poltergeist

par damino - 2215 vues - 0 com.
Fantôme, esprit, paranormal

Nous sommes en 1967, dans un cabinet d’avocat bavarois. Dans ce cabinet d’avocat, quelque chose d’étrange se passait avec les quatre postes téléphoniques. En effet, ils leurs arrivés de se mettre à sonner en même temps alors qu’il n’y a personne au bout du fil. Parfois, la conversation était interrompue par des bruits bizarres ou alors brusquement coupée. Suite à tout cela, Me Adam appelle la société Siemens qui lui a installé les lignes, une boîte de raccordement et les quatre postes. Après plusieurs semaines de test, aucune anomalie n’est décelée, mais les perturbations n’ont pas cessé pour autant. Ils s’adressent donc au service officiel des télécommunications. Le matériel sera remplacé et on ajoutera un instrument de mesure, un compteur de communication. Adam demanda alors à ses employés, le chef de bureau Johannes Engelhand, deux secrétaires et une autre personne qui travaille à mi-temps de tenir un registre de leurs appels. Avec l’aide de ces appareils, on observera certains phénomènes : Entre le 5 et le 19 octobre 1967, on enregistre des communications que personne n’a pu passer dans le bureau. A partir du 19 octobre, c’est par douzaine que les appels sont enregistrés et ils concernent pour la plupart l’horloge parlante. Les appels sont tellement rapprochés qu’il est physiquement impossible d’obtenir autant de fois le même numéro en si peu de temps. Par exemple, le 20 octobre, 46 appels à l’horloge parlante ont été passé entre 7H42 et 7H57 du matin. Puis, les phénomènes s’étendent, ne s’arrêtant pas seulement aux mystérieux appels téléphoniques. Le 20 octobre : un grand bruit sourd se fait entendre au même moment la lumière s’éteint. Un électricien est appelé d’urgence, mais tout est en très bon état, il constate juste que les tubes fluorescents se sont retournés sur eux-mêmes dans leur logement et donc déconnectés. L’électricien change tout le matériel, mais à peine le travail terminé, le même bruit sourd se fait entendre accompagné des perturbations identiques, on remarque que les fusibles ont été expulsés de leurs emplacements sans aucune intervention physique. Un spécialiste de la compagnie officielle de distribution du courant arrive sur les lieux, M. Paul Brunner. Il mène une enquête mais ne remarque rien d’anormal, il change cependant quelques appareils dans le bureau mais aussi dans l’immeuble. Il installera plusieurs appareils : - Un Unireg : qui permet de mesurer les différences de voltage et de les visualiser sur papier. - Un compteur Tektronix : pour étudier parallèlement les variations de champs magnétiques et de niveau sonore. Tous ces instruments sont scellés, pour éviter toute intervention humaine. Malgré cela, des phénomènes inexpliqués se produisent pendant les heures de bureau mais jamais durant les week-end et les vacances. Le 20 décembre : Dans le bureau de l’avocat, un tube fluorescent se détache et se brise au sol, les autres grillent alors que les appareils s’affolent. Deux jours plus tard, on observe que la photocopieuse fonctionne sans être branchées. Après un nouveau branchement testé … les lampes explosent, en blessant une employée. Puis, elles se mettent à se balancer au plafond comme pour provoquer les spécialistes, les fusibles s’éjectent de leurs logements et les instruments de mesures s’affolent de plus belle. Le 11 décembre, 8H45 : Alors que Me Adam discute dans la salle de dactylos avec son assistant Mayr, un tableau accroché au mur se met à tourner sur lui-même, Brunner qui venait d’entrer dans la pièce essaya de la retenir mais en vain. Plusieurs tableaux fit de même et certains tombèrent violemment au sol… Adam et Brunner avaient noté, ce matin-là, une tension particulière chez les deux secrétaires, Gustel Huber et surtout chez Annemarie Schneider. Elles quittent précipitamment la salle en poussant des cris. Les hommes observent, impuissants, le phénomène. Brunner décide d’écrire un rapport officiel en reconnaissant qu’il est incapable d’expliquer ces phénomènes. Dans son rapport, il indiqua « qu’il faut bien postuler la présence d’une force inconnue de notre science et de notre technologie. Un pouvoir dont ni la nature, ni la force, ni la direction qu’il peut prendre ne peuvent être définies. Un pouvoir au-delà de notre compréhension… ». Les docteurs Kanger de l’institut Max Plark de physique des plasmas, et, Zicha, de l’université de Munich sont demandés en consultation, il s’agit des deux plus éminents physiciens allemands des années 60. Voici leurs conclusions : - Les phénomènes électriques et électroniques étranges ne sont accompagnés d’aucune différence dans les voltages et n’en résultent pas ; - Les anomalies n’ont pas pour cause d’éventuelles variations dans les fréquences du voltage en provenance de l’extérieur ; - Les appareils de contrôle et de mesure fonctionnent normalement en eux-mêmes ; ils ont été changés à plusieurs reprises pour effectuer ce test ; - Aucun champ magnétique n’a été détecté ; - Pas de vibration infra ou ultrasonique ; - Toute intervention humaine ou fraude est à éliminer … Les deux physiciens remarquent que les phénomènes montrent une certaine forme d’intelligence, de part les choix des manifestations. Plusieurs universités mandent des enquêteurs, dont celle de Fribourg-en-Brisgau, où le professeur Hans Bender s’occupe d’un département de parapsychologie, qui travaille en particulier sur les hantises. Hans Bender et un de ses collègues inspectent les installations électriques des bureaux de l'avocat Adam. Les tubes au néon se détachent d'eux-mêmes ! Celui-ci soutient la thèse anglo-saxonne selon laquelle certaines personnalités perturbées, adolescents ou adultes dont la puberté a souvent été retardée, psychopathes légers, introvertis maladifs sont susceptibles de libérer eux-mêmes ou de catalyser une force inconnue qui devient responsable des phénomènes. Très vite, l’attention de ces « nouveaux exorcistes », comme ils ont été appelés dans une certaine presse de l’époque, vers Annemarie Schneider. Elle est la plus tendue de tous, et un assistant du professeur a vu des lampes se balancer sur son passage dans un des couloirs. Et les phénomènes ne se déroulent qu’aux heures de bureau, plus particulièrement vers 7H30, à son arrivée. On notera aussi que lors de ses absences pour des petits congés, il ne se passe rien. Du 13 au 18 décembre, elle prend congé et les chercheurs en profitent pour effectuer des tests… Pendant ces 5 jours, il ne se passe rien. A son retour, tout reprend. A chaque manifestation, Annemarie tombe dans une mauvaise crise de nerfs. Il a été constaté qu’à chaque manifestation d’un phénomène poltergeist, la personne qui en est responsable et cela sans en être consciente éprouve en retour un choc nerveux pouvant conduire jusqu’à la démence. La police aussi la soupçonne et l’officier Wendl pense qu’il finira par prendre la jeune fille en flagrant délit, mais il va vite admettre que physiquement, elle n’est responsable de rien. Un après-midi, alors que Annemarie et Gustel Huber, la seconde secrétaire, discutent, un énorme meuble de chêne massif se déplace sur 30 centimètres… cette armoire pèse prés de 200 kilos … Annemarie est aussi victime de la force qu’elle déchaîne, le 17 janvier, la jeune fille reçoit un violent choc électrique entre les jambes, ensuite, dans la même journée elle sera littéralement poursuivie par la chaise qu’elle vient de quitter, un policier en sera témoin. Me Adam décide de la renvoyer, conseillé par Bender resta en contact avec Annemarie Schneider, et ils effectuèrent des tests psychokinésique, mais les tests se révélèrent négatif. En effet, elle ne semblait pas consciente des phénomènes spectaculaires qu’elle a pu causer. D’après l’équipe du professeur Bender, elle n’était pas capable de produire ces phénomènes que sous un fort état de stress et de frustration. L’effet poltergeist est incontrôlable même par celui qui le produit

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