenant de pays différents, étaient identiques. Ces gens là se sont-ils également inspirés des déclarations de Bunder ?
Cette histoire est troublante du fait même qu’elle ne semble avoir aucun sens, ni aucun objectif particulier.
V.Battaglia (1.05.2006)
Hommes en noir
Mystérieux personnages vêtus de noir cherchant à faire taire les témoins d'apparitions d'OVNI
Se présentant comme des membres de l'Air Force, de la CIA ou du FBI, ces mystérieux personnages rendraient parfois visite aux témoins de phénomènes surnaturels sur le territoire américain, quelques jours ou quelques mois après les faits.
Généralement associés au phénomène OVNI et aux complots visant à cacher leur existence au grand public, ils se déplaceraient le plus souvent en groupes de trois dans des cadillac noires de modèles anciens pourtant flambant neuves. L'apparition d'hélicoptères noirs est également fréquemment associée à celle des « Men in Black ».
Malgré leur appartenance supposée à des organisations gouvernementales américaines, il semble être impossible de retrouver leur trace. Lorsqu'ils emploient un nom pour se présenter au témoin, celui s'avère être un nom d'emprunt. De même, il est dit les plaques d'immatriculation de leurs voitures sont fausses. Toute tentative d'enquête à leur sujet semble rapidement mener à un cul-de-sac.
Descriptions
Les hommes en noir sont typiquement vêtus d'une chemise blanche, d'un costume-cravate noire et dotés de lunettes de soleil opaques qui dissimulent les yeux. Dans les témoignages les plus anciens, ils portent également souvent un chapeau de couleur sombre. Il arrive qu'une femme soit présente parmi eux, vêtue dans les mêmes tons.
Bien que de nombreuses descriptions les présentent comme des êtres humains, on leur attribue parfois une ou plusieurs caractéristiques déroutantes, telles que :
le port de vêtements et l'emploi de termes argotiques démodés, un manque de familiarité avec des objets de la vie courante ;
un teint anormalement pâle ou au contraire mat, des yeux bridés, des doigts allongés, un maquillage grossier parfois accompagné de rouge à lèvre et/ou une voix au timbre "électronique".
Lorsque ces descriptions des hommes en noir sont utilisées, ils sont généralement présentés comme des êtres surnaturels maladroitement déguisés en humains.
Une autre représentation d'homme en noire fréquemment réutilisée sur internet
Objectifs et méthodes
De manière générale, l'objectif poursuivi par les hommes en noir semble être de faire taire les témoins de phénomènes paranormaux. Les méthodes utilisées dans ce but varient cependant d'un témoignage à un autre :
leur discours est fréquemment décrit comme froid et poli mais cachant de subtiles menaces. Tandis qu'ils cherchent à convaincre le témoin qu'ils n'ont rien vu de paranormal ou de ne pas en parler autour de lui, ils laissent échapper des détails sur sa vie personnelle qui laisse entendre qu'ils le surveillent de près. Leur objectif serait avant tout d'intimider le témoin pour qu'il se taise, à défaut de parvenir à le convaincre qu'il n'a rien vu d'anormal.
selon d'autres témoignages, ils seraient plus ouvertement menaçants et iraient jusqu'à s'en prendre physiquement aux témoins, à leurs proches ou à leurs animaux de compagnie.
des pouvoirs surnaturels leurs sont parfois attribués, tels que celui de lire les pensées des témoins? ou d'apparaître dans leurs rêves. L'idée qu'ils ont le pouvoir d'effacer la mémoire des témoins est également fréquemment citée, mais soulève des questions : pourquoi les témoins se souviendraient-ils de leur visite si c'était le cas ?
Si les témoignages les plus marquants décrivent une visite des hommes en noir en personne, des appels téléphoniques menaçants sont parfois également associés au phénomène.
Historique et explications
Le phénomène semble avoir commencé dans les années 1950 - époque correspondant aux costumes et véhicules aujourd'hui encore associés aux Hommes en noir - puis a progressivement perdu en popularité.
L'un des premiers témoignages présentant les caractéristiques classiques associées aux hommes en noir serait celui d'Albert Bender, un éditeur qui, sur le point de publier des révélations sur les soucoupes volantes, aurait été menacé par trois hommes en noir dotés de pouvoirs surnaturels.
Pour certains, les hommes en noir seraient simplement des agents d'organisations gouvernementales américaines telles que l'Air Force Office of Special Investigations. Pour d'autres, ils s'agiraient d'êtres extraterrestres humanoïdes cherchant à étouffer les preuves de leur existence.
Pour John Keel et d'autres personnes qui se sont intéressés au phénomène, les apparitions des hommes en noir sont peut-être à rapprocher de témoignages plus anciens décrivant des rencontres avec le diable ou d'autres créatures surnaturelles.
Dans les années 1990, John C. Sherwood a révélé qu'il a aidé Gray Barker, responsable de la popularisation du phénomène, à créer les personnages fictifs des "blackmen" dans le cadre d'un canular. Il s'agirait là selon lui de l'origine des "hommes en noir", qui ne seraient donc qu'un mythe.
À l'heure actuelle, les Men in Black font partie intégrante du folklore américain.
LES HOMMES EN NOIR (MIB)
Créatures possédant toutes les apparences d'un être humain, mais de nature non terrestre, et qui feraient irruption dans la vie des témoins et des chercheurs d'OVNI. Les chercheurs se sont penchés sur plus de 30 cas de visites d'Hommes en noir. Ils se montrent parfois seuls mais, le plus souvent, ils sont par groupes de trois. Ils manifestent une grande perplexité devant des objets aussi banals pour nous qu'un stylo ou des couverts. Il semble que leur mission soit de dissuader les gens de parler des OVNI ou de chercher à se renseigner sur eux. Une théorie ancienne et tenace tient les Hommes en noir pour des agents du gouvernement désireux d'étouffer la vérité sur les OVNI. Aujourd'hui, on a plutôt tendance à penser que ces visiteurs sont soit une illusion des témoins, déjà troublés par une rencontre réelle ou imaginaire avec un OVNI, soit des farces montées de toutes pièces par des plaisantins.
Le 30 novembre 1987, à l'aube, sur IUdey Moor, dans l'Ouest du Yorkshire, en Angleterre. Un ancien policier, Philip Spencer, s'apprête à prendre une photographie du vilage de Menston. Soudain il aperçoit une entité entourée d'une lumière verte " à une certaine distance devant lui. Ensuite, il ne se souvient plus de rien: il se réveille à Menston,et désorienté. Aussitôt, il fait développer sa pellicule. Sur l'une d'elles figure la fameuse "entité . mib.jpg (75682 octets)
Désemparé, Spencer décide de s'adresser a un ufologue. Il tombe sur l'adresse de Jenny Randles, spécialiste dans ce domaine, à qui il écrit une lettre décrivant ce qui lui est arrivé. Celle-ci le met en rapport avec un autre chercheur, Peter Hough, qui suggère à Spencer de se soumettre à une enquête approfondie. Philip Spencer accepte de collaborer, et environ six semaines plus tard, il reçoit ' la visite inattendue de deux hommes qui prétendent être des agents des services de renseignement de la Royal Air Force. En lui montrant, rapidement et de loin leurs laissez-passer officiels, ils déclinent leurs noms : Jefferson et Davis. Puis ils lui expliquent que leur mission consiste à récupérer la photographie que Spencer a prise à Ilkley Moor. Mais celui-ci a déjà remis la photo à Hough. Mécontents, les visiteurs repartent bredouilles.
Comment ces étrangers connaissaient-ils l'existence de cette photographie? Spencer n'en avait parlé qu'à sa femme, à Peter Hough, à jenny Randles et à Arthur Tomlinson, autre ufologue enquêtant sur cette affaire. Informé de la mésaventure de Spencer, Hough contacte les services de renseignement de la RoyalAir Force pour obtenir confirmation de l'identité des visiteurs. On lui répond que personne de ce nom n'existe et qu'aucun membre des services en question ne s'est rendu chez Spencer. Devant ces faits troublants,Hough parvient à la conclusion que Spencer a été la victime d'un des (sous-produits les plus curieux du phénomène ufologique moderne: une visite des "Hommes en noir ".
ETRANGES VISITEURS
Il serait tentant d'attribuer le récit de Spencer à son imagination débordante, mais il se trouve que le docteur jim Singleton, psychologue, a fait subir à Spencer une série de tests. Ce dernier est formel: Spencer "dit la vérité telle qu'il croit la connaitre". En outre, l'expérience subie par Spencer n' est pas inédite, loin de là. Dans le monde entier, des ufologues recueillent d'innombrables récits analogues, récits de visites effectuées par des Hommes en noir dont le seul but semble être, d'inciter au silence les personnes concernées.
Si l'on étudie le phénomène de plus près, on constate qu'il existe deux types de visites d'Homrnes noir: en effet, si ceux-ci prétendent toujours posséder une identité humaine, dans certains cas cette identité semble au premier abord plausible ce n'est qu'après vérification que l'on s'apercoit que l'identité déclinée était fausse et que ces hommes ont une connaissance inexpliquée de certaines informations. Dans d'autres cas, au contraire, leurs apparitions foisonnent de details invraisemblables.
Une de ces affaires extraordinaires eut lieu après l'enlèvement par des extraterrestres de deux hommes en octobre 1975, alors que l'activité extraterrestre battait son plein dans l'État du Maine aux États-Unis. Près d'un an après l'incident en question, le 11 septembre 1976, le psychiatre enquêtat, sur l'affaire, le docteur Herbert Hopkins, travaillait, chez lui, seul, lorsqu'il reçut un appel téléphonique d'un homme qui se présentait comme enqueteur en matière d'ovnis. 1'étranger demanda l'autorisation de rendre visite au psychiatre, et moins d'une minute après l'appel téléphonique, il sonna à la porte. (je n'ai pas vu de voiture, et même sil avait eu une voiture, il n'aurait absolument pas eu le temps de venir chez moi aussi rapidement à partir d'un téléphone public", fit remarquer le docteur Hopkins. Le visiteur conseilla à Hopkins de detruire la totalité de ses archives concernant l'affaire d'enlèvement. Mais peu à peu, Hopkins remarqua que la parole du visiteur devenait hésitante. L'homme se leva soudain en tremblant et, parvenant avec difficulté jusqu' à la porte, s'excusa en disant:"Ma réserve d'énergie est presque épuisée... il faut que je parte." C'est alors que le docteur Hopkins pris conscience de l'aspect extrêmement étrange de son visiteur. Il portait un costume noir d'une coupe démodée, mais qui semblait neuf.Totalement chauve,il n'avait pas de sourcil ni de cils et détail encore plus étrange il portait du rouge a lèvre.L'expérience vécue par le docteur Hopkins constitue l'un des récits les plus fiables et les plus détaillés d'une visite d'Homme en noir. Pourtant,bien des aspects semblent absurdes, voire surrealistes On constate cependant que nombre de cas d'apparition d'hommes en noir comportent des détails de ce type. Cela semble indiquer que ces entités ne sont peut-être pas un phénomène physique, du moins au sens ou nous l'entendons communément. Ces conclusions ont amené certains spécialistes à affirmer que les Hommes en noir sont des extraterrestres. Mais une autre hypothèse est avancée, selon laquelle ces hommes étranges ne seraient autres que des agents officiels.
AGENTS DU GOUVERNEMENT ?
SI l'on rassemble les informations que l'on possède sur les diverses apparitions d'Hommes en noir, on constate que les récits varient d'un cas à l'autre quant aux détails, mais on retrouve toujours la même trame. En général, les Hommes en noir se manifestent peu de temps après qu'un ovni ou une rencontre avec un extraterrestre a été signalee.Il s'agit soit d'une visite, soit d'un appel téléphonique a la personne qui a rencontré le phénomène extraterrestre, ou à une personne enquêtant sur l'affaire. Iorsqu'ils apparaissent ,en général à ( ils sont vêtus de noir ou portent un uniforme militaire. Ils se déplacent souvent dans une voiture d'un modèle très ancien, mais paraissant neuve. Certains Hommes en noir présentent des papiers d'identité, mais ceux-ci s'avèrent toujours faux par la suite. Les Hommes en noir semblent toujours posséder des renseignements détaillés concernant la victime et l'expérience qu'elle a vécue,renseignement connus de la victime seule. Etant donné que la visite intervient la plupart du temps quelques heures seulement après l'incident de l'ovni, comment font-ils pour obtenir ces renseignements si rapidement? Selon certains ufologues, les seules personnes ayant accès a ce genre d'informations sont des agents secrets du gouvernement. Ils estiment que ces mystérieux étrangers participent à une campagne de désinformation visant à dissimuler la nature véritable de certaines opérations secrètes menées par les services officiels, comme des opérations militaires ultra-secrètes, par exemple. Par ailleurs, un certain nombre d'ufologues sont convaincus que les gouvernements cherchent à empêcher la population de découvrir la vérité sur les ovnis. Dans cette hypothèse, les Hommes en noir feraient partie d'une conspiration gouvernementale,investit par les services secrets et destinée à manipuler les témoins d'apparitions d'ovnis et les enquêteurs. La principale faiblesse de cette théorie réside dans le fait que les vagues menaces proférées par les Hommes en noir ne sont jamais mises à exécution. En effet, ceux qui ont refusé de se conformer à leurs instructions n'ont jamais plus été inquiétés par la suite.
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D'autres personnalités cherchent une explication psychologique au phénomène des Hommes en noir.L'ufologue américain Alvin Iawson note que toutes les personnes à l'allure étrange liées aux affaires d'ovnis semblent correspondre aux archétypes qui, selon le psychologue Carl Jung, sont enfouis dans l'imagerie inconsciente de chacun. En effet, de nombreux récits populaires évoquent des hommes vêtus de noir qui, périodiquement, sortent de leur monde souterrain pour rendre visite aux vivants. Selon certains chercheurs, les Hommes en noir ne sont que la version contemporaine de ces figures mythologiques. Mais dans ce cas, quel est l'élément qui déclenche, dans l'imagination de la victime, le processus lui donnant accès à ce réservoir d'images et lui permettant de créer une séquence d'év&eacu
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