Le triangle des Bermudes vu depuis Tioumen
par damino - 2276 vues - 0 com.
Des chercheurs de la région pétrogazière de Tioumen avancent une hypothèse, d'où les hydrocarbures ne sont pas absents, pour expliquer les fameuses disparitions de navires dans le triangle des Bermudes, rapporte le site strf.ru, citant l'agence IA Invur.
Des chercheurs de la région de Tioumen ont une explication originale au mystère entourant le Triangle des Bermudes. Leur idée vient d'être exposée lors d'une conférence au thème pourtant bien éloigné du sujet, intitulée Géologie et richesse en pétrole et en gaz du méga-bassin de Sibérie occidentale. Si des avions et des bateaux ont disparu, expliquent ces scientifiques, c'est qu'ils ont rencontré d'énormes dégagements d'hydrates de gaz...
Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer.
Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l'avion chute.
Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre.
Une réserve inexploitée d'énergie fossile
Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'Université Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.
Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli Nesterov mérite d'être prise en considération.
Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer.
Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l'avion chute.
Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre.
Une réserve inexploitée d'énergie fossile
Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'Université Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.
Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli Nesterov mérite d'être prise en considération.
Source : http://www.paranormal-fr.net/forum/mystere-triangle-des-bermudes-resolu-t20394.html