qui a construit le sphinx ?
L’histoire du Sphinx revisitée
Qui a construit le Sphinx ? Quel âge a-t-il ? Quelle est sa fonction ? Est-il de l’époque des constructions des pyramides du plateau de Gizeh ? Que symbolise sa structure hybride homme/lion ? Officiellement le Sphinx a 4 500 ans et date de l’époque du Pharaon Kephren en 2 500 avant J.-C. Cependant, depuis 20 ans, nombre de découvertes bousculent toutes les idées reçues de l’égyptologie classique.
Les mystères du Sphinx seraient-ils sur le point d’être dévoilés ? De nouvelles sciences telles que la géologie, l’archéo-astronomie et l’exobiologie jettent une lumière nouvelle sur une énigme plusieurs fois millénaire...
Controverse de West et Schoch
John Antony West, égyptologue et écrivain détermina que l’érosion du corps du Sphinx était due à la pluie et non au sable et au vent. L’érosion verticale des roches très dures indique que la pluie est tombée sur ce monument pendant plusieurs milliers d’années. Cependant, le Sphinx est situé en plein désert où il n’y a pas eu de pluies torrentielles depuis au moins 9 000 ans. Une érosion par la pluie n’avait donc jamais été imaginée.
Les travaux de West ont été repris par Robert Schoch, docteur en géologie et géophysicien de l’Université de Boston. Son étude minutieuse du Sphinx l’amène aux mêmes conclusions que West. L’érosion des parties anciennes visibles du Sphinx est due à l’eau et non au vent et au sable comme on le pensait jusqu’à présent. Sur le plateau de Gizeh, il est le seul monument à avoir subi une telle érosion. En conséquence, le Sphinx est d’une autre époque qui remonte à une ère climatique tempérée. Il ne peut être selon le docteur Schoch, contemporain des pyramides, il précède nécessairement la civilisation égyptienne de plusieurs millénaires.
Ses découvertes et conclusions furent présentées devant 275 scientifiques le 7 février 1992 lors du Congrès Annuel de l’Association Américaine pour l’Avancement des Sciences. La prestation a convaincu les géologues mais elle a suscité une levée de boucliers des égyptologues.
Climatologie et Constellation du Lion
John Kutzbach paléo-climatologue de l’Université du Wisconsin a réalisé une modélisation climatique et comparé ses résultats à des relevés géologiques sur le terrain. Grâce à ses travaux, on sait à présent qu’il y a 10 000 ans, la région du Sphinx ainsi qu’une grande partie de l’Afrique étaient couvertes par de grands lacs, et soumises régulièrement à des pluies torrentielles. Si on s’accorde sur cette date climatologique, le Sphinx est nécessairement d’une période pré-égyptienne. D’ailleurs, s’il a été construit vers 10 500 avant J.-C., il se trouvait alors face à la constellation du Lion à l’Est. Cette constellation représente le félin dans la posture du Sphinx. Ce monument dans sa conception semble avoir été un lion fixant sa projection céleste d’après des études archéo-astronomiques. Cela implique qu’il doit avoir 12 à 13 000 ans et qu’il fut réalisé selon des règles et connaissances astronomiques d’une grande précision. Le mystère s’épaissit, car quelle civilisation du début de l’âge de fer a bien pu construire un tel monument ?
La tête et le corps du Sphinx
Les choses se compliquent quand on examine le Sphinx de plus près. La tête est en meilleur état que le corps et proportionnellement trop petite. Si on tient compte des pattes avant du Sphinx et que l’on retrace ses proportions réelles on obtient un monument bien plus gigantesque (voir schéma ci-dessous). On peut donc imaginer que la tête a été retaillée plusieurs fois à travers les âges. Cependant ce monument n’a pu être construit à l’époque de Kephren, au plus, le Sphinx a été restauré sous son règne. La version officielle soutient qu’il s’agit de la tête du Pharaon Kephren réalisée en 2 500 avant J.-C.
Qu’en est-il en réalité ?
L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le Pharaon Kephren, afin de savoir si les deux morphologies faciales concordaient. Or, Domingo est catégorique : la morphologie de la tête du Sphinx est très différente de celle de Kephren. Les yeux, la forme de la tête, le profil, la bouche, et le menton sont étrangers à la morphologie de la race blanche méditerranéenne. Contre toute attente, le Sphinx représente un pharaon de type négroïde (voir schéma ci-contre). Dieu est noir diront certains.
Cette découverte éclaire un autre aspect des choses révélant pourquoi le nez et une partie des lèvres ont été détruites. Dans des dynasties de race blanche souvent en lutte de pouvoir, on peut imaginer que détruire les parties négroïdes de la face du Sphinx était politiquement essentiel. C’était une manière de s’assurer qu’aucun homme de race noire ne revendique le titre de pharaon. Par superstition ou par peur de la fureur de divinités ancestrales, les pharaons, soit, ignorèrent le Sphinx à certaines époques, soit en restaurèrent le corps sans jamais sculpter à leur effigie le visage, le laissant en l’état. Sous la civilisation égyptienne, le Sphinx était un mystère, tantôt craint, tantôt haï, tantôt admiré car il datait d’une époque ancestrale et pouvait potentiellement faire de l’ombre à la toute puissance de Pharaon.
Alors, la question demeure, qui a retaillé la tête du Sphinx à l’effigie d’un noir africain ? Si ces travaux ont été réalisés au tout début de l’ère égyptienne, alors la statue initiale pourrait bien être antédiluvienne.
Le Temple du Sphinx
Le temple du Sphinx est fait de blocs de pierres pesant jusqu’à 200 tonnes. La taille des pierres est parfaitement lisse et elles sont ajustées au millimètre près.
Comment, à l’époque de l’âge de fer, a-t-on pu agencer de telles masses ? A notre époque pour lever et positionner un seul objet de 200 tonnes avec précision il faut 5 à 6 semaines de préparation avec les grues les plus puissantes du monde. Si un autre bloc de 200 tonnes à 300 mètres doit être utilisé ; il faut compter pour ce second objet encore au moins 5 semaines de préparation. Pour donner un ordre d’idée, il nous faudrait 500 ans, avec notre technologie, pour positionner 5 000 blocs de ce type. C’est sans compter le temps nécessaire à la taille et à l’extraction de tels mastodontes.
Que penser de monuments comptant jusqu’à 2,5 millions de blocs comme Gizeh ? Si de tels monuments ont été pensés c’est qu’une technologie avancée en permettait la construction rapide. Les structures antédiluviennes ont cette caractéristique, l’assemblage de blocs gigantesques est une constante, comme on peut le découvrir sur le site archéologique sous-marin découvert en 1997 au large du Japon ou encore sur l’île de Pâques. (photos ci-dessous).
La prédiction d’Edgar Cayce
Edgar Cayce prédit qu’une chambre serait trouvée sous le Sphinx. Selon lui, cette chambre recèlerait les archives d’une civilisation antédiluvienne technologiquement beaucoup plus avancée que la nôtre. Cette prédiction faite il y a 60 ans attira peu l’attention des scientifiques et pourtant. En 1992, des analyses sismographiques du sous-sol du Sphinx furent rendues publiques. Elles révélèrent qu’une cavité de 5 mètres sur 9, taillée dans la roche existait à l’emplacement même prédit par Edgar Cayce. Aujourd’hui, d’autres cavités et tout un réseau souterrain sous le plateau de Gizeh sont découverts au fur et à mesure. Certains affirment que le Sphinx cache l’entrée d’une vaste cité antédiluvienne souterraine nommée Gigal. La réalité semble rejoindre progressivement les mythes les plus fantastiques. Symbole de l’intelligence connectée aux rouages des forces naturelles et cosmiques, le Sphinx serait bien le gardien de connaissances révélant l’origine ancestrale de l’humanité portée par un savoir qui, aujourd’hui encore nous dépasse. Si tel est le cas, d’où vient ce savoir exceptionnel ?
Conférence au siège des Nations Unies de Richard C Hoagland (1992)
L’astronaute Edgar Mitchell un des hommes à avoir posé le pied sur la Lune considère que, si la géologie détermine que le Sphinx est beaucoup plus ancien que ce que nous pensions, il faut alors réviser notre conception de l’évolution humaine sur les 100 000 dernières années. Richard C Hoagland, chercheur et écrivain scientifique va encore plus loin lors d’une conférence au siège des Nations Unies à New York. Reprenant les images de Mars de 1976 faites par la sonde Viking, il considère que le visage de Mars et les pyramides à proximité ne sont pas de simples jeux de lumière. L’analyse des structures géométriques pyramidales révèle des constantes mathématiques fondamentales (pi, racine carré de 2 et de 3 etc.). Le visage est conforme à 99 % à la représentation artificielle intentionnelle d’un être. Cet être serait le miroir cosmique, l’écho marsien du Sphinx de Gizeh. Certains d’ailleurs l’appellent le Sphinx de Mars. Pourquoi ?
Le Sphinx est une représentation hybride Homme/Lion, Intelligence/Forces Naturelles. Or, selon les analyses de l’image du visage de Mars il en va de même. Si l’on procède à une symétrie axiale de la moitié du visage (voir schémas), nous obtenons pour la partie 1, un être au visage simiesque forme primitive d’harmonie, qui peut avoir existé il y a un demi million d’années selon Hoagland. Si nous procédons de la même manière avec la partie 2, nous obtenons l’image d’un lion. Cette caractéristique du visage de Mars est peut-être simplement le message des origines du Sphinx terrestre laissé à la postérité cosmique. Tel pourrait être une des origines du savoir des civilisations antédiluviennes peuplant la Terre il y a des centaines de milliers d’années. Si le Sphinx en est la dernière trace tangible, il doit alors être extrêmement ancien.
Lors d’une conférence à l’Université de Bradford en 1996, le Directeur Européen de la Mission Mars, David Percy avança l’âge de 237 000 ans pour le Sphinx.
source : http://www.morpheus.fr/spip.php?article104