Un crâne d'1,8 million d'années bouleverse la théorie de l'évolution

par damino - 4212 vues - 3 com.
Mystère, légende, archéologie

Le fossile, retrouvé en Géorgie, est l'ancêtre le plus ancien de l'homme découvert hors du continent africain...

La découverte du fossile d'un crâne vieux d'1,8 million d'années paraît indiquer que les lointains ancêtres de l'homme appartenaient à une seule espèce, conclut jeudi une recherche qui vient alimenter le débat parmi les paléontologues sur l'histoire de l'évolution humaine.

Contrairement aux autres fossiles connus du genre Homo, ce crâne bien préservé mis au jour à Dmanisi, en Géorgie, comprend une petite boite crânienne, une longue face et de grandes dents, précisent les chercheurs, soulignant qu'il s'agit de l'ancêtre le plus ancien de l'homme découvert hors du continent africain.

Des différences au niveau de l'apparence

Les différentes lignées auxquelles se réfère la paléobiologie, comme l'Homo habilis, l'Homo rudolfensis et l'Homo erectus, ne différaient en fait selon les auteurs de ces travaux que par leurs apparences.

La mâchoire appartenant au crâne de Dmanisi a été trouvée cinq ans avant le reste du crâne, le plus massif jamais découvert sur le site de Dmanisi en partie excavé et qui fait dire aux chercheurs qu'il s'agissait d'un mâle.

Sur ce site, les chercheurs ont aussi mis au jour quatre autres crânes d'hominidés ainsi que divers animaux et plantes fossilisés, et quelques outils de pierre.

Un «état de préservation exceptionnel»

Fait sans précédent, ces vestiges se trouvaient tous au même endroit et datent de la même période, ce qui a permis de comparer les traits physiques de plusieurs ancêtres de l'homme moderne qui ont coexisté.

«Leur état de préservation est exceptionnel, ce qui fait que de nombreux aspects inconnus du squelette d'hominidés peuvent être étudiés pour la première fois chez plus d'un individu», a expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique David Lordkipanidze, directeur du musée national géorgien à Tbilissi.

«Si le fossile de la boîte crânienne et de la face de ce crâne avaient été trouvés séparément et à différents endroits en Afrique, ils auraient pu être attribués à des espèces différentes car ce crâne est le seul découvert à ce jour à réunir de telles caractéristiques», a souligné Christoph Zollikofer de l'Institut d'Anthropologie de Zürich (Suisse), un des co-auteurs de cette découverte parue dans la revue américaine Science.

Un grand visage protubérant

Outre la petite taille de son cerveau, environ un tiers de celle d'un homme moderne, le crâne découvert avait un grand visage protubérant, une forte mâchoire avec de longues dents et des arcades sourcilières épaisses.

Avec leurs différentes caractéristiques morphologiques, les fossiles de Dmanisi ont été comparés entre eux et à divers autres fossiles d'hominidés trouvés en Afrique remontant à 2,4 millions d'années et à d'autres mis au jour en Asie ou en Europe vieux d'1,8 à 1,2 million d'années, précisent ces paléontologues.

«Les variations morphologiques entre les spécimens de Dmanisi n'excèdent pas celles trouvées parmi les populations modernes de notre propre espèce ou parmi les chimpanzés», souligne le professeur Zollikofer.

Une seule espèce à cette période

«Comme nous constatons un type et une gamme de variations semblables dans les fossiles d'hominidés africains il est raisonnable de penser qu'il n'y avait qu'une seule espèce à ces périodes en Afrique», a-t-il poursuivi. «Et comme les hominidés de Dmanisi ressemblent beaucoup à ceux d'Afrique, et notamment aux premiers à avoir divergé de l'Australopithèque --la célèbre Lucy--, nous pouvons penser qu'ils appartiennent bien tous à la même espèce», a-t-il conclu.

Ces conclusions vont à l'encontre d'autres recherches récentes dont celle publiée en août 2012 dans la revue britannique Nature.

Les analyses d'une face, d'une mâchoire inférieure complète et d'une partie d'une seconde mâchoire inférieure découvertes entre 2007 et 2009 au Kenya ont alors conduit les chercheurs à conclure que ces fossiles confirmaient que deux espèces distinctes d'Homo erectus (Homo habilis et Homo rudolfensis) ont co-existé en Afrique il y a près de deux millions d'années.

«Très sceptique»

Le paléobiologiste Bernard Wood, professeur à l'Université George Washington, s'est ainsi déclaré «très sceptique» jeudi des conclusions de l'analyse des crânes de Dmanisi.

Il a expliqué à l'AFP que la méthode retenue par les auteurs ne prend pas en compte d'autres différences importantes entre les spécimens, dont entre autres les mandibules.

Selon lui, ce crâne sans précédent dans ses caractéristiques «pourrait bien être en fait celui d'une nouvelle espèce d'hominidé».

 

Source : http://paleoanthropologie.blogspot.fr/2013/10/un-crane-d18-million-dannees-bouleverse.html

Commentaires

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woolf
Mais vous arretez de tout critiquer ce qu'il y a sur ce blog ainsi que l'auteur de celui ci ! Il y a de l'abus et si vouq n'etes pas content, cliquez sur la croix en haut à droite ! Pas besoin de rageux ou je ne sais quoi. Ce blog est comme il est et il n'a pas à vous plaire tant qu'il plait à son auteur.
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woolf
Vous avez quel age ? Bien sur qu'il y a des fake et meme du réele mais qu'est ce que ça peut vous foutre ? Votre point de vu est suffisant sinon basta.
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patogaz21
Tout n'est pas faux sur ce site. Mais quand c'est faux cela mérite d'être dénoncé. Des inepties pareilles décrédibilisent l'ufologie. Donc quand c'est faux on le dit, que ce soit sur ce site ou un autre
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