Restes d'une cité inconnue découverte en Amazonie
Si les circonstances de cette découverte, rendue possible par la déforestation, sont plutôt malheureuses (52.000 km² de forêt amazonienne disparaissent ainsi chaque année), elle n'en demeure pas moins exceptionnelle : ces vestiges de routes et de bâtiments aux formes géométriques sont en effet tout ce qui reste d'une civilisation inconnue des scientifiques, et qui aurait peuplé l'Amazonie il y a plusieurs centaines d'années.
Selon la croyance, il n'y aurait jamais eu de civilisation évoluée dans cette région du monde avant l'arrivée des Européens en Amérique. Or, depuis 1999 et après qu'une large déforestation a été opérée, les chercheurs ont découvert des monuments aux formes géométriques dans cette zone, oeuvres d'une ancienne civilisation.
Plus de 200 structures de type circulaire ou rectangulaire ont été retrouvées au coeur de la forêt amazonienne après que celle-ci a subi une importante déforestation pour les besoins en alimentation du bétail. 260 avenues, fossés, digues et enceintes ont été recensés, pour un total de 19 villages.
En comptant 300 travailleurs pour chaque construction, cette région aurait compté 60.000 habitants.Des routes sont rattachées à ces travaux, preuves de la présence passée d'une civilisation évoluée. Les scientifiques ont estimé l'âge de certains sites à 750 ans voire à 1800 ans pour d'autres.
Certains villages abritaient jusqu'à 5000 habitants, un chiffre conséquent pour l'époque et surtout, pour ce genre de région puisque la population devait se contenter des ressources de la forêt, l'océan étant très éloigné.Les formes géométriques indiquent une probable signification symbolique, peut-être utilisée pour des cérémonies.
D'autres chercheurs ont émis l'hypothèse que les anciens habitants les utilisaient pour se défendre. En effet, les constructions étaient situées sur un plateau de 200 mètres de hauteur. Ceux qui y demeuraient avaient donc une bonne vue sur les environs et pouvaient prendre les mesures nécessaires largement en avance en cas d'intrusion ennemie.
Bien d'autres structures sont très certainement présentes dans des zones où les arbres n'ont pas encore été déracinés. Peut-être en apprendrons-nous davantage d'ici quelques années, notamment sur la raison de la disparition de ce peuple d'Amazonie. Pour l'instant, pour les scientifiques, il aurait été victime de maladies apportées par les colons européens il y a 500 ans.
L'Amazonie est une des régions les plus humides au monde ; c'est grâce à ce phénomène qu'elle est très riche en biodiversité.
Un tiers de sa forêt a hélas disparu. L'Amazonie est devenu un gigantesque chantier. La découverte des richesses contenues dans le sous-sol a provoqué la ruée des aventuriers de toutes nationalités. Son sous-sol contient de fabuleuses richesses : des milliers de tonnes de minerais (fer, cuivre, manganèse, bauxite, or…).
L'Amazonie fournit près de 12 % des réserves en eau douce du globe, un dixième de la faune connue et plus de 40 000 espèces végétales. Mais l'Amazonie, déboisée à outrance, a déjà perdu 17% de sa surface originelle. Selon les projections du WWF, si son exploitation se maintient à ce rythme, 55 % de sa surface aura disparu en 2030 et la totalité de la forêt amazonienne aura disparue d'ici 2050 selon des experts reconnues.
Une perspective alarmante et catastrophique pour l'équilibre de la planète, et de la vie. La France a néanmoins créé, en 2007, le parc amazonien de Guyane, qui, avec les réserves brésiliennes, forme la plus vaste aire protégée de forêt tropicale au monde.
Le bassin amazonien s'étend sur 7,3 millions de km² et la forêt elle-même sur environ 6 millions de km². la forêt amazonienne représente la moitié des forêts tropicales du monde. La forêt amazonienne possède une biodiversité inégalée, elle abrite environ 2,5 millions d'espèces d'insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 3 000 de poissons, 1 294 d’oiseaux, 427 de mammifères, 427 d’ amphibiens et 378 de reptiles ont été scientifiquement classés dans la région.
Les scientifiques ont décrit entre 96 660 et 128 843 espèces d'invertébrés uniquement au Brésil. !
Certains experts estiment qu'un kilomètre carré de foret amazonienne pourrait contenir plus de 75 000 types d'arbres et 150 000 espèces de plantes supérieures. Un kilomètre carré de forêt amazonienne peut contenir 90 790 tonnes de plantes vivantes.
Actuellement, une estimation de 438 000 espèces de plantes ayant un intérêt économique et social ont été répertoriées dans la région, beaucoup plus restant à être découvertes ou classifiées.
En l'espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint 587 000 km² ( la France a une superficie totale de 500 000 km² ) avec la majeure partie de forêt perdue devenant des pâturages pour le bétail ! l'Amazonie devient la principale source d'approvisionnement des industries du bois, en raison de l'épuisement progressif des forêts d'Asie et d'Afrique. Ainsi, la part du bois au niveau mondial en provenance du Brésil est-elle passée de 14 % à 85 % en deux décennies.
Environ 80% du bois coupé est d'origine illégale (troncs de diamètre trop faible par exemple).
La sortie d'un seul arbre nécessite souvent l'abattage d'un grand nombre d'autres arbres, généralement, les populations autochtones vivant sur ces territoires sont décimées.
L'Amazonie est traversée par de nombreuses routes et autoroutes qui pour la plupart ont été construites de façon illégale par les exploitants forestiers. Ces routes leur permettent de pénétrer au cœur de la forêt pour accéder aux essences rares. Ce réseau couvre une longueur de plus de 170 000 km. Il assure le transport du bois et des bûcherons.
Mais, ce réseau permet aussi aux grands propriétaires de s'approprier illégalement les terres qui longent les routes en falsifiant les titres de propriétés ou en usant de la corruption. La foret amazonienne, fournit également ‘’ la terre noire ‘’, c’est un sol anthropogénique (c'est-à-dire d'origine humaine) d'une fertilité exceptionnelle due à des concentrations particulièrement élevées en charbon de bois, matière organique et nutriments tels que azote, phosphore, potassium, et calcium.
Il contient aussi une quantité remarquable de tessons de poterie, et l'activité micro-organique y est des plus développées. Ces sols ont été créés par l’homme entre -800 et 500, et sont d'origine précolombienne.
Des milliers d'années après sa création il est si réputé au Brésil qu'il est récolté et vendu comme terreau à poter. Sa profondeur peut aller jusqu'à 2 mètres. Qui plus est, le récolter ne réduit pas son abondance. Les fermiers ont découvert qu'il se renouvelle à la vitesse d'1 centimètre par an !
La terra preta, ou terre noire, existe en petites surfaces avoisinant 20 hectares, mais on a aussi signalé l'existence de surfaces de 350 hectares.
La découverte de cité inconnu, n’est pas sans rappeller celle de la cité ‘’ Z ‘’ du colonel Fawcett.
Avant l'arrivée des Européens au 16e siècle, l'Amazonie n'était pas un grand territoire vierge peuplé de quelques Indiens primitifs, mais abritait des sociétés complexes et bien organisées au sein de "villes" comparables à certaines cités-Etats de la Grèce antique, selon des chercheurs américains et brésiliens.
Cette découverte de cités perdues dans le Haut Xingu, ne peut qu'interpeller ceux qui connaissent la fantastique épopée du colonel Fawcett et de sa découverte d'une mystérieuse cité qu'il nomma "Z" avant de disparaitre avec son fils dans la redoutable selva du Mato grosso.
« Aux 16e et 17e siècles, les conquistadors n'ont pas trouvé quelques Indiens isolés vivant uniquement de chasse et de pêche mais des populations importantes déjà sédentaires qui plantaient et avaient mis au point des systèmes sophistiqués de barrages. Cela détruit le mythe d'une Amazonie primitive totalement vierge, a déclaré à l'AFP Bruna Franchetto du Musée national de Rio de Janeiro. »
C’est accompagné de son fils Jack et de Raleigh Rimell, qu’en 1925 le Colonel s’enfonce dans la foret a la recherche des ruines perdues de cette mystérieuse citée.
Le dernier message du groupe fut la confirmation de la réussite de l’expédition, la cité fut étrangement baptisée « Z » par l’explorateur puis le groupe disparait à jamais dans le haut Xingu.
Aujourd’hui le mystère de cette disparition demeure intact malgré la foultitude d’expéditions pour résoudre cette énigme. Et si cette découverte du haut xingu finissait par amener un nouvel éclairage sur la cité de « Z » que les esprits forts confortablement engoncés dans leurs fauteuils, dénoncent depuis 80 ans comme simple fantasmagorie d’un explorateur devenu fou ?
Les archéologues sont dorénavant persuadés que l'Amazonie abrita jusqu'à l'arrivée des Espagnols une véritable civilisation, aussi développée que celles des Mayas ou des Incas.
Selon Denevan, la région abritait “l'une des populations les plus denses et une culture parmi les plus élaborées en Amazonie”, tout aussi sophistiquée que les cultures Aztèque, Inca et Maya bien que radicalement différente de celles-ci.
Source : http://homme-et-espace.over-blog.com/article-restes-d-une-cite-inconnue-decouverte-en-amazonie--42990624.html