Un objet non identifié observé se déplaçant au ras de la mer à Martyl (Maroc)
Le 17 novembre 2008, nous avons reçu le témoignage ci-dessous
Nous étions en vacances à Martyl plage, de Tetouant, Maroc nord. J’étais assis sur le sable et mon fils de dix-sept ans était dans l’eau. Il était onze heures du matin le 25 juillet 2007.
Je jetais un œil de temps en temps sur mon fils dans l’eau parce que la plage était un peu vide.
J’ai vu soudain apparaître à ma droite à l’horizon un ensemble de choses occupant une surface de moins de 1m² à 30 ou 40cm à la surface de l’eau, qui se déplaçaient à une vitesse vertigineuse en se rapprochant dangereusement de mon fils. Je me suis levé et ai constaté que ces choses l’ont effleuré sans le toucher et se sont éloignées avec la même vitesse… Elles ont disparu à l’horizon en moins d’une seconde.
J'ai appelé mon fils qui était stupéfié et m’a dit: «Papa, tu as vu ces trucs? C’est quoi?»
On aurait dit des petits poissons volants mais leur vitesse et la régularité de leur trajectoire était parfaite. Ce n’était pas naturel!!!!!
C’est tout.
On n’a rien compris. On aurait dit un groupe d’oiseaux métalliques allant à une vitesse vertigineuse. Leur couleur était plus ou moins grise.
Le vol était parfaitement régulier.
La vitesse trop importante puisqu’ils ont traversé l’horizon de droite à gauche en deux ou trois secondes.
Najib (Rabat - Maroc)
Nous avons alors contacté Gérard Lebat (alors responsable des Repas Ufologiques) qui réside une partie de son temps au Maroc pour lui demander s'il acceptait de s'occuper de cette observation. Voici les résultats de son enquête.
Enquête de Gérard Lebat
Il est 11 h 00 en cette matinée du 25 juillet 2007, un père et son fils profitent d’un moment de détente sur la plage de Martyl, près de Tétouan, dans le nord du Maroc, lorsqu’ils voient arriver un objet se déplaçant à une vitesse très rapide au ras de la mer, venant de l’horizon, prenant soin de ne pas survoler la plage et qui repart vers l’horizon.
LE LIEU
Monsieur N.B. et son fils, en vacances, se trouvaient sur la plage de Martyl, ils se situaient précisément en face des immeubles de l’ERAC, sur la nouvelle double voie de la corniche de Martyl. Martyl, orthographiée aussi «Martil» est située sur le littoral nord du Maroc, à environ 10km à l’Est de Tétouan, 30km de Ceuta.
C’est une ville d’environ 40'000 habitants, très touristique avec ses paysages fantastiques, ses conditions climatiques très agréables. Elle est aussi très appréciée pour sa plage, que l’on dit être l’une des plus belles du Maroc.
Proche de l’Espagne, de l’Europe, Martyl est située au Maroc et donc au nord-ouest du continent africain.
LES TÉMOINS
Monsieur N.B. a 50 ans, il habite à Rabat (Maroc), il a fait, entre autre, des études à La Sorbonne à Paris où il a obtenu un doctorat. Il occupe actuellement des fonctions importantes au Maroc, directeur d’une grande école, spécialiste des villes anciennes du Maroc, il est l’interlocuteur de nombreux organismes internationaux comme l’Unesco, ou d’autres, français, avec lesquels il conserve des liens très proches.
Sa position fait que son témoignage est considéré comme sérieux et digne de foi. Dans cette enquête, nous ne donnerons pas son nom, ce qui est compréhensible compte tenu de ses fonctions. Son témoignage est conservé dans les archives des Repas Ufologiques où les coordonnées du témoin figurent.
Son fils a 17 ans, il poursuit actuellement des études supérieures dans une grande université parisienne.
Les deux témoins ne portent pas de lunettes, leur vision est de 10/10. Aucun ne portait de lunettes de soleil ce jour-là. L’observation a été faite à l’œil nu, sans autre moyen d’observation (paire de jumelles ou autres).
L’APPARITION
Il était entre 11h00 et 11h30 GMT (heure marocaine équivalente à GMT) ce matin du 25 juillet 2007, N.B. et son fils profitaient de quelques jours de vacances à Martyl et c’est ce jour et à cette heure qu’ils furent les témoins de l’évolution d’un engin bien étrange.
Ce matin-là ils s’étaient rendus à la plage, la marée était haute (estimée, du fait que la mer était proche de la plage), il y avait un très beau ciel bleu, pas de vent, pas de nuages, pas de vague, la plage et l’environnement étaient calme et parfaitement naturel. Aucun bateau en vue, même pas une barque ou tout autre engin maritime, avant, durant et après l’observation. Des vacances parfaites dans un cadre idyllique, sans aucune activité industrielle à proximité, sans bruit, ni nuisance quelconque.
Monsieur N.B. surveillait de temps à autre son fils qui se baignait, proche du rivage. Peu de monde sur la plage, il faut être vigilant, un accident est vite arrivé. Il nageait, puis à un moment il s’assoit dans la mer, sur le sable, qui est à très faible profondeur à cet endroit (quelques mètres de la plage). "C’est alors que je remarque, venant de l’horizon en notre direction, un groupe d’objets qui se déplacent à une très grande vitesse, au dessus de l’eau.
"Le groupe arrive vers nous, passe et tourne pratiquement au-dessus de mon fils, j’ai pensé qu’il pouvait le toucher, leur approche me semblait dangereuse, mais toutefois, il est passé à proximité pour disparaître à une vitesse aussi importante vers l’horizon." Le témoin dit dans son premier descriptif de la scène: "Elles ont disparu à l’horizon en moins d’une seconde... Le parcours pratiqué par cette masse de couleur grise, métallique, s’est fait, de droite à gauche, à la limite de l’horizon, en moins de 20 secondes", ajoute t’il. (Le témoin précise: ils n'avaient pas des couleurs vives remarquables mais semblaient être dans les tons gris, ni mon fils, ni moi ne pouvons donner plus de précisions sur la couleur précise. mais nous sommes tous les deux sûrs que ce n'étaient pas des couleurs remarquables ou vives.)
Ce groupe apparaissait comme étant une masse plane et horizontale formée de plusieurs objets identiques. Ces objets au nombre de 5 ou 6 répartis sur plus de 1m² environ, formaient un seul bloc volant en formation et en parfaite cohésion. La longueur et la largeur ne dépassaient pas un mètre sur une épaisseur de quelques dizaines de centimètres. En ce qui concerne la couleur de la masse, et plus particulièrement des objets qui la formaient, ils semblaient gris et on aurait dit qu’ils étaient liés entre eux par une matière transparente comme du verre. Je ne pouvais pas discerner clairement le contour des objets qui ne me semblait pas net car ils étaient les uns derrière les autres.
Le père est situé à environ 15m du fils, l’objet est quant à lui passé à 10m du fils, côté horizon.
(Soit le père voyant l’objet passer à environ 25m de lui).
LIMITE DE LA VISION
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La vitesse était très grande, le témoin a pu se rendre compte de sa grande rapidité lorsque l’objet était au niveau de son fils, car à ce moment proche de lui. Il en a pris conscience à ce moment et lors de son éloignement. La vitesse était constante, pas de variation. Le témoin estime que la durée de l’observation n’a pas dépassé les 20 secondes au maximum. Les objets, apparus à l’horizon, soit à environ 5km, (distance estimée selon les règles relatives à la vision maximum à partir du bord de mer) ont mis une secondes avant de faire une courbe, s’approchant proche du témoin et autant pour repartir en direction de l’horizon. La durée estimée du trajet (horizon/plage à hauteur du fils) et de la visibilité de l’objet était d’environ 5 à 7 secondes. Ces objets n’émettaient aucun bruit et autour de témoin pas d’avion, pas de voiture, donc aucun bruit qui aurait pu cacher un bruit quelconque émis par la masse volante. Au passage de la masse et durant tout son déplacement, la surface de la mer était parfaitement plane, aucune présence de mini-vagues, vagues, bouillonnement ou autres phénomènes qui auraient pu être provoqués par le passage de la masse, la surface de la mer était vraiment comme un miroir. Nous notons également que la cinétique de la forme était parfaite sans décélération ni à-coups et aucune répercution sur la surface de l’eau.
"La masse semblait évoluer à 50cm environ de la surface de l’eau, on avait même l’impression qu’elle aurait pu toucher les nageurs", ajoute Monsieur N.B. Cette masse est passée a environ une dizaine de mètres de son fils, côté mer, car il a lui aussi pu observer l’engin qui est passé très près de l’endroit où il se trouvait. Le déplacement général de l’engin s’est fait en forme de courbe, s’inscrivant parfaitement à la forme de la côte qui est très faiblement courbe.
Précisions données par le témoin: L'objet vu se situait à hauteur de nos yeux dans le centre de notre champ visuel sur la ligne d'horizon. Le soleil était aux azimuts de juillet ce qui veut dire que les rayons sont presque perpendiculaires au sol (86° à 11h30). Cette position ne provoque aucune réflection ou contraste, bien au contraire, les objets sont éclairés avec des rayons perpendiculaires à notre axe d'observation.
LES OBJETS
Cette masse, qui venait du nord, était composée de 5 ou 6 objets, 7 au maximum. Ces objets, d’une couleur située dans les tons gris, avaient une longueur de 30cm environ, à peu près identique pour la largeur, aplatis et étaient parfaitement solidaires les uns par rapports aux autres (ils ne bougeaient pas en conséquence). Ils ressemblaient à des petits avions. Le témoin a observé ces objets sous trois angles différents: de face lorsqu’ils sont arrivés sur sa droite, de côté lorsqu’ils étaient à hauteur de son fils et enfin vus de l’arrière lorsqu’ils se sont éloignés.
"Je me trouvais à une quinzaine de mètres de mon fils, ce dernier étant assis dans l’eau, à 5 ou 6 mètres du sable formant la plage." La plage de MARTYL est immense mais dans le voisinage de N.B., il n’y avait que 6 ou 7 personnes situées au minimum à 30 mètres. La plage était relativement vide. Parmi ces personnes certaines se baignaient, d’autres étaient assises sur la plage ou se tenaient debout, mais apparemment aucune n’a fait attention au phénomène. Le temps de comprendre et d’imaginer ce que pouvaient êtres ces objets au lointain, qu’ils passaient devant le témoin et repartaient sans même qu’il prenne conscience de les faire remarquer aux autres personnes présentes. Son fils, placé vraiment à proximité de ces engins, a quant à lui pu les observer et en fait la même description que son père. N.B. n’a pas eu le temps de se déplacer durant l’observation, il est resté debout, stupéfait de voir ce phénomène qui lui était totalement inconnu.
VARIATION DANS LA DESCRIPTION ENTRE LE TÉMOIN NR 1 (LE PÈRE – M. N.B.) ET LE TÉMOIN NR 2 (LE FILS).
La question est de savoir si le témoin Nr 2 (le fils) a pu observer des variantes par rapport à la description du père. Voici ce qui a été relevé, à propos de cette question, retracé et commenté par N.B.: la seule différence entre l'observation de mon fils et la mienne c'est que lui considère que le déplacement des objets s'est fait presque en ligne droite et moi je considère que c'est une courbe comme dans mon dessin. Peut-être que c'est dû au fait qu'il n'a remarqué les objets en question qu'une fois à sa portée et donc il n'a vu que la moitié du déplacement. Par contre c'était plus proche de lui. Il reconnaît que ce sont plusieurs objets regroupés en un seul système. Il confirme que ça ressemble à des petits avions parfaits. Que la vitesse est vertigineuse. Il parle d'un vol en formation. Pour lui, vu leur petite taille (30cm chacun) les objets ont disparu avant l'horizon parce qu'il ne les voyait plus. Il faut dire aussi que le niveau de ses yeux était légèrement plus bas que le mien, étant donné qu'il était assis dans l'eau et que je ne voyais pas son maillot de bain (je me situais aussi un peu plus haut, sur le sable de la plage).
CE QU’EN PENSENT LES TÉMOINS
Tout de suite après l’observation, le témoin a pensé à des oiseaux qui planent? Mais il a vite compris que la vitesse et la perfection du vol étaient étranges, incompatibles avec celles d’un vol d’oiseaux. Dans ce cas cela aurait été un vol d’oiseaux métalliques qui se déplacent à une vitesse vertigineuse. Son fils a eu la même impression, il a déclaré: «tu a vu ça? C’est quoi ces trucs? On dirait des petits poissons volants mais leur vitesse et la régularité de leur trajectoire est parfaite. Ce n'est pas naturel!!!!!». Le témoin a aussi pensé à un vol d’avions miniatures, des avions «clones» qui volent en formation mais la vitesse et la technologie qui aurait dû être employée lui a semblé impossible et de plus, ils étaient vraiment petits. Maintenant, il évoque la possibilité qu’une puissance ait pu mettre au point des «sortes» de jouets miniatures capables de se déplacer sur une grande distance en quelques secondes!... Mais cela reste de l’hypothèse.
Quant aux personnes de l’entourage du témoin, à qui il en a parlé, elles sont indifférentes et son fils, qui a observé avec lui le phénomène, ne trouve pas d’explication. Il confirme seulement la description du phénomène, tel que son père l’a observé, par contre pour lui cette observation d’un ou de plusieurs engins insolites n’offre aucun intérêt.
HYPOTHÈSES
1 - DIVERSES RÉFLEXIONS:
La vitesse
Le témoin nous signale que la disparition s’est faite à une vitesse vertigineuse. Il nous donne une estimation de la durée totale de l’observation, de 20 secondes au maximum. Une seconde c’est très long, très court à la fois! Compte tenu de la vitesse très rapide, si nous retenons, dans une hypothèse, une moyenne de 10 secondes, compte tenu de la hauteur du témoin, de la distance de la ligne d’horizon (5km environ), aller et retour sur l’horizon plus distance de l’arc de cercle dans la baie: maxi 15km) nous pouvons estimer la vitesse à: 15/10 soit 1,5km à la seconde, 90km à la minute ou 5400km/h! Ceci n’est qu’une estimation, qui nous donne un ordre d’idée de la vitesse qui était rapide et qui n’était pas concevable avec un engin de fabrication terrestre. Même si nous modifions les variables dans des conditions plausibles avec ce que le témoin nous décrit, nous arrivons à des vitesses inexistantes dans notre technologie pour un engin aussi petit.
Les dimensions
Les dimensions de la masse, (1m sur 1m) d’où par déduction de chaque petit objet (30cm) qui la composait, sont parfaitement connues car estimées lors du passage de la masse qui s’est faite à environ 10 mètres du fils et 25 mètres du père. Ce paramètre ajouté à la vitesse, nous permet d’écarter un certain nombre d’hypothèses: engins téléguidés, poissons, oiseaux, etc... Alors reste encore l’hypothèse du phénomène naturel? Lequel? Il nous semble alors, a priori encore inconnu.
Le bruit – Incidence sur la surface de la mer. L’avis de M.P. Ingénieur.
Le silence, inimaginable même pour un planeur à si courte distance, rattache cette observation à de nombreuses observations antérieures. Encore que sur ce point, mieux vaut être prudent.
On pourrait objecter qu’un bruit du niveau de celui d’un moteur électrique aurait pu être couvert par le bruit des vagues (même si le témoin dit qu’il n’y en avait pas, il faut être réaliste: il y a toujours des vagues sur la Méditerranée, même si certains jours elles sont plus douces et moins bruyantes) et du vent. Je ne connais pas le Maroc, mais sur la côte nord de l’Algérie, il y a toujours du vent, et c’est probablement pareil au Maroc. Suivant le sens du vent, un bruit peu important a pu rester imperceptible.
Notons toutefois que le témoin a vu l’objet à 25m et que son fils l’a vu à 10m, ce qui fait que ce paramètre est d’une bonne fiabilité: pas de bruit. (Ndlr)
Un objet rapide volant à 30cm au-dessus de l’eau devrait laisser un sillage sur l’eau (voir. http://www.dailymotion.com/relevance/search/rase%2Bmotte/video/x3fzkx_avions-de-chasse-en-rase-motte_fun?from=rss) à moins qu’il soit excessivement léger ou que sa sustentation ne soit pas basée sur les mêmes principes que nos ailes.
En conclusion: un témoignage assez exceptionnel - exceptionnel par la nature de l’observation: la taille des objets, leur vol en formation à proximité immédiate d’un baigneur, c’est, pour ce que j’en sais, du jamais vu.
C. de Brest (Ancien de l’aéronaval) ajoute:
À mon avis on peut éliminer la présence d'un moteur électrique...
Drone? Trop rapide pour avoir une utilité pratique dans le cadre de possibles actions de reconnaissance ou de frappe. En tout état de cause la vitesse de cette "masse" ne peut être QUE supersonique à l'examen des données, et alors dans cette hypothèse, remarquons qu’il y a absence de "bang".
La puissance nécessaire pour effectuer le trajet décrit à, supposons, mach 2, nécessite une source que nous ne saurions construire; la seule susceptible de convenir pour ce genre de déplacement et qui nous soit abordable c'est un dispositif pyrotechnique, type réacteur ou fusée.
En l'absence de bruit, de sensation de la part du fils qui a été survolé de près et de sillage sur l'eau, ce n’est pas pyrotechnique... Autre hypothèse à éliminer.
Si la vitesse dépasse mach 2,7 nous avons un très gros problème: le mur de la chaleur...! Là «la masse» devrait être chauffé à blanc (ou au minimum au rouge si cette vitesse a été maintenue seulement pendant la durée d'observation)!
Passé mach 5,5, vaporisation de tout les matériaux conventionnels. (Voir l'essai des américains d'un proto bidon à mach 8 (?) cela brûle vite!)
En sus et c'est très important, l'onde de choc générée par un engin conventionnel compatible avec l'évolution relatée passant aussi près (masse 60kg à mach 5 à quelques mètres) aurait tué net le jeune homme!
Je n’ai pas d’explication à donner quant à l’identification de ce «phénomène».
L’avis d’un psychiatre (après la lecture du rapport et non pas lors d’une consultation)
J'ai bien lu le rapport de ce témoignage. Je ne vois, dans ce rapport relaté par les observateurs, aucune possibilité de distorsion liée à quelque phénomène psychologique ou psychiatrique que ce soit. Ainsi, je pense en toute conscience qu'il s'agit bien là d'un phénomène lexis non élucidé.
Franck X
Commentaires sur l’analyse des témoignages de Martyl par Claude POHER, Dr en Astrophysique, ancien directeur du Gepan.
Merci à Monsieur Lebat de nous avoir fait connaître ces témoignages.
Je souhaite cependant revenir sur certains détails de l’analyse de cette observation, à titre strictement pédagogique, afin de partager mon expérience.
Les faits importants pour le physicien:
Les deux témoins du phénomène l’ont observé à l’œil nu, soleil presque à la verticale.
Cette observation s’est déroulée le 25 juillet 2007, vers 11 heures du matin, sur une plage méditerranéenne du Maroc, par un très beau temps, très calme, très chaud, et très ensoleillé.
Le phénomène s’est très brièvement approché à 10 / 20 mètres des témoins. A cette distance, la vision binoculaire des témoins leur a probablement permis à chacun d’évaluer correctement l’ordre de grandeur de la taille du phénomène et peut-être aussi sa distance minimale.
C’est toutefois plus délicat, en ce qui concerne la distance, faute de références au-dessus de la mer, avec un phénomène observé pour la première fois, parce qu’il n’y avait, semble-t-il aucun effet sur la surface de l’eau, pour pouvoir fixer inconsciemment la verticale du phénomène. La vision binoculaire n’est d’aucun secours dans la direction verticale, face à la mer.
La trajectoire incurvée du déplacement du phénomène est restée proche de la surface de la mer, dans un plan horizontal, (environ à 0,5 mètre au-dessus de la surface de l’eau), à peu près à la hauteur des yeux des témoins.
La durée totale de l’observation a été estimée entre 10 et 20 secondes. Les témoins ont cependant affirmé avoir été étonnés de la rapidité du mouvement, et du silence total. Une durée de 20 secondes est en effet extrêmement longue, il suffit d’examiner un chronomètre pour s’en convaincre.
Les dimensions du phénomène ont été estimées subjectivement par les témoins: environ un mètre dans le sens horizontal, et quelques dizaines de centimètres en épaisseur verticale. Les témoins décrivent quelques détails de la configuration du phénomène.
Commentaires de physique (optique de l’œil humain):
L’œil humain «parfait» possède une résolution angulaire d’une minute d’arc environ (1/3000e de radian). Cela est le résultat de plusieurs facteurs, comme la taille des cellules photosensibles de la rétine, le diamètre de l’optique de l’œil, les caractéristiques du milieu transparent interne, etc…
Cette caractéristique incontournable de résolution signifie qu’aucun objet n’est observable par un humain si sa dimension apparente (diamètre / distance) est inférieure à 1/3000.
Par conséquent, pour un phénomène d’un mètre de diamètre, la distance maximale à laquelle un homme pourrait le distinguer est de 3000 mètres, dans des conditions atmosphériques idéales. Pour un détail de 10 centimètres, c’est 300 mètres.
Et pour un observateur non prévenu de l’apparition d’un tel phénomène silencieux, il est évident qu’il ne commencerait à le distinguer que beaucoup plus près de lui. On peut dire que l’image du phénomène devrait occuper plusieurs cellules rétiniennes pour être perçue.
Dans ces conditions (toujours idéales sur le plan atmosphérique) il est donc préférable de considérer que l’objet a pu être perçu par l’œil humain, au début de l’observation, à 2000, voire 1000 mètres de distance. Certainement pas à 5 kilomètres comme il est proposé.
(5km, portée maximum de la vision de l’œil à partir de l’emplacement des témoins. Élément utilisé, à tort, dans une version précédente de ce rapport pour en déterminer la distance maximum où aurait été vu l’objet lors de son apparition)
En ce qui concerne la phase d’éloignement du phénomène, c’est sans doute une distance maximale de 3000 mètres qu’il faudrait retenir, en conditions atmosphériques idéales, parce que les yeux suivent le phénomène jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être observable.
Bref, en conditions atmosphériques idéales, ce phénomène aurait parcouru 4 à 5 kilomètres au maximum en 10 à 20 secondes.
Cela correspondrait à une vitesse minimale de l’ordre de 200 mètres par seconde, et une vitesse maximale de l’ordre de 500 mètres par seconde. La vitesse du son est de 340 mètres par seconde.
Commentaires d’optique atmosphérique:
Cependant, les témoins décrivent un phénomène de couleur grise, qui est observé près de l’horizontale, au-dessus de la mer.
Dans ces conditions, on ne peut pas dire que l’observation se soit déroulée dans des conditions atmosphériques idéales. En effet, au ras de l’horizontale, par temps très chaud et ensoleillé, il existe une considérable diffusion atmosphérique. Par conséquent, le contraste entre le phénomène de couleur grise, et le fond du ciel (blanc laiteux près de l’horizon) est très fortement atténué.
Or c’est uniquement le contraste ciel / phénomène en déplacement qui attire l’attention des témoins.
La diffusion atmosphérique rend donc encore plus difficile la perception du phénomène à grande distance, surtout qu’il s’agit d’un phénomène silencieux, qui ne peut attirer l’attention que par son contraste par rapport à la luminosité naturelle de l’horizon.
En ajoutant les contraintes liées à la diffusion atmosphérique, il apparaît ainsi très probable que la distance à laquelle un phénomène, de cette taille et de cette couleur grise, silencieux, ne pouvait être perçu par les témoins que bien plus près que 3 kilomètres. Peut-être moins de 1000 mètres.
La vitesse réelle du phénomène devrait donc être nettement inférieure aux limites calculées précédemment.
Dans ces conditions il me semble très prématuré de conclure à une vitesse supersonique, et d’en déduire diverses considérations. C’est ce genre de conclusion prématurée qui crée un malaise chez ceux qui ne partagent pas notre point de vue. Nous devons absolument éviter les conclusions hâtives. Conclure signifie que l’enquête est achevée.
Ce n’est pas le cas ici.
Ne pas poser des questions sur la distance, les dimensions, ou la durée: simuler, mesurer, chronométrer.
On se rend compte que l’analyse d’un témoignage de ce genre repose sur des paramètres clé, que sont les dimensions du phénomène, sa distance d’observation, la durée des diverses phases de la trajectoire.
On a donc tout intérêt à cerner ces données de manière aussi objective que possible.
Par expérience, j’ai constaté qu’il est possible, et préférable, de faire appel à la mémoire visuelle et temporelle des témoins. Même des années après les faits.
Par conséquent la meilleure méthode semble être d’amener les témoins sur le lieu même de leur observation, avec des conditions (heure, météo) aussi similaires que possible.
Au lieu de les interroger (les mots sont des pièges, ils n’ont pas la même signification pour chacun), il est préférable de tenter une simulation physique des faits, phase par phase, les témoins participant séparément et sans s’observer mutuellement.
Pour effectuer la simulation, on pourrait ici utiliser une «maquette» en carton, grise, fixée sur une rame tenue verticalement, par un assistant, dans une barque motorisée. Le témoin, placé là où il se trouvait sur la plage, se contenterait de dire par radio: plus loin, plus près, plus à gauche ou à droite, oui c’est à peu près cela, etc… Et rien d’autre.
Un GPS ou un théodolite (ou de simples piquets et un décamètre) donneraient alors aux enquêteurs aisément les diverses distances, de manière beaucoup plus objective. Il faudrait procéder plusieurs fois, pour chaque témoin, sans possibilité d’interaction entre eux et faire des moyennes. C’est ainsi que les meilleurs résultats sont obtenus, en général.
Cette méthode est très efficace, on est souvent étonné de la concordance des témoins.
De même, pour les durées, qui sont toujours cruciales, ne pas poser de questions, mais faire plusieurs simulations, avec chaque témoin séparément, sans qu’ils se concertent.
Chaque témoin essaie simplement de se concentrer sur ses souvenirs, en silence, yeux fermés si besoin, et il essaie de montrer l’évolution de la direction de sa propre observation, de mémoire, avec son bras tendu, pour expliquer aux enquêteurs sans parler. Le témoin tente surtout de respecter, dans sa mémoire, la vitesse d’évolution du phénomène.
Le corps humain possède plusieurs horloges internes, et en garde inconsciemment la mémoire, même des années après les faits.
Un enquêteur examine les gestes des témoins et chronomètre simplement chaque phase reconstituée, sans rien dire, en se contentant de noter les durées lues au chronomètre (silencieux).
On procède ainsi plusieurs fois, afin de calculer des moyennes, phase par phase (approche, passage à faible distance, éloignement). Il ne faut surtout pas indiquer les durées chronométrées au témoin pendant la reconstitution, pour ne pas créer de situation de contradiction entre son évaluation personnelle et le chronomètre.
On procède séparément pour chaque témoin, et l’on calcule des moyennes.
Cette méthode révèle souvent de grandes surprises. Les durées mémorisées réelles sont très souvent bien plus courtes que celles évaluées de vive voix (5 fois plus faibles parfois).
Cette méthode de reconstitution des durées n’impose pas nécessairement de se rendre sur place, le témoin peut tenter de revivre la scène dans un fauteuil, loin des lieux.
Cependant, en ce qui concerne l’évaluation des dimensions et des distances, associées à un effet de contraste, rien ne vaut une simulation sur place, dans des conditions réalistes.
Cette observation est certes intéressante, mais il reste beaucoup à faire avant de conclure.
Avec des résultats plus objectifs, la discussion et les conclusions n’en auront que plus de poids, évidemment.
Alors au travail!
2 - AUCUNE HYPOTHÈSE AVANCÉE À CE JOUR
Comme on peut s’en douter, après lecture d’un certain nombre d’avis, à ce jour nous n’avons pu donner aucune explication à cette observation. Aucun élément ne nous permet de prouver avec certitude qu’il s’agit de tel ou tel objet terrestre ou phénomène naturel. Il reste donc à ce jour un «ovni»! Le dossier n’est pas clos, si vous avez quelques idées contactez nous : lebat1@aol.com
Nota : Les différentes durées relatives à l’observation données ici sont des estimations faites un an après, bien qu’imprécises, reprises telles que données par le témoin, elles nous donnent une idée de la durée de l’observation et donc de la rapidité du déplacement de cette masse, qui s’est faite entre 10 et 20 secondes (durée de la visibilité du phénomène).
Source : http://www.ovni.ch/enquetes/martyl.htm