New york 1965 : la face cachée du black-out

par damino - 2344 vues - 0 com.
Crime, criminel, complot, guerre.

Le 9 novembre 1965, 30 millions d’habitants de la côte Est des États-Unis furent plongés dans
l’obscurité totale pendant treize heures. A l’origine de l’incident, une surtension dans une centrale
survenue juste après son survol par des ovnis... Pendant ce temps, en Virginie, la base militaire de
Mount Weather se mettait en alerte nucléaire maximale... Le 1er décembre 1974, un Boeing 727 de
la TWA s’écrasa sur la pente embrumée d’une montagne de Virginie, tuant les quatre-vingt-douze
occupants. Des journalistes rendus sur place remarquèrent à proximité la présence d’une base
militaire hautement sécurisée et se mirent à enquêter sur sa fonction. Le lendemain, le Washington
Post précisait que cette base était connue sous le nom de Mount Weather [« la Montagne Météo »].
Tout en reconnaissant l’existence de Mount Weather, un porte-parole de l’armée «refusa poliment
d’émettre tout commentaire sur la fonction de la base, le nombre de personnes y travaillant ou
depuis quand elle était opérationnelle ».
Au fil des ans, des détails commencèrent cependant à filtrer. La base que virent les journalistes est
implantée sur un terrain de 175,64 ha, mais cela n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Profondément enfouie dans la montagne, se trouve une forteresse massive conçue pour abriter le
président et les principaux membres du gouvernement, en cas de guerre nucléaire ou de catastrophe
majeure. Cette casemate souterraine contient la plupart des éléments nécessaires à la survie, y
compris de l’eau, un système d’épuration sanitaire et des générateurs électriques. On l’a comparée à
une ville souterraine dotée d’un lac artificiel, d’hôpitaux, de bureaux, de routes, de voies piétonnes,
de studios de production de radio et de télévision, un puissant réseau d’ordinateurs et même un
crématorium. La base est censée pouvoir accueillir plusieurs milliers de personne si nécessaire
quant à savoir lesquelles, cela est évidemment top secret. Le personnel militaire de Mount Weather
était chargé de surveiller des dispositifs, répartis dans toute l’Amérique du Nord, destinés à détecter
les signes d’explosions nucléaires. Dans l’éventualité d’une telle attaque, les détecteurs devaient
transmettre, par les lignes télégraphiques, un message à divers postes de surveillance.
Panique à Mount Weather
Le 9 novembre 1965, les « alertes à la bombe » commencèrent à envoyer des informations
inquiétantes à Mount Weather. Vingt et un détecteurs avaient été mystérieusement mis hors service
et des voyants jaunes clignotaient partout sur le panneau de con trôle. Plus inquiétant encore, les
détecteurs situés à Salt Lake City en Utah, et à Charlotte, en Caroline du Sud, clignotaient rouge,
signifiant qu’il y avait bien eu des explosions nucléaires. Au même moment, une grande partie de la
côte Est, y compris la ville de New York, subissait une rupture de courant, plongeant 30 millions de
personnes dans l’obscurité pendant près de 13 heures !
Le Colonel J. Leo Bourassa commandait Mount Weather depuis sa création vers la fin des années
1950. Ce site top secret se trouva officiellement sous le contrôle du Office of Emergency
Preparedness [centre d’alerte préventive] qui deviendrait plus tard la Federal Emergency
Management Agency (FEMA) [agence fédérale de gestion d’urgences]. La FEMA est chargée de
gérer les désastres, comme les ouragans et les tremblements de terre, et fit face notamment aux
conséquences du 9/11. Outre la mission de guider l’action gouvernementale en pareilles
circonstances, la FEMA est chargée d’assurer les capacités de fonctionnement du gouvernement
lors d’une catastrophe.
Du fond de la forteresse secrète, Bourassa fut convaincu que le pays subissait une attaque nucléaire
soviétique. Il plaça le dispositif de Mount Weather en état d’alerte maximale et prit les premières
mesures préparatoires à un engagement nucléaire total des États-Unis. Fort heureusement, d’autres
instances militaires découvrirent rapidement la nature des alertes et les systèmes d’armes nucléaires
ne furent pas activés. L’affaire fut résolue rapidement, mais l’on considère encore aujourd’hui être
passé à deux doigts d’une conflagration.

Source : http://www.infos-paranormal.net/New-york-1965-la%20face-cachee-du-black-out.pdf

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