Les témoins affirmant avoir vu des ovnis s'écraser sur Terre, ou encore prétendant que les corps des extraterrestres auraient été récupérés en secret, sont nombreux. La plus célèbre de ces opérations de récupération est incontestablement celle de Roswell, survenue au Nouveau-Mexique en juillet 1947. Elle est loin d'être unique, à en croire les innombrables rapports faisant état d'atterrissages forcés d'ovnis. ATTERRISSAGE FORCE À KECKSBURG Les événements de Roswell en 1947 ont marqué un tournant dans la perception du phénomène ovni par le grand public. Les signalements d'atterrissages forcés se multiplièrent après cette date, même si bon nombre d'entre eux, après analyse, s'avérèrent des erreurs d'identification, des inventions ou tout simplement des canulars. Bien qu'il devint de plus en plus difficile de faire la part du vrai et du faux, certains récits particulièrement crédibles réussirent à retenir l'attention de la communauté des ufologues. Un exemple est celui de l'incident qui se produisit en 1965 à Kecksburg, aux États-Unis. C'est à 16h45, le 9 décembre 1965, qu'un objet étrange traversa le ciel au-dessus des Grands Lacs, à la frontière des États-Unis et du Canada. De nombreux témoins aperçurent un objet en flammes et le signalèrent aux autorités, qui crurent d'abord à quelque avion en feu. Les témoins décrivirent une masse orange traînant de la fumée dans son sillage. Ces récits correspondaient parfaitement à la description précise d'un météore se désagrégeant très haut au-dessus de la Terre, si bien que cette explication fut vite admise par les autorités et la communauté des scientifiques. Cependant, dans la même soirée, un objet fit un atterrissage en catastrophe dans un bois près de Kecksburg, en Pennsylvanie. Toute la région entendit un énorme «bang» sonore, et sentit la puissante secousse qui fit trembler la terre. Le sillage de fumée épaisse, produite par l'objet avant qu'il ne s'écrase, resta visible pendant près de vingt minutes. Il aurait même été filmé par un habitant de Pontiac, dans le Michigan, à 300 km de là. Les services d'urgence appelés sur les lieux constatèrent la présence de cette «étoile de feu» décrite par les habitants, alors même qu'ils s'attendaient à trouver l'épave d'un avion écrasé. Mais le temps qu'il leur fallut pour arriver suffit à une unité de l'armée pour prendre position avant eux sur les lieux de l'accident. Or, par la suite, l'armée déclara n'avoir jamais rien trouvé dans la forêt et affirma que les divers et nombreux signalements d'ovnis ne constituaient, en fait, que des erreurs d'identification. Mais cette thèse n'emporta pas l'adhésion de tous. Ce ne fut qu'en 1980 que le chef des pompiers de Kecksburg, Robert Bitner, donna sa version des faits. Ses propos relancèrent la thèse de la dissimulation. TÉMOIGNAGES CONCORDANTS Appuyé par son assistant chef, James Mayes, Robert Bitner raconta son étrange expérience à Clark McClelland et à Stan Gordon, des ufologues de la région. Le soir du 9 décembre 1965, les deux hommes avaient pénétré dans le bois, s'attendant à trouver les débris d'un avion écrasé. Ils découvrirent, en fait, un objet de forme conique, d'environ 3,30 m de haut, planté dans le sol selon un angle d'environ 30 degrés. Le haut des arbres était décapité et les buissons étaient écrasés, mais l'objet se trouvait quasiment intact, ne portant aucune trace d'une quelconque combustion. À sa base, on pouvait voir un cercle sur lequel était inscrit une suite de symboles graphiques. Bitner raconta comment son équipe avait pu observer l'objet, avant de se faire intercepter par l'armée, puis escorter en dehors du bois. James Mayes raconta par ailleurs qu'un camion à plateau quitta les lieux très tard dans la nuit, transportant un objet recouvert d'une bâche. Il ne faisait aucun doute que l'armée américaine avait enlevé l'objet du bois, niant ensuite y avoir découvert quoi que ce soit d'intéressant. La version de la «récupération» et de la dissimulation racontée par Mayes et Bitner fut corroborée par un autre témoignage; quelque temps plus tard, un officier de la base de l'armée de l'air de Lockbourne, près de Columbus (située à environ 240 km de Kecksburg), confirma aux enquêteurs que le 10 décembre 1965, un camion à plateau était effectivement arrivé à la base avant l'aube, transportant alors un important objet de forme conique caché sous une bâche. Le camion entra à l'arrière de la base par un accès peu utilisé, où l'officier était de garde. Il reçut ainsi l'ordre de tirer sur quiconque essayerait d'approcher du camion, sans être informé de ce qui se trouvait exactement sous la bâche. À sept heures du matin, le camion prit la route de la base aérienne de Wright Patterson, siège d'un projet de recherche d'ovnis. On ne sut jamais ce qui avait été vraiment récupéré : était-ce de l'équipement spatial américain ou étranger? Ou bien s'agissait-il d'un vaisseau extraterrestre? LE VAISSEAU DU GRAND CANYON Le deuxième atterrissage très remarqué fut celui décrit par Fritz Werner en 1973. Sa déclaration fait état d'un ovni qui se serait écrasé au sud du parc national du Grand Canyon, en Arizona, le 20 mai 1953. Werner affirme que ses informations ne peuvent être sujet- tes à caution, dans la mesure où il fit partie de l'équipe qui examina l'épave après l'accident. À l'époque, Werner aurait travaillé au Nevada au sein d'une équipe de scientifiques, dont la mission consistait à estimer scientifiquement les dégâts causés par un essai nucléaire rigoureusement confidentiel. Le 20 mai 1953, Werner fut appelé par le physicien qui dirigeait leur groupe de recherche, et reçut l'ordre de monter à bord d'un vol spécial à destination de Phœnix. De là, il fut conduit dans le désert à bord d'un grand bus dont les fenêtres avaient été rendues opaques, en compagnie de quinze autres passagers. Tous reçurent l'ordre de garder le silence tout au long du voyage. Le groupe arriva le soir du 21 mai et fut escorté jusqu'à un canyon, où d'énormes projecteurs illuminaient un grand disque enfoncé dans le sable. Le vaisseau, d'un diamètre de neuf mètres environ, formait avec le sol un angle aigu. Il était gardé par des patrouilles militaires. Werner aurait été chargé de calculer la vitesse d'impact de l'objet. Une fois son rapport remis, il fut reconduit dans le bus aux fenêtres noircies, dans l'attente du départ pour le Nevada. Juste avant de monter dans le bus, il réussit à jeter un coup d'oeil rapide dans une tente. C'est alors qu'il aperçut un être mesurant environ 1,20 m, dont la peau était d'aspect marron, portant une combinaison argentée, ainsi qu'une calotte. Signant une déclaration le tenant au secret, Werner ne crut pas un seul instant qu'il s'agissait d'un chasseur à réaction américain top-secret -comme le prétendait l'armée. Il contacta l'éminent ufologue Ray Fowler dans l'espoir d'éclaircir ce mystérieux événement. Malheureusement, ce dernier se révéla incapable de l'aider. Ce n'est que quatre ans plus tard qu'un autre ufologue, du nom de Leonard Stringfield, put recueillir le témoignage d'un deuxième témoin qui semblait confirmer en tout point la version de Werner. LIVRAISON TRÈS SPÉCIALE Le témoin, ancien pilote de la garde nationale, expliqua à Stringfield qu'il était, dans les années 1950, en poste à la base aérienne de Wright Patterson, à Dayton, dans l'Ohio. Il se trouve qu'entre les années 1948 et 1969, cette base était conjointement le siège d'un projet de recherche sur les ovnis mis en place par le gouvernement américain, ainsi que celui de la FTD -Foreign Technology Division ou Division d'études des technologies ennemies. La FTD avait pour mission de former des spécialistes à l'étude des secrets de la technologie ennemie qui tombait entre les mains des Américains. En général, il s'agissait de chasseurs soviétiques MIG qui s'étaient écrasés sur le sol américain et qui étaient susceptibles de fournir des renseignements sur les capacités ennemies. Mais rien ne dit que cette technologie ne provenait pas de sources plus exotiques. Selon le pilote, c'est au cours de l'année 1953 que des caisses contenant des débris récupérés dans le désert d'Arizona arrivèrent sur la base de Wright Patterson. À l'intérieur se trouvaient les corps de trois êtres étranges -mesurant environ 1,20 m de haut, pourvus de têtes incroyablement grandes et d'une peau semblable à du parchemin. Ils avaient été empaquetés dans des conteneurs de neige carbonique afin de préserver leurs tissus. De nombreuses autres caisses suivirent, contenant divers morceaux d'épave. Le pilote n'eut, hélas, pas l'occasion d'examiner leur contenu, mais il se rappela cependant que certains débris portaient des «symboles» proches du sanskrit. EXPLOSION EN MER Le troisième cas est d'origine britannique. Selon un rapport en date du 26 octobre 1996, à 16 h 10, non loin de l'île de Lewis, au nord de l'Ecosse, une lumière éclatante, puis un sillage de feu et de fumée furent observés dans le ciel depuis Port of Ness. Des témoins déclarèrent avoir vu deux grands débris descendre en spirale vers l'océan, laissant un sillage de fumée derrière eux. Ces morceaux tombèrent dans l'eau, provoquant d'autres explosions; la surface de l'océan s'enflamma par endroits pendant plusieurs minutes. Non loin de là, à Stornoway, des garde-côtes furent alertés; des canots de sauvetage furent dépêchés sur les lieux. Les autorités pensaient qu'un avion s'était écrasé - plusieurs lignes trans- atlantiques passent au-dessus de Lewis. Un avion Nimrod de la RAF se joignit aux équipes de secours. Mais, à ce stade des recherches, on savait déjà qu'aucun avion -civil ou militaire- n'était porté disparu. Lorsque finalement les recherches s'arrêtèrent le 27 octobre, un porte-parole de la RAF déclara : «Nous avons effectué des recherches importantes, sans résultat. Nous restons perplexes quant à la cause de cet incident. » Cependant, alors même que les vaisseaux civils s'éloignaient des parages de Lewis, une importante «manœuvre» comprenant des avions, des bateaux et des sous-marins militaires démarra au même endroit. Officiellement, il ne s'agissait que d'une coïncidence, mais selon une source du parti national écossais, des pêcheurs signalèrent avoir observé à cette occasion une frégate de la marine remonter une épave du fond de l'océan. L'armée semblait donc avoir trouvé quelque chose. Quatre mois plus tard, en avril 1997, une substance non identifiée fut rejetée sur la plage de Tangusdale, à Barra, en Ecosse. Des experts régionaux confirmèrent que les courants et les vents dominants avaient tout à fait pu acheminer cette substance -possible résidu d'un carburant inconnu depuis la région de Lewis. Si tel était le cas, aurait-elle pu provenir de l'objet mystérieux qui s'était écrasé dans la zone? Pour des ufologues comme Stringfield, les témoignages concordants, fournis par Fritz Werner et le pilote anonyme, sont une preuve indirecte que l'armée américaine avait récupéré une épave de valeur dans le désert d'Arizona. De même, le témoignage des pêcheurs écossais per- met de penser qu'un objet important a bel et bien été recueilli à bord de la frégate de la marine. Prototype aérien top-secret effectuant un vol d'essai ou bien ovni? Dans ce genre d'affaires, force est de constater que les autorités s'obstinent à ne pas vouloir informer le public. Même si, aux yeux des ufologues, ces témoignages constituent autant de preuves de l'existence des extraterrestres, ceux-ci sont encore loin de convaincre les sceptiques.
Source : http://www.bizarrus.com/article,Les-ovnis-s-%C3%A9crasent--aucunes-%C3%A9paves-retrouv%C3%A9es...-128.html
|